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Captives des Cheyennes

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Une histoire d'amour naît entre Edwina Anderson, envahisseuse blanche enlevée par la tribu cheyenne, et Fils d'Aigle, chef de la tribu du peuple rouge.

En Amérique du Nord à la fin du siècle dernier, les guerres entre Indiens et envahisseurs blancs font rage. Au coeur de cette tourmente, deux femmes, Edwina Anderson et sa mère, Sharon seront enlevées par les Cheyennes à la suite de représailles. Sharon ne survivra pas à la dure vie des Peaux-Rouges, tandis qu’Edwina, après bien des souffrances, s’y adaptera. Elle découvrira une philosophie de vie basée sur la sagesse, et surtout elle trouvera l’amour en la personne de Fils d’Aigle le chef de la tribu. Grâce à cet amour passion, exclusif, elle reconnaîtra le bonheur et goûtera une nouvelle joie de vivre, mais en toile de fond se profile le génocide implacable du peuple rouge.

Plongez dans une romance hors du commun et découvrez, aux côtés d'Edwina, la vie des Peaux-Rouges, leur philosophie et leur sagesse.

EXTRAIT

–Tu prêtes toujours crédit à toutes sortes de ragots, en ce qui me concerne je n’en prends qu’un peu et laisse le reste.

–Veux-tu te taire Edwina, je te prie. Quelle insolence !

Edwina se tut, piquée au vif, ne désirant pas faire de scandale devant les militaires, mais ses yeux de jade brillaient d’une lueur mauvaise pour sa mère.

Tout le monde se regardait, gêné. Pourtant, aussi brusquement qu’elle était venue, sa fureur la quitta, car elle pensa soudain à son père. Et au bout d’un moment, elle dit d’un ton grave :

–Père n’est pas coupable de ce qui est arrivé et il va peut-être le payer de sa vie.

–En effet, affirma le caporal Vanders, mais Fils d’Aigle, lui, est persuadé du contraire. Il faut le comprendre, les soldats du fort sont devenus ses ennemis et votre père, madame Anderson, plus que quiconque est visé, car le chef indien l’estimait énormément. C’était son ami. Pour lui c’est une trahison.

Les quatre femmes échangèrent un regard attristé, se retrouvant dans un réciproque sentiment d’amour envers le général Douglas.

Leslie songeant à son fiancé, émit d’une voix inquiète :

–Ils vont peut-être être tous tués, nous ne les reverrons plus, c’est affreux !

–Ne sois pas si pessimiste, ma chérie, répondit doucement Sharon qui se voulait rassurante, les hommes ne sont pas très nombreux au fort, dans les deux cents environ, mais ils disposent d’un armement récent et d’une quantité suffisante de munitions qui mettront fin rapidement et radicalement aux assauts de ces sauvages, n’est-ce pas caporal ?

A PROPOS DE L'AUTEUR

Annie Gaborit a 62 ans et réside près de Royan. Atteinte de myopathie de longue date, l'écriture est la meilleure des thérapies et lui apporte l'évasion dont elle a besoin.

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La chute de Fort Adams
La chute de Fort AdamsTrois jours ! Trois jours harassants pour les hommes du général Marck Douglas, commandant le cinquième régiment de cavalerie de l’armée des États-Unis à Fort Adams dans le Wyoming. Trois jours que les Cheyennes assaillaient sans relâche la garnison. À part de brèves trêves la journée, ils revenaient chaque fois plus nombreux, semblait-il, résolus à les exterminer tous. Le fort étant complètement encerclé, leurs effroyables cris de guerre, leurs « sassakoués », résonnaient douloureusement aux oreilles des derniers soldats qui tenaient encore. Les nuits s’avérant être les seuls réels moments d’arrêt à leurs impitoyables assauts. Héroïquement le fort résistait. Partout où le regard se portait, c’était une vision de cauchemar. Des cadavres ensanglantés, criblés de balles, percés de flèches, gisaient sur le sol de la cour du fort comme des pantins disloqués. Sur le chemin de ronde, ils s’entassaient les uns contre les autres. Les blessés restaient sans soins, baignant dans leur sang. Le temps manquait pour s’occuper convenablement d’eux. Leurs cris épouvantables mêlés aux râles des agonisants se fondaient dans la fusillade sans discontinuer. L’odeur de sang et de mort prenait à la gorge. La chaleur était accablante, et les vautours, attirés par le charnier, tournoyaient en grands vols noirs au-dessus. Les attaques violentes des Indiens et leurs replis soudains pour incessamment revenir, mettaient les nerfs des hommes à rude épreuve. En haut du mirador, le corps de la sentinelle renversé sur la balustrade, menaçait de s’écraser au sol d’une minute à l’autre. Les militaires vivaient isolés, en nombre restreint, Fort Adams étant situé au cœur d’une verte contrée parsemée de lacs, de forêts, de prairies, paradis pour les animaux mais désertée de toute vie humaine à des miles à la ronde. Casper City, ville la plus proche se trouvant à quatre jours de cheval, ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. Mais en ce matin de juillet, le fort rendit les armes, la mitraille se tut, et c’est dans une immense clameur que les sauvages se ruèrent à l’intérieur, escaladant les murs d’enceinte en rondins, défonçant le portail en bois de l’entrée. Bientôt, tel un flot tumultueux, ce fut un déferlement de barbares emplumés, féroces, couverts de peintures de guerre.

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