FEMME AFFLIGÉE

Chapitre 2

Ce cimetière était d'un étrange paysage, un groupe de personnes aux visages masqués, en train de faire des incantations sur un tombeau comme pour invoquer un être suprême. Après plusieurs récits, ce tombeau il s’est ouvert, et une créature étrange était sortie de l'intérieur... très géant, moitié homme, moitié Animal avec des cornes dont les extrémités étaient des têtes de serpent. À son réveil il ordonna à ses serviteurs de lui céder le passage, celui-ci se dirigeait vers moi, la main tendue faisant un signe pour que je puisse le rejoindre. J'essayais de courir, mais j'avais l'impression de courir sur place puisque je n'avançais pas. La créature étrange, me parlais en une langue que je n'avais jamais entendue. Puis il reprit ses propos en français

« Tu ne peux pas me fuir longtemps Émilie, tu as quelque chose que je convoite, tu as besoin de moi et moi de toi. » ma peur était intense et je ne pouvais pas lui répondre puisque de toute façon les mots n'arrivaient pas à sortir. J’étais condamné à l'écouter sans pouvoir parler, le son de sa voix était accompagné d'un v*****t vent qui balançait les feuilles dans tous les sens, j'avais du mal à retrouver mon équilibre face à ce vent v*****t.

Le monstre continua ses propos en disant "quand tu auras besoin de moi, je vais répondre présent pour toi, tu m'as déjà été offerte ma chère et personne ne peut plus changer cela. Je voulais poser des questions mais ma bouche était comme scellée

J'étais placé debout et je me posais des questions dans ma tête sur comment j'ai d'abord fait pour atterrir ici. Il s'avança encore plus près et lorsqu'il était sur le point de me frôler la joue, j'ai poussé un cri tellement fort que cela avait réveiller toute la maison.

Ben : (me prenant dans ses bras) ce n'était qu'un rêve ma chérie.

Je le serrais encore plus fort pour être sûr que j’étais réellement à la maison.

Ben : tu as fait quel rêve avant de vouloir réveiller la maison entière

J'avais expliqué mon rêve à Ben et il lui il m'a juste demandé de ne plus dormir avec les pieds pliés, que c'est ça qui m'empêchait de pouvoir courir dans mon rêve.

J'avais convaincu mon frère cette nuit de dormir avec moi. Le matin à mon réveil j'étais allée faire part de mes inquiétudes à ma mère.

Moi : toc toc

Ma mère : qui est ce ??

Moi : c'est moi maman

Ma mère : entre ma chérie.

J'entre et je surprends ma mère en train d'essuyer rapidement ses larmes, mais un peu tard par ce que j'avais déjà remarqué

Moi : maman pourquoi pleures-tu ???

En m'approchant de plus près je constate quel a quelques marques rouges sur sa joue.

Moi : qui t'as fait cela maman ?? Es ce que papa te frappe ??

Ma mère : non ma chérie... D'où es ce que tu sors avec ça ? J'ai juste glissé sous la douche et j'ai heurté ma joue sur le mur

Ça se sentait qu'elle voulait me rassurer. Et j'ai fait semblant de croire en ce qu'elle disait

Moi : Assia maman.

Ma mère : ce n’est rien chérie. Viens plutôt me dire ce qui te préoccupe...

Je suis monté sur son lit et j'ai posé ma tête sur ses pieds, pendant qu'elle me caressait les cheveux je lui faisais part de ma préoccupation

Moi : maman

Ma mère : oui mon cœur

Moi : je n'ai pas envie de me marier avec un inconnu. Stp convint papa de me laisser épouser Oliver

Ma mère : écoute mon bb quand j'épousais ton père moi non plus je ne le connaissais pas, c'est avec le temps qu'on prend connaissance avec son homme et le véritable amour vient aussi avec le temps

Moi : dit maman es-tu heureuse avec papa ??

Cette question l’avait plutôt choquée, et elle répondit par l'affirmative comme si on lui avait obligé à le faire. Je me suis convaincu que c'est à cause de sa mauvaise mine qu'elle répondait de cette façon

Moi : maman il y a un truc dont j'aimerais te parler.

Ma mère : je t'écoute chérie.

Moi : comment ça se fait que je me couche avec les vêtements et je me réveille nu sans rien sur moi. Le pire c'est que depuis ce matin je n'ai pas retrouvé le pyjama avec lequel je me suis couchée

Ma mère : et depuis combien de temps ces choses t'arrives-t-elles (dit-elle très surprise et plus apeuré que moi.)

Moi : une semaine je crois.

Ma mère : et c'est maintenant que tu songes à m'en parler ?

Moi : au début je n'arrivai pas à croire, je pensais que je me suis juste trompé et que j'avais vraiment dormi comme ça

Pendant que maman continuait de me prendre de haut, papa sorti de nulle part et vint interrompre la conversation. Vue que j'étais dans leur chambre j'ai dû libérer les lieux afin d'éviter de me faire crier dessus.

De toute la journée j'avais l'impression de revoir le monstre du rêve. Et la frayeur que je ressentais à cet instant était pareil à celui de mon rêve, raison pour laquelle je n'étais pas allée à l'école. Oliver s'étant rendu compte que je n'étais pas venu en cours m'avais écrit pour prendre de mes nouvelles, puisque les parents ne voulaient pas de lui à la maison.

Oliver : bonsoir ma chérie

Moi : bonsoir bb

Oliver : je suis très inquiet mon cœur tu n'es pas venu en cours aujourd'hui, et tu n'as même pas fait signe

Moi : je suis désolée chéri, j'ai un peu la tête ailleurs

Oliver : c'est quoi le problème cette fois ?? J'ai l'impression que tu m'évites depuis hier tu ne m'as pas donné de nouvelles et c'est à peine si tu réponds quand j'écris

Moi : écoute chéri cela n'a rien à voir avec toi. Je t'aime tu le sais. Mais on ne peut plus continuer ensemble

Oliver : non mais qu'est ce qui t'arrive ?? C'est quoi cette décision ?? Je peux savoir pourquoi ?? Dit-il très contrarié

Moi : je suis vraiment désolée mon amour. Dis-je en pleure avant de raccrocher brusquement

Il essaya en vain de me rappeler, mais je ne décrochais plus.

Je sais que j'ai été très dur avec lui mais pour être honnête mes cauchemars ont commencé depuis que j'ai commencé à le fréquenter. Je l'aimais vraiment plus que tout mais avec le mariage qui approchait à grand pas, il fallait que je prenne mes distances avec lui. Je n'avais pas le courage de le lui avouer de peur que son regard puisse être méprisant et me hante toute ma vie, je savais qu'il allait me détester mais c'était mieux comme cela. Je ne peux pas tourner le dos à ma famille. Si mon père dit que je dois me marier avec ce Hervé certainement c'est le meilleur choix pour moi.

Deux jours plus tard nous les parents et moi sommes allés accompagner Ben à l'aéroport. Les au revoir et a très bientôt nous rendaient triste et moi encore plus mais bon cette tristesse était un mal nécessaire. Après qu'on ce soit séparé il avait pris place dans l'avion, nous sommes restés jusqu'à ce que l'avion décolle puis nous sommes rentrés à la maison. Il nous avait appelé trois heures plus tard qu'il est très bien arrivé, nous nous étions bien évidemment réjouis de cette nouvelle...

Il ne manquait plus qu'une semaine trois jours pour que mon mariage ait lieu. Le temps que cela arrive, chacun vaquait paisiblement à ses occupations. Ma mère était plus affolée que moi, et plus stressée on dirait que c'était son mariage. Elle passait des coups de fils par ci, les coups de fils par la et faisait le nécessaire pour que le mariage soit un grand événement à la hauteur, d'une famille comme la nôtre.

Le jour-j était enfin arrivé, ma maquilleuse faisait son travail pour que je sois la plus belle des mariés que la terre n'ait jamais connus, ceci sous les ordres de mon père. 2h30 plus tard j'étais déjà marier à Hervé, on s'était dit oui pour le meilleur et pour le pire.

Le pire je ne vais jamais oublier le jour que le maire a prononcé ce mot.

Tout le monde semblait se réjouir tandis que moi je n'aurai jamais imaginé être aussi triste un jour aussi important de ma vie. Durant la soirée je m'ennuyais à mourir au point d'aller prendre de l'air à l'extérieur. Pendant que je prenais de l'air j'avais aperçu Oliver dans les parages et je m'étais rapprocher de lui.

Oliver : comme ça tu m'as largué pour un homme qui peut avoir l'âge de ton père ? C'est pour l’argent Emi ? Être pauvre c'est un péché pour vous ?

Moi : ce n'est pas ce que tu crois, je n'ai pas eu le choix. C'était la décision de mes parents

Oliver : on a toujours le choix Emi. Tu as choisi le mensonge, tu n'as même pas eu la décence de m'en parler ?? Et moi qui pensais qu'on se comprenais. Tu me déçois Émilie

Moi : (laissant une larme s'échapper de mes yeux) je suis toujours celle que tu as connu. Je suis désolée pardonne-moi Oliver pardonne-moi

J'avais vraiment choisi le mensonge et la vérité me rattrapait.

Pendant que je continuais de le supplier mon époux vint me rejoindre

Hervé : il y a un problème jeune homme ?

Oliver : non monsieur aucun je suis juste venu souhaiter un heureux mariage à ma camarade.

Hervé : merci. J'ai beaucoup de chance de l'avoir comme épouse.

Dit-il en me faisant un bisou

Oliver : je dois rentrer. Profitez bien de votre mariage et soyez heureux (dit-il avant de repartir.)

Le regard qu'il m'avait lancé est celui que je voulais éviter dès le départ. Je commençais déjà à regretter de n'avoir pas tenu tête à mon père pour pouvoir éviter ce mariage. Mais le mal était déjà fait. Cette journée de mariage m'avait paru être une éternité. Le lendemain mes valises étaient prêtes. Pendant que mon époux m’attendait à l'extérieur, j'étais allé chercher mes parents dans leur chambre pour leur dire aurevoir. Arrivé près de la porte, j'avais constaté qu'elle était fermée à clé... Et les pleures de ma mère de l'intérieur attira mon attention. Curieuse comme j'étais je me suis rapproché de plus près pour écouter ce qui se disais à l'intérieur.

Ma mère : tu me dégoûtes Robert, si j'ai supporté vivre avec toi pendant toutes ces années, c'était pour me rassurer que tu ne fasses pas de mal à mes enfants.

Mon père : à ta bâtarde tu veux dire. Écoute estime toi heureuse que j'ai digéré le fait que tu m'aie trompé au point de tomber enceinte

J'étais perdu dans cette discussion je me demandais bien qui est cette enfant dont ma mère était tombée enceinte et pourquoi disait-elle qu'elle avait peur de mon père.

Ma mère : c'est ta faute si je suis allée voir ailleurs, tu ne m'as jamais traité comme une femme. C'est par peur que je continue de rester avec toi.

Mon père : une vraie femme ne trompe pas son mari. Je suis bien contente que ta bâtarde d'Emilie se soit marié. Elle va libérer ma maison et elle a intérêt à être droite parce que son mari est pire que moi hahaha

Vous pouvez imaginer le choc que j'ai eu en écoutant cela

Moi : moi Émilie bâtarde ?? Suis-je le fruit de l'infidélité de ma mère ?

A suivre...