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L'IMAM ET LA PROSTITUÉE

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L'IMAM ET LA PROSTITUÉE

Dans une ville où les apparences dictent les jugements, le destin improbable réunit deux âmes brisées : Aziz, un imam à la foi inébranlable mais rongé par des doutes intimes, et Ndella, surnommée Bella, une femme perdue dans l’obscurité d’une vie qu’elle n’a pas choisie.

Lorsqu’Aziz croise son chemin, il voit en elle plus qu’une femme à la dérive. Animé par une compassion rare, il lui tend une main, offrant une chance de rédemption là où il n’y avait qu’un abîme. Mais Ndella, enfermée dans ses peurs et ses chaînes invisibles, lutte contre l’attrait d’un avenir incertain face à la sécurité de son présent chaotique.

Entre espoir et résignation, tentations et sacrifices, leur lien évolue lentement, brisant les barrières des préjugés et éveillant des émotions interdites. Aziz et Ndella se découvrent dans des échanges d’une intensité bouleversante, où chaque mot peut être une lumière ou une ombre.

Mais le chemin vers la rédemption n’est jamais simple. Entre les choix déchirants de Ndella, les dilemmes moraux d’Aziz, et une société prête à condamner leur union, L'IMAM ET LA PROSTITUÉE est une histoire poignante qui explore les thèmes du pardon, de l’amour, et du courage de changer.

Une romance intense et spirituelle qui montre que, même dans l’obscurité, il existe une lumière pour ceux qui osent la chercher.

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prologue
Prologue : La rencontre Le taxi s’arrêta dans un crissement léger devant une imposante façade illuminée. Ndella leva les yeux, figée un instant. L’hôtel qui se dressait devant elle dégageait une élégance rare. Les vitres teintées scintillaient sous l’éclat tamisé des lumières, tandis qu’une large porte tournante, encadrée de colonnes en marbre blanc, s’ouvrait et se fermait avec une fluidité presque hypnotique. Dans ce quartier isolé, loin de l’agitation des grandes artères, le silence était presque oppressant. Inspirant profondément, Ndella passa une main sur ses cheveux parfaitement coiffés. Elle descendit du taxi avec une grâce naturelle, ses talons aiguilles frappant légèrement le pavé. Une brise fraîche souleva un pan de sa robe noire en satin, qui épousait ses courbes avec subtilité, sans provocation. Ses lèvres rouge carmin esquissèrent un sourire assuré alors qu’elle jetait un rapide coup d’œil à son reflet dans la vitre du taxi. Elle tendit un billet au chauffeur. Ndella : « Gardez la monnaie. » Son sac à main glissa sur son épaule tandis qu’elle se dirigeait vers l’entrée de l’hôtel. L’endroit était étrangement calme, presque trop parfait. En poussant les lourdes portes, elle fut enveloppée par une bouffée d’air conditionné mêlée à un subtil parfum de bois et de lavande. L’intérieur de l’hôtel était somptueux : un mélange de luxe discret et de modernité. Le sol en marbre reflétait les éclats cristallins des lustres suspendus au plafond, et chaque pas de Ndella résonnait doucement dans le vaste hall. Elle se sentit un instant petite, presque insignifiante dans ce décor majestueux, mais son assurance reprit rapidement le dessus. Un réceptionniste en costume impeccable l’accueillit avec un sourire professionnel. Son regard neutre semblait calibré pour ne trahir aucune émotion. Réceptionniste : « Bonsoir, madame Sy ? » Ndella : « En effet. » Il lui tendit une carte magnétique avec un sourire contrôlé. Réceptionniste : « Suite 407. L’ascenseur est à votre droite. Bonne soirée. » Elle hocha la tête sans répondre, récupéra la carte et avança, ses talons claquant légèrement sur le marbre. Dans l’ascenseur bordé de miroirs dorés, une lumière douce éclairait l’intérieur. En y entrant, elle s’observa brièvement, ajustant une mèche rebelle. Ndella (pensée) : « Un client spécial… C’est tout ce qu’ils ont dit. Pourquoi ai-je l’impression que ce soir est différent ? » Les portes se fermèrent, et l’ascenseur s’éleva sans bruit. Les chiffres défilèrent lentement, et elle serra légèrement son sac, un geste qu’elle ne faisait jamais. Habituellement, ses clients ne la déstabilisaient pas. Mais ici, dans cet endroit si éloigné de ses repères… Elle inspira profondément, chassa ses doutes et laissa un sourire se dessiner sur ses lèvres. Ndella (murmurant) : « Un homme reste un homme. » Quand les portes s’ouvrirent, un long couloir s’étendit devant elle, bordé de moquettes épaisses et de lumières dorées. Elle avança lentement, observant les détails : des cadres discrets accrochés aux murs, les chiffres dorés sur chaque porte. Le silence, presque pesant, la fit frissonner. Arrivée devant la porte 407, elle passa une main sur son collier fin, une amulette qu’elle portait en talisman. Avec un soupir léger, elle glissa la carte dans la fente. Une lumière verte s’alluma, et elle poussa la porte. L’intérieur de la suite baignait dans une semi-obscurité. Les rideaux lourds étaient tirés, et une lampe diffusait une lumière chaude et dorée. Ndella entra lentement, refermant la porte derrière elle. Ses talons s’enfoncèrent légèrement dans la moquette moelleuse. Elle s’arrêta un instant, observant l’espace : un immense canapé en cuir crème, une table basse en verre poli et une odeur subtile de musc flottant dans l’air. Déposant son sac sur une chaise, elle avança d’un pas, son regard balayant la pièce avec une curiosité professionnelle. Mais ce qui attira son attention, c’était l’homme assis près de la fenêtre, tourné de dos. Il était immobile, sa silhouette imposante baignant dans la lumière tamisée. Une djellaba blanche drapait ses épaules larges, et le contour de sa barbe soigneusement taillée était visible même de loin. Sa main reposait sur l’accoudoir, ornée d’une montre luxueuse qui scintillait faiblement. Elle esquissa un sourire confiant, prête à jouer son rôle. Ndella (doucement) : « Bonsoir. » L’homme ne répondit pas immédiatement. Il se leva lentement, se retournant pour lui faire face. Ndella retint son souffle. L’homme devant elle était d’une beauté frappante : grand, à la peau d’ébène lumineuse, ses yeux noirs perçants semblaient sonder son âme. Sa barbe, parfaitement taillée, encadrait des lèvres pleines et une mâchoire forte. Un frisson lui parcourut l’échine, mais elle retrouva rapidement contenance. Ndella (pensée) : « Rien à voir avec mes clients habituels… rien du tout. » Il inclina légèrement la tête, un geste empreint de courtoisie mais aussi d’autorité. Lui : « Vous êtes Ndella. » Sa voix, grave et posée, emplit la pièce avec une intensité qui la fit frissonner. Ndella esquissa un sourire doux, s’approchant d’un pas. Ses hanches ondulaient subtilement, son assurance intacte. Ndella : « En effet. Mais… je ne connais pas encore votre nom. » Lui : « Mon nom n’a pas d’importance pour l’instant. Ce soir, c’est vous qui m’intéressez. » Elle plissa légèrement les yeux, intriguée par sa réponse. Ndella : « Ah bon ? » Il ne répondit pas immédiatement, se contentant de la fixer avec une intensité presque déstabilisante. Elle se leva lentement, un sourire calculé sur les lèvres. Avec des gestes fluides, elle retira son chemisier, révélant un corsage en dentelle fine. Ndella : « Peut-être que je dois vous montrer ? » Elle commença à déambuler dans la pièce, jouant de son allure, mais il leva une main pour l’arrêter. Lui : « Non. Ça suffit. » Sa voix, bien que ferme, n’était ni brusque ni désagréable. Elle s’arrêta net, surprise, et le regarda avec une légère incompréhension dans les yeux. Ce ton, autoritaire mais calme, lui était étranger. Ndella sentit une légère chaleur envahir ses joues, mais elle ne détourna pas le regard. Ndella : « Alors, dites-moi… qu’attendez-vous de moi ? » Il esquissa un sourire subtil, presque imperceptible, mais suffisamment troublant pour la déstabiliser davantage. Lui : « Rien de ce que vous pensez. » Elle inclina légèrement la tête, jouant avec une mèche de ses cheveux, un sourire toujours accroché à ses lèvres. Ndella : « Vous êtes… différent. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. » Lui : « Différent comment ? » Sa voix, toujours aussi grave et posée, semblait peser chacun de ses mots. Ndella frissonna légèrement, mais son sourire ne faiblit pas. Ndella : « Vous savez… » Elle laissa sa phrase en suspens, jouant la carte du mystère. « Ce n’est pas ce que j’avais imaginé. » Lui : « Vous parlez comme si vous me connaissiez. » Elle éclata d’un rire léger, maîtrisé, bien que légèrement déstabilisée. Ndella : « En général, les hommes qui m’appellent ici cherchent quelque chose de… précis. » Un silence suivit, lourd, chargé d’une tension qu’elle n’arrivait pas à définir. Il la fixa, et ce regard semblait lire en elle comme dans un livre ouvert. Lui : « Et vous, Ndella ? Qu’est-ce que vous cherchez ? » Elle arqua un sourcil, déconcertée par sa question. Ndella : « Moi ? Je ne cherche rien. Je suis ici pour vous, pas pour moi. » Lui (doucement) : « Vraiment ? » Il n’y avait ni moquerie ni incrédulité dans son ton, mais une étrange curiosité. Elle tenta de détourner la conversation, comme elle le faisait toujours dans ce genre de situation. Ndella : « Alors… c’est quoi votre histoire ? Pourquoi m’avoir appelée ? » Il se leva. Sa stature imposante était encore plus marquante lorsqu’il était debout, et Ndella sentit son cœur s’accélérer légèrement. Il s’approcha lentement, mais garda une distance respectueuse. Lui : « Je voulais vous voir. Vous, pas une autre. » Ndella (avec un sourire en coin) : « Flatteur. Mais vous n’avez toujours pas répondu… Pourquoi moi ? » Il marcha jusqu’à la table basse, saisit une carafe et versa un verre d’eau. Mais il ne but pas tout de suite, laissant ses doigts entourer le verre comme s’il pesait sa réponse. Lui : « Peut-être que je voulais comprendre. » Elle éclata d’un rire léger, croisant les bras sur sa poitrine. Ndella : « Comprendre quoi ? » Il planta son regard dans le sien, une intensité presque troublante dans ses yeux sombres. Lui : « Pourquoi une femme comme vous… choisit cette vie. » Son sourire se figea une fraction de seconde. Mais elle se reprit rapidement, affichant un masque de malice et de professionnalisme. Ndella : « Pourquoi poser cette question ? Vous voulez une histoire tragique pour vous émouvoir ? Ou un conte pour vous endormir ? » Un sourire subtil effleura ses lèvres. Lui : « Peut-être que je cherche simplement… la vérité. » Le silence s’installa, lourd, chargé de quelque chose qu’elle n’arrivait pas à définir. Ndella sentit son assurance vaciller légèrement sous son regard perçant. Ndella : « Et si la vérité ne vous plaisait pas ? » Lui : « Ce n’est pas à vous de décider. » Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais il leva une main pour l’interrompre. Lui : « Restez. Ce soir, nous parlerons. Juste parler. » Ndella (curieuse) : « Parler de quoi ? » Il tourna son regard vers la baie vitrée, contemplant la ville scintillante au loin. Lui : « De ce que vous êtes. Et peut-être aussi… de ce que vous pourriez devenir. » Son visage restait impassible, mais ses yeux, eux, étaient un véritable mystère. Ndella le fixa longuement, troublée. Elle savait que cette nuit ne serait pas comme les autres. Pour la première fois depuis longtemps, elle, la femme invulnérable, se demanda si elle n’avait pas accepté quelque chose qui pourrait changer sa vie à jamais. --- L'IMAM ET LA PROSTITUÉE

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