J'avais repris connaissance après et monsieur n'était pas à mes côtés. Je me posais sans cesse de multiples questions sur son comportement et je n'arrivais à trouver aucune réponse qui puisse donner un sens à une telle horreur. J'avais réuni le peu de force que j'avais encore en moi, afin de pouvoir me lever pour aller prendre une douche bien froide... Le drap sur lequel j'étais couchée était recouvert de sang, c'était certainement à cause de mon hymen qu'on avait sauvagement déchiré. J’avais retiré le drap et je m'étais dirigé dans la douche question de prendre un bain. J'avais du mal à marcher et c'était encore pire quand je me nettoyais. J'avais malgré ma lenteur pris ma douche qui m'avait d'ailleurs fait beaucoup de bien... C'est assise sur mon lit l'oreiller serré contre moi, je pleurais amèrement, en me demandant ce que j'ai fait de si grave à mon époux pour qu'il puisse me traiter de la sorte. Il avait versé son plein d'énergie sur moi avec une cruauté sans limite. J'avais besoin de parler de cette expérience traumatisante a quelqu'un, puisque mon frère Ben était injoignable, j'avais décidé de me tourner vers ma mère malgré le fait que j'étais en colère contre elle.
J'avais pris le téléphone et j'avais composé le numéro de ma mère et elle n'avait pas hésité a décroché.
#TELEPHONE
Moi : allô maman ??
Disais-je en pleure
Ma mère : ma chérie ? Pourquoi pleures-tu ??
Moi : viens me chercher maman s'il te plaît. Je ne veux plus de ce mariage, je n'en peux plus.
Ma mère : calme-toi ma fille. Que s'est-il passé
Moi : c'est un animal maman
Disais-je en pleurant a chaude larme.
Me mère : écoute ma fille... Prend le temps de causer avec ton époux, peut-être qu'il avait passé une mauvaise journée. Je suis certaine qu'il est déjà en train de regretter le geste qu'il vient de poser
Moi : maman stp viens me chercher
Ma mère : tous les couples ont des problèmes Et...
Moi : il m'a v***é maman.
Disais-je en criant pour me faire bien entendre par ma mère.
Ma mère : mais c'est ton mari ma fille. Comment peut-il te v****r ? Écoute aucun couple n'est parfait. Sois forte ma chérie et essaye de surmonter vos problèmes
J'étais encore au téléphone quand Hervé avait fait son entrée Dans la chambre. J'avais immédiatement raccroché vu le regard avec lequel il me foudroyait.
Il était venu se coucher le dos tourné et sans dire un seul mot.
Moi : Hervé, on peut parler s'il te plaît ??
Hervé : je n'ai rien à te dire madame.
Moi : vraiment ??? Tu m'as déchiré la partie intime sans aucune raison et tu oses me dire que tu n'as rien à dire ??
Hervé : tout ce qui est arrivé c'est de ta faute. Et je n'ai pas l'intention de m'en excuser.
Moi : quel genre d'homme es-tu ?? Que t'ai-je fait ??
Hervé : va demander cela a ton père.
Moi : qu'est-ce que mon père a avoir avec la façon dont je tu me traites ??
Hervé : Émilie j'ai besoin de dormir donc arrête de bavarder dans mes oreilles ok ?
Cette façon de parler m'avais révolté et je m'étais mis à le crier dessus, je le secouais et je l'empêchais de dormir pour qu'il réponde à mes questions... Jusqu'au aujourd'hui je continue de regretter d'avoir haussé le ton avec lui ce soir là parce qu'après j'en avais vu de toutes les couleurs.
Mes cris l'avaient mis très en colère au point où il m'avait porté et emmené dans la chambre froide de la maison dans laquelle on stockait les viandes poissons, fruits pour que cela ne pourrisse pas. Puis il avait refermé de l'extérieur et s'en était allé. J'essayais tant bien que mal de me débattre pour trouver une sortie autres que l'entré principal. Je parvenais à supporter le froid au début mais avec le temps je commençais à perdre mes forces. J'étais assise par terre, et je guettais dans tous les coins pour voir s'il y a une échappatoire. À cet instant précis je pensais à ben
Moi : ben, ben ou es-tu ??
Disais-je en grelotant. Ben j'ai besoin de toi.
Au moment où j'avais le plus besoin de mon frère, il n'était pas là. Et le pire c'était qu'il était injoignable et c'était impossible pour moi de savoir s'il va bien ou pas... Je commençais à me sentir sèche. À cet instant j'avais fait une prière demandant à Dieu de me sortir vivante de cette chambre froide... Puisque Je sentais la mort venir petit à petit. Je luttais de toutes mes forces pour ne pas succomber et subitement plus rien.
Je m'étais réveillée auprès de la cheminée avec une chaleur intense qui me pénétrait. Je sentais mes forces me revenir peu à peu. Puis je m'étais souvenu que Dieu avait exaucé ma prière. J'étais bien vivante. Pendant que je profitais paisiblement de cette chaleur, Hervé avait pris place à mes côtés avec un plat de nourriture qu'il avait posé devant moi. Chose qui m'avait énormément surprise
Moi : pourquoi es ce que tu ne m'as pas laissé mourir ??
Hervé : parce que c'est moi qui vais décider Du jour que tu vas mourir
Moi : m***e je N'en croyais pas mes oreilles,
Comment peut-il être aussi froid et sans cœur. Je ne pouvais pas le laisser gagner, raison pour laquelle j'avais riposté.
Moi : soit en sûr que si tu ne me tues pas avant, c'est moi qui le ferais.
Hervé : c'est une menace ou bien une mise en garde ??
Moi : c'est une promesse.
Hervé : comme si j'avais peur de toi. Vas-y mange
Moi : comment savoir que cela n'est pas empoisonné ??
Hervé : c'est toi qui as besoin de prendre des forces, fais-en ce que tu veux. Je te conseille de bien manger pour prendre rapidement des forces. Je reçois les invités ici demain et c'est toi qui te chargeras du dîner. Ils vont rester avec nous pendant quelques temps.
Quel enfoiré celui-là avais-je dit dans mon cœur... Pendant que je mangeais il était assis la et me regardait faire. Mon téléphone était en train de sonner. Et lorsque je m'étais levé pour prendre il m'en avait empêché.
Moi : rend moi mon téléphone s'il te plaît.
Hervé : hohhhh tu veux que je te le rende pour que tu pleurniches dans les oreilles de qui déjà ?? Dit-il en regardant le nom qui était affiché sur l'écran de mon téléphone... hahhh oui Ben dit- il avec un sourire moqueur
Et écoutant le nom de ben j'avais sorti un ouf de soulagement.
Moi : rend le moi s'il te plaît c'est mon frère ça fait tellement longtemps qu'on ne s'est pas vu ni parlé. S'il te plaît
Hervé : non. Je confisque ton téléphone et a parti d'aujourd'hui si tu veux passer un appel tu demanderas mon avis et je te donnerai le mien
Dit-il en renvoyant l'appel.
Moi : ok. S'il te plaît permet moi de passer cet appel à mon frère et la prochaine fois je demanderai ton avis et ton téléphone.
Hervé : ce que je viens de dire prend effet immédiatement.
Dit-il en retirant la puce de mon téléphone et en la broyant.
Dorénavant tu ne pourras causer qu'avec ton père ou ta mère et ceci par le biais de mon portable es ce clair ??
Moi : tout à fait clair.
Hervé : voilà j'aime quand tu m'obéis comme un petit toutou
Je n'avais pas la force de discuter puisque je ne voulais plus courir le risque de voir la mort en face en me retrouvant dans cette chambre froide... Le fait de n'avoir pas pu causer avec mon frère m'avait rendu triste et m'avait fait perdre l'appétit. Je l'avais laissé seule dans la pièce et j'étais allé me coucher dans la chambre d'amis puisque le simple fait de rester avec lui me répugnait. Une fois couchée dans cette chambre je priais le ciel de me faire sortir de cet enfer, je réfléchissais à toutes les façons possibles de contacter mon frère, mais je ne trouvais aucune solution, c'est dans les pleurs que j'avais finalement trouvé le sommeil.
Le lendemain matin j'avais du mal à ouvrir mes yeux parce que j'avais beaucoup pleuré la veille. Comme tous les jours je suis allée vaquer à mes occupations , puis j'ai préparé et servi le petit déjeuner. À table régnait un silence de cimetière, que Hervé décida de rompre...
Hervé : Le dîner de ce soir doit être prête avant 18h.
Moi : ok.
Hervé : tout doit être parfait
Moi. Ok.
Hervé : Ce sont mes cousins et ma cousine qui viennent de l'étranger. Donc j'aurais besoin que tu te face toute belle pour les accueillir
Moi : ok.
Hervé : (frappant la table avec brutalité.) C'est quoi cette façon de répondre ?? On dit oui chéri.
Moi : oui chéri.
Hervé : tu as besoin de quoi pour que tout soit parfait pour ce soir ??
Moi : oui chéri.
Cette réponse l’avait contrarié puis il s'était levé avec fureur
Hervé : tu as intérêt à ce que tout soit parfait.
Disait-il en regagnant l'extérieur. J'avais juste entendu sa voiture démarrer. C’était le signe qu'il avait quitté la maison.
Puisque je n'avais pas droit à la moindre erreur, J'avais tout fait, tout préparé dans les moindres détails. Aux environs de 17h j'avais déjà fini de tout arranger. Je ne voulais plus avoir le moindre problème avec Hervé. Je ne voulais pas que son côté animal me coûte la vie. Je m'étais allongé question de me reposer un peu la tête. J'étais sur le point de m'endormir lorsque les bruits des voitures m'avais fait sortir de ma somnolence.
Monsieur était enfin rentré il était accompagné de deux jeunes hommes et d'une très belle femme, j'avais fait l'effort de masquer ma tristesse en les accueillant avec le plus grand sourire possible. Hervé quant à lui faisait les présentations
Hervé : mon amour, voici Brice et Fabrice mes cousins et Orlane ma cousine
Moi: soyez les bienvenus chez nous
Eux: merci
Moi: entrez je vous en prie. Leur avais-je demandé par un signe de la main.
Brice et Fabrice étaient de jeunes garçons qui semblaient être plutôt calme, ne dit-on pas que l'eau calme est toujours profonde ?
Orlane était une jeune femme d'environs 25 ans de hteint noir africain, sa peau semblait si bien nourrie que son secret ne pouvait être autre que l'huile d'avocat. Cette huile bio et ses bienfaits
(oui c'est la pub et puis quoi ?)
Je leur avais fait entrer et pendant qu'il se douchait je dressais la table. Le dîner s'était bien passé, malgré le fait que je n'avais pas apprécié certains sous-entendu et certains comportements venant de ses cousins. Après le dîner chacun a avait regagné sa chambre respective. J'étais assise au salon et je m'échangeais les idées en visionnant, lorsque je fus interrompu par Hervé.
Hervé : tu vas faire quelque chose pour moi
Moi : quoi donc ??
Hervé : mes cousins ont besoin d'un peu d'intimité avec toi.
Moi : et de quel genre d'intimité s'agit-il ??
Hervé : comment ça quel genre d'intimité ?? Je parle chinois ou tu fais juste semblant de ne rien comprendre ?
Moi : attend tu es en train de me demander de coucher avec tes cousins ??
A suivre...