FEMME AFFLIGÉE

Chapitre 3

Je n'arrivais pas à concevoir le fait d'être le fruit de l'infidélité de ma mère. Et personne n'avait songé à m'en parler, même pas ma mère. La colère que je ressentais me faisait verser des larmes. C'était le klaxon de la voiture de mon époux qui m'avait fait redescendre sur terre. J'essayais de filer en douce pour ne pas me faire remarquer, et sans m'en rendre compte j'avais fait tomber le pot de fleur qui était a l'entrée de leur chambre.

Mon père : qui est la ?? Sortant de sa chambre.

Moi : (la voix tremblante) c'est moi papa je suis venu vous dire au-revoir.

Ma mère : pourquoi pleures-tu ma chérie ?

Moi : pour rien maman, c'est juste que tu me manques déjà

Mon père : elle a certainement écouté notre conversation. Tu sais quoi jeune fille si tu veux des explications demande à ta mère.

Dit-il en me laissant seule avec ma mère.

Je ne pouvais pas croire que tout ce qu'il trouve à me dire c'est demande à ta mère. Mais puisque j'étais avec ma mère: j'avais besoin d'une réponse.

Moi : je vais te poser une seule question maman, et stp je veux la réponse. Qui est mon père biologique ??

Ma mère : il t'a abandonné et n'a pas voulu te connaître. Depuis lors je n'ai plus des nouvelles de lui

Moi : merci.

Disais-je le dos tourné

Ma mère : Pardonne-moi ma chérie de t'avoir caché une telle chose. Je l'ai fait dans ton intérêt...

Moi: j'espère ne plus jamais te revoir. Comment tu as pu me cacher cela ?? Est-ce la raison pour laquelle il m'a toujours regardé comme un déchet ?

Et tout ça devant toi sans que tu ne lèves le petit doigt

Ma mère : tout est de ma faute mon bb pardonne-moi.

Disait-elle les yeux larmoyants

Moi : je comprends maintenant pourquoi vous ne m'avez jamais aimé.

Ma mère : non ma puce ce n'est pas vrai je t'ai toujours aimé tes frères et toi.

Moi : mes frères tu dis??

Ma mère : en fait je voulais dire ton frère Ben.

Dit-elle en essuyant les larmes de mon visage.

J'avais vite fait de dégager ses mains de mon visage et je lui avais tourné le dos je voulais disparaître pour ne plus ressentir cette douleur.

Je n'arrivais pas à croire que mes propres parents aient fait ça, c'est que mon père n'a pas toujours été un ange pour moi, mais tout ça à cause d'une erreur qui a été causé avant ma naissance

Ma seule option était de filer en vitesse avec mon époux pour essayer d'être heureuse. Ma mère me suppliait de revenir, mais je n'étais pas prête à lui pardonner ce mensonge. J'avais rejoint mon époux à l'extérieur et j'étais entrée directement dans la voiture.

Moi : je vous déteste tout les deux, m'adressant à mon père.

Mon père : c'est réciproque très chère.

J'étais dévasté face à la réaction de mon père. Il m'a méprisé toutes ces années parce que je lui rappelais l'infidélité de ma mère, mais je n'avais pas demandé à venir au Monde et pourquoi me punir moi pour l'erreur de ma mère ? Je me posais toutes ces questions et j'espérais que mon époux prenne ma défense. Mais non il faisait la sourde oreille, et continuait de bavarder et de rire aux éclats avec mon père. Quand ils ont fini, mon époux m’avait rejoint dans la voiture et avait démarré le moteur en direction de Limbé. Durant tout le trajet je ne cessais de pleurer espérant que monsieur me console. Mais plus je pleurais plus il augmentait le volume pour écouter ses sons. Ce mariage commence plutôt bien me disais-je intérieurement avec tellement de dégoût. Je le regardais chansonner et cela me mettait hors de moi. J'avais donc baissé le volume de la musique Avant de m'adresser chez lui.

Moi : tu fais semblant de ne pas voir ma douleur ou bien ??

Hervé : écoute, je n'ai rien à voir avec vos histoires de famille et en plus tu n’es pas la seule enfant sur terre a être le fruit d'une infidélité.

Moi : et comment es ce que tu sais ça ??

Hervé : je le sais c'est tout.

Dit- il en remettant le volume de sa musique.

Comment pouvait-il être au courant de cela ?? Me demandais-je intérieurement. À ma connaissance, mon père ne lui en avait pas parlé, je m'étais posé tellement de questions que mon cerveau était fatigué, j'avais fini par m'endormir.

Arrivé nous avons eu un double éclatement de pneus

Moi : on va faire comment pour remplacer ces pneus ? il n'y a pas de Michelin ici

Hervé : non j'ai le numéro du meilleur Michelin de tout Douala il a toutes les dimensions des pneus, c'est mon homonyme Hervé pneu, il est situé a l'axe lourd Bepanda

C'est ainsi en quelques secondes Hervé pneu était déjà là pour remplacer les pneus

Si vous aussi, vous Avez les problèmes de pneus vous pouvez conctater Hervé pneu au (656352427)

Nous avons encore roulé pendant environs 1h30, et nous sommes finalement arrivés dans une belle et grande maison. Il m'avait fait faire le tour de toutes les pièces et s'était arrêté devant une autre pièce

Hervé : cette pièce tu ne dois jamais l'ouvrir. Sous aucun prétexte

Moi : et je peux savoir pourquoi s'il te plaît

Hervé : ne pose pas de questions. Obéis simplement.

Moi : ok. Lui avais-je répondu en regagnant la chambre qu'il m'avait présenté comme étant la nôtre.

J'étais sous la douche entrain de prendre un bain lorsque j'avais senti les mains posées sur moi entrain de me caresser. J'avais sursauté en rinçant la mousse qui était sur mon visage avant de voir que c'était Hervé. J'avais rapidement repoussé ses mains de mon corps et je m'étais recouverte d'une serviette.

Hervé : j'ai envie de toi bb

Moi : laisse-moi un peu de temps s'il te plaît. J'ai besoin de sentir que je t'aime avant de passer a l'acte.

Hervé : et de combien de temps parles-tu. Un mois, 6mois, deux ans?? Dit-il un peu en colère.

Moi : j'en sais rien. Peut-être plus... S'il te plaît ne me force pas.

Il m'avait regardé dans les yeux avec cet air déçu et avait regagné la sortie en frappant la porte avec fureur...

Trois mois s'étaient déjà écroulés, je faisais l'effort d'être la meilleure femme au foyer puisque, mon époux mavait formellement interdit de continuer l'école ou même de travailler. On vivait dans le luxe et le confort. Selon lui il gagnait assez pour prendre soin de moi. Et comme mon père il était propriétaire de plusieurs entreprises... je faisais beaucoup d'efforts pour l'aimer mais je n'y arrivais pas. Le visage d'Oliver m'avait traversé la tête un moment et je m'étais souvenu que depuis notre séparation je n'avais plus eu de couche de nuits et je n'avais plus fait des mauvais rêves...

J'étais entrain de lire une chronique de LOVE KING STORY lorsque l'arrivée de mon époux me fit le rejoindre à l'extérieur. Comme d'habitude je l'ai accueilli et je l'avais débarrassé de sa mallette et pendant qu'il prenait sa douche je rangeais ses effets. Accidentellement j'avais fait Tomber de son sac un anneau en diamant. J'étais entrain d'admirer la beauté de ce diamant lorsque j'avais eu l'impression d'être hypnotisé puisque je n'arrivais plus à effectuer un seul mouvement. Je ne m'étais pas rendu compte à quel moment la bague avait glissé de ma main et était sur le point de tomber lorsque Hervé fit un plongeon pour la rattraper.

Hervé : qui t'as autorisé à fouiller dans mes affaires dit-il très furieux en me faisant redescendre sur terre

Moi: je suis désolée je n'ai pas fait renverser ton sac consciemment

Hervé : donc comme ça tu avais déjà renversé pour une première fois ?? Tu sais dans quel genre de problème tu viens de me mettre ? Dit-il en me secouant

Moi : aïe laisse-moi tranquille je te dis que je n'ai pas fait exprès. Ce n'est qu'une simple bague sans importance

C'est avec une gifle bien appliquée qu'il me faisait savoir que cette bague a bien plus de valeur que je n'en aurai jamais a ses yeux

Moi : c'est pour une bague insignifiante que tu me frappes?? Comment peux-tu me dire à moi ta femme que cette pacotille a plus de valeur que moi?

Il ne m'avait pas répondu, je l'avais laissé seul dans la chambre et j'étais sortie digérer la paire de claque que je venais de recevoir... je me lamentais en appliquant une glace sur ma joue. Après une trentaine de minutes de lamentations et de réflexions, je me rendais compte de l'erreur que j'avais commise en fouillant dans des affaires qui n'étaient pas les miennes, et à ce moment je lui avais donné raison. Pour me faire pardonner j'étais entré à la cuisine faire son plat préféré.L ‘ okok avec le manioc.

Une fois le repas prêt, j'avais dressé la table et j'étais allé le chercher dans la chambre et à mon arrivée il n'y était pas. J'avais vérifié au garage pour voir s'il était sorti mais toutes ses voitures étaient garées. Le gardien m'avait fait savoir que monsieur n'est pas ressorti. Je l'avais appelé dans toute la maison et même au téléphone mais sans succès puis j'avais décidé de le chercher dans toutes les pièces de la maison. Déjà plusieurs pièces fouillées mais aucun résultat. Je m'étais arrêté prés de la pièce dans laquelle il m'avait interdit l'accès, la lumière allumée a l'intérieur et les bruits bizarres qui en sortaient avaient attiré mon attention.

Une partie de moi me mettait la pression d'ouvrir cette pièce et une autre me disait le contraire. Vu que j'avais déjà assez créé de problème en prenant la bague, j'avais opté de ne pas ouvrir la porte. Je me disais que cette chambre devait contenir de vieux objets et que certainement ce sont les souris qui doivent être entrain d'y faire les bruits. Après avoir cherché en vain. J'avais regagné ma chambre en attendant qu'il daigne faire son apparition... Il était arrivé quelques minutes plus tard dans un état en plus colérique que tout à l'heure. Le regard qu'il me lançait me terrifiait au point où j'avais la tête baissée quand je m'adressais à Lui.

Moi : je t'ai cherché dans toute la maison. Où étais-tu ?

Hervé : comme ça tu me surveilles maintenant ?

Moi : je suis désolée c'est juste que j'étais inquiète. J'ai déjà dressé la table tu peux venir dîner

Hervé : je n'ai pas faim.

Moi : je suis désolée pour tout a l'heure je ne savais pas que cette bague Avait une telle importance a tes yeux.

Hervé : j'ai besoin d'autres choses.

Moi : dis-moi Quoi ? Je ferai tout ce que tu veux si ça peut faire en sorte que tu me pardonnes.

J'avais la tête baissée Quant je m'adressais à lui. Je ne sais à quel moment il était déjà près de moi et m'avait soulevé le menton il avait essayé de m'embrasser mais j'avais retourné la tête

Moi: s'il te plaît autres choses. Tu sais bien que je ne t'aime pas encore j'ai besoin de temps s'il te plaît. dis-je en le suppliant.

Il était déjà entrain de me caresser le fessier et m'avait brutalement balancé sur le lit. Je criais en le suppliant de me laisser tranquille. Je m'étais débattu de toutes mes forces et je m'étais libérée de ses griffes en lui donnant un coup de pied sur le ventre.

Pendant qu'il criait de douleur j'essayais d'ouvrir la porte pour regagner l'extérieur... C'est par un v*****t coup de pied qu'il avait refermé la porte. Puis il m'avait porté brutalement et m'avait balancé sur le lit... à force de me débattre sans succès, j'avais fini par céder malgré moi... J'étais couchée sur ce lit sans force et je l'avais laissé se faire plaisir. La douleur était intense puisqu'il ne tenait pas compte du fait que c'était ma première fois. Au lieu d'hurler de plaisir j'hurlais de douleur. Ses va et vient étaient brutaux, sans aucune pitié. Cette douleur m'avais finalement fait perdre connaissance

Désolé du retard c'est la faute a enéo trois sa

A suivre...