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Miss intrépide

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Jeune fille intrepide en pleine péripétie de la vie courante . Elle sera rejettée par sa famille et torturée par sa mère adoptive. Si son adolescence n'est pas de tout répos, sa vie aldulte est un enchainemement catastrophique relaté dans une pointe d' humour dramatique.

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À l'école de Dieu
Je suis née à foumban tout près du magnifique palais du royaume Bamoun. Je m’appelle Aicha. Ma ville est situé à l'ouest Cameroun dans le departement du noun. Ici tout le mode connait forcement tout le monde. Mes parents et moi habitons le quartier de Njinka precisement au lieu dit Makep. Ce matin à 10 heures dans mon petit quartier de la ville de Foumban : - Aicha ohh! Ca c’est ma maman qui m’appelle - Maa - On va faire le "kanaah" ce soir avec un peu de gombo viens prendre 500 francs pour le marché je dois sortir - Ok j'arrive Tiens voila je gère comment? - Achète le" Kanaah" (petit poisson fumé) de 200, le gombo de 100 un peu d'huile rouge de 150 et la tomate de 50 tiens voila 25 pour le cube - D'accord maa - je te connais ne vas jouer avec l'argent la, va d'abord au marché ensuite rentre garder tes courses et le reste d’argent avant d’aller jouer. - ok maa Ma mère c'est un bout de femme de 1 m 60 à peine, mince elle a déjà 5 enfants mais on dirait quelle a à peine 18 ans. Elle a 28 ans en réalité, marié depuis l’âge de 14 ou 15 ans à mon père. Oh oh surtout pas de cris mon père n'est pas un pédophile loin de la il est l'homme le plus merveilleux du monde, C'est le papa parfait. Je suis issue d'une famille m*******e mon père s'est marié à 26 ans avec ma mère, ses sœurs n'aimant pas sa petite copine de l’époque trop vieille et calculatrice à leur goût. Mais en réalité je crois que son seul défaut c’était de ne pas être soumise comme le veut la tradition Bamoun. Pour la petite histoire donc : A l’époque, mon père était taxi-man comme maintenant, dans la ville de Douala comme la plus part des Bamouns vivant dans la capitale économique du Cameroun. Lui-même avait perdu ses parents à l'age de six ans et, étant le dernier né de la famille il a été recueilli par une de ses grandes sœurs. Ses autres sœurs étant trop occupées à se p********r pour s’encombrer d'un gosse de six ans. Tantie Amie a récupérée mon papa pour ses besoins personnel, ménage petite courses ... L’école, il n’en était pas question du pure gaspillage de temps et d’argent d’après elle. Pourtant son propre fils né hors mariage allait à l’ecole mais bon. Bref elle avait préféré le garder comme un boy non renumeré. Mais, comme elle avait qu’a même un peu de cœur, à quinze ans, elle l'avait aidé a avoir un taxi et c'est comme ça qu'il a commencé à se battre comme un homme et à gagner sa vie proprement . Plus tard a dix huit ans papa était tombé amoureux d'une fille Bamileké qui lui avait donné un petit garçon nommé Rachid. Enfant que mes tantes ont reniés bien sûr il n’était pas question de mélanger leur famille avec les histoires des bamilékés. Le couple s'est séparé après quelques temps et mon père s'est retrouvé cette fois avec une autre copine ; Bamoun cette fois leur histoire a duré jusqu’à ce que tantine Michou encore appelé Mimi entre en scène et décide de lui donner une jeune femme digne et pure, issues d’une bonne famille. là il s'agissait de ma mère bien sûr. Mimi a commencé à aller rentre visite a sa famille plus tard, tantie Michou a apporté une photo de papa a maman et à sa famille, la pauvre elle n'avait aucune chance, mon père était trop beau. Papa était un jeune homme mince au teint métis avec des cheveux afro très noir. Il était toujours cintré dans un pantalon pattes d’éléphant des années 70 avec une chemise assortie et des chaussures à talons de l’époque. Six mois plus tard mon père était fiancé et on l'a sonné de larguer sa copine en date et de venir prendre son épouse au village. Ce qu'il a fait. Faut dire que Papa était un homme calme qui n’aimait pas les histoires à l’epoque et qu'il se laissait bien manipuler par ses sœurs. Ils ont célébrés leurs mariages religieux et le couple est remonté sur Douala. Un an plus tard ma grande sœur naissait une belle frimousse de petite fille très calme avec beaucoup de cheveux sur la tête. Plus tard encore, tantie Michou dans sa tournée d'homme s'est faite avoir par un monsieur qui lui a promit monts et merveilles. Ils se sont mariés et deux mois plus tard, son mari a décidé de retourner vivre au village avec ou sans elle. Elle a entrainé mes parents (mon père n'avait qu'a continué son taxi sur place au village) dans sa descente à Foumban. Moi, je suis née deux ans plus tard jour pour jour après ma grande sœur. Et c’est ainsi que tous les deux ans, ma mère a continué a faire des bébés jusqu'au cinquième enfant. On habite une maison en parpaing crépie et peint en bleu. Notre maison a trois chambres, une douche dans la chambre des parents et une douche au couloir pour nous les enfants. En fait, mes parent font chambre à part mon père dort seul dans une chambre, et l'autre chambre est occupée par nous les filles : maman Fatima notre mère, ma grande sœur Maryam la troisième Khady notre petite blanche, moi et, enfin la dernière chambre est celle des garçons qui sert également de cuisine. En fait de cuisine on a juste un réchaud à pétrole trois marmites, une poêle puis des assiettes et cuillères, un gros couteau, des petites bassines je crois c’est à peu près tout ce qu’il y avait à lister. On n’avait pas besoin de plus de toutes les façons. Ce matin comme d’habitude Maryam à laver le sol, moi les assiettes Khady ne fait jamais rien elle a peur d’abimer sa belle peau métisse, je ne sais pas qui lui a mit ces idées en tête mais elle est comme ça depuis qu’elle a trois ans, Yousouf aussi notre frère n’aime pas travailler lui on dit qu’il est trop jeune. De toutes les façons il n’a aucune volonté il aime seulement jouer. Hamad lui est un enfant discret un an à peine et Maryam s’en occupe quand maman n’est pas là. Moi, je suis Aicha Fille de Karim et Fatima, j’ai 8 ans. Comment me décrire humm? Je suis brune comme tous mes frères et sœur mon père a un sang fort. Seul maman a le teint black caramélisé dans la maison ; très belle bien sûr. Mais contrairement à mes sœurs et à maman, je n’ai pas des cheveux sur la tête juste quelques grains par ci par là avec des taches blanches qui refuse le traitement du "magnaga" (huile de palmiste) depuis un bon bout de temps. Donc ma mère me rase constamment et complètement la tête et essaye sans cesse divers plantes pour lutter contre les taches blanches sans succès pour l'instant … Ce n’est pas grave je suis jolie à ma facon malgré ça qu’est-ce que vous croyez. J’ai une petite tête ronde faut dire que maman nous masse bien la tête à la naissance, et je suis très mince comme tout le monde chez nous d’ailleurs. J’ai plus d’énergie qu’il n’en faut pour mon âge et je ne me fatigue jamais. J'ai aussi un léger problème de mémoire car j'oublie des choses très rapidement et je m’embrouille tout le temps dans tout ce je fais. Par exemple s’il y a six personnes au salon et l’une d’elle me demande de lui apporter de l’eau le temps de l’aller et retour j’aurai oublié à qui je dois remettre de l’eau mais bon je suis comme ca et pas autrement. Toute ma famille se moque de moi à chaque fois que je me retrouve au milieu du salon et commence à tendre le gobelet d’eau a tort et à travers, moi-même je n’y comprends rien à chaque fois c’est le même scénario et tout le monde rit de moi je vous avoue que moi aussi je trouve ça drôle. L’autre problème c’est que je regarde en l’air au lieu de regarder ou je pose les pieds en marchant, mon père essaye de me soigner en mettant un obstacle sur mon passable par moment, sans blague je tombe dessus à chaque fois. Bref je suis très agitée de l’extérieur comme de l’intérieur. Par contre, j’adore les taches ménagères juste parce que ça me permet de rester active du coup à la maison je prépare à la place de ma mère malgré mon jeune âge, mon père n’est pas au courant sinon ça va barder sur Fatima sa chère femme. Je suis en classe de cours élémentaire 1 à l’école publique en principe. Mais j’aime mieux l’ecole coranique. On est en pleine vacance et c'est moi la responsable d'achat à la maison car je suis très expéditive. En tant que jeune future femme m*******e, j’ai appris à cuisiner très tôt déjà à six ans je faisais du couscous de mais complétement raté bien sur mais depuis avec l’aide de maman je me suis améliorée. Avec le temps, j’ai fait du copier-coller sur la cuisine de maman même mon papa ne fait pas de différence; bon parfois maman passe au fourneau et moi je l’aide tout en regardant comme elle s’y prend surtout pour les nouveaux mets. Ma vie pour l’instant se résume à aller à l’école publique pas très compliqué j’apprends quand je peux sinon ce n’est pas grave l’objectif d’après maman c’est d’apprendre à lire et à écrire pour ne pas se faire abuser plus tard vu qu'on doit aller en mariage dès que possible. Le plus important c’est l’école coranique (obligatoire) que je fais tous les jours, periode de vacance scolaire ou pas. C’est facile de faire les deux car l’école publique c’est de 7 à 12 heures une semaine et la semaine suivante c’est de 12 à 17 heures on appelle ça la mi-temps . Donc si je fais l’école des blancs en matinée à 13h30 je suis à l’école coranique jusqu’à 16 heures ou alors j’y vais de 8 à 10 heures et ensuite à l’école des blancs à partir de 12 heures. Pendant les vacances l’école coranique se fait tous les jours de 8 h à 13 h. Mais comme on est en congé je dois aller à l’école coranique avec mes sœurs. Notre Iman (enseignant et homme religieux m******n) est un homme de la quarantaine pas très grand de taille : on l’appelle Maloum Moctar. Nous sommes une soixantaine dans une salle construite en planche sur le mur arrière de la mosquée de Njinka. La salle est divisé en deux avec un chemin au milieu de la salle jusqu’au bureau de Maloum au fond de la salle à gauche partant de l’entrée. Notre salle de classe n’a pas de porte. Les trois premiers bancs du côté gauche sur les comprennent les futurs Maloum ceux qui ont déjà fini la lecture du saint coran et ont commencé sa traduction. A partir du 5eme banc jusqu’au fond quinzième banc c’est ceux qui lisent couramment le coran classé au fur et à mesure des versets du saint coran qu’ils apprennent à réciter sur le moment. Le coté droit de la salle, est constitué des plus nombreux. C’était les plus jeunes de deux, trois, quatre et cinq ans voire plus ; des bleus comme on dit qui viennent de commencer l’école. Les vieux disons de dix et plus parmi nous, occupaient le premier banc. Les bancs c’était en réalité des planches en bois posés sur des gros cailloux. Ici à l’école coranique, on apprend à adorer notre seigneur tout puissant ALLAH. On apprend les 5 prières, les Hadiths, comment un bon m******n doit vivre en société etc... bref les lois de l'islam et surtout on apprend à lire et à reciter correctement les versets du saint coran. Mes sœurs et moi étions au dixième banc. Mais moi, j’etais pressée d’arriver au troisième banc vous allez comprendre pourquoi je ne veux pas le premier banc plus tard. Les cours commencent : - Maloum : sortez vos devoirs ! Que celui qui a oublié se lève tout seul parce que si c’est moi qui le trouve il aura le double de la punition ! Maloum adore nous donner des coups de fouet donc premier banc à éviter! Ohh mon dieu j’ai oublié mes devoirs ; on en avait ? Mince je suis f****e Maloum : je commence à vérifier ? Nous : Nahmm en cœur (Nahmm: lorsqu’on répond oui à quelqu’un à qui on doit du respect chez les musulmans). Tout doucement quelques tête se lèvent du banc moi je les suis et je me tourne vers mes sœurs disparues ! Elles ont profité du petit chaos pour filer hors de la salle sans moi les traitresses ! Ok je suis coincé et déjà Maloum compte 1,2 3 … 15 - Personne d’autre ? Ah ! Encore deux ; vous deux rester à part vous vous êtes levés en retard ; je commence par qui ? C’est 15 coups chacun pour les 2 derniers c’est 30 coups chacun. La punition c’était des coups de fouet sur la main, les fesses, le dos en fonction de l’humeur de Maloum administrés avec un genre de tuyaux à gaz. La douleur alors ? elle est horrible à chaque fois on ne s’y habitue pas. J’ai déja commencé à pleurer avant qu'il n'arrive sur moi Maloum : tend la main! Toi-même tu sais que si je rate je recommence ne me fait pas perdre mon temps! Moi : Pardon ohh pardon je lavais les assiettes et j’ai oublié pardon ohhh sniiiiiif sniiiiif - Tu faisais quoi ? - (Avec un peu d’espoir) Ma mère sniIIIf m’a demandé de laver les assiettes et sniiiiif comme c’était beaucoup sniiiif sniiiiif j’ai couru pour ne pas arriver en retard et j’ai oublié mon devoir sniiiiif Maloum ohh pardon sniiiif sniiiif - Ok à partir d’aujourd’hui ne lave plus jamais les assiettes quand ta mère te demande tu as compris ? - Whooo sniiiiif je ne vais plus laver ohhh je ne vais plus laver c’est finie à partie d’aujourd’hui - Maintenant tend la main ! Ce que je fais en crispant les dents et il m’afflige le premier coup de toute ses forces, je me tords de douleur en criant : - whooooooooo ahhhhhhhh maman ohhhh et ainsi de suite jusqu’au quinzième coup et je m’assois. La douleur est insupportable ça faisait maaaal. -Sniiiif sniiiiif et je continu de pleurer j’ai mail si mal oooooh j’ai mal sniiiif sniiiif wooooh woooooh woooooooh wooooooooh sniiif sniiiiiiif - Tu veux que je recommence ? S’adressant à moi - Nooon non non ! Maloum non! - Ok arrêt de pleurnicher prends la craie va au tableau et montre nous ce que tu devais faire sur la première question inscrite au tableau - Sniiiif sniiiif en me dirigeant vers le tableau. J’inscris un mot en arabe sur l’espace vide de la première phrase et je retourne m’assoir. - Abdel c’est correct ? demande Maloum à l’un de mes camarades qui lui avait fait son devoir - Lah Maloum (laah= non en arabe) - Ah bon ? ça devait être quoi alors ? lui demande Maloum soudain très intéressé. Rachid prend la craie efface mon inscription et inscrit autre chose à la place quelques murmures s’élèvent dans la salle. Maloum à Rachid : c’est bien mon garçon viens me remettre la craie Rachid s’en savoir ce qui l’attend va, il tend la craie et Vraam ! Et Vraam ! Maloum lui balance son fouet sur la tête: – Espèce d’idiot efface tes bêtises et vas remettre ce qu’il y avait avant. Et ban ! Et ban ! Sur sa tête. - Wooooh woooooh! cria Rachid en cherchant un coin pour se réfugier ...woooooooooh! - Aicha ? Moi : Snif nahmm - Vas remettre ce que tu avais écris … On passe ainsi notre matinée entre les cris et les coups de fouet de Malom.Une fois l’exercice fini, Les ainées académiques nous aident à réviser nos versets et, trente minutes avant la fin du cours Maloum nous donne un nouveau résumé en arabe et un devoir pour le lendemain. Et C’est ainsi que se passent nos cours au quotidien: c’était des récitations, des coups de fouet et des pleures. On avait une pression de résultat terrible. Pour notre Maloun, l’échec ne faisait pas parti de son vocabulaire ou tu faisais ce qu’il fallait pour apprendre et comprendre ou tu t’abonnais aux coups de fouet ou encore tu laissais tomber ton apprentissage coranique et tu passais ton temps libre à pavaner dans le quartier en esquivant tes parents. Ce n’était pas chose aisé non plus. Les vacances ne faisant pas partie de notre quotidien. Nos résumés portait sur un peu de littérature (dictée, grammaire en arabe…), l'histoire des prophètes parfois c’était des chants pour glorifier Allah . Pourtant, J’adorais l’école coranique et j’étais plutôt doué d’après Maloum. La preuve la bastonnade quotidienne ne m’avait jamais decouragé à y aller. Dans notre petite école coranique on avait 99,9% de se faire bastonner tous les jours. Même lorsque tu étais doué comme moi, rien que ta posture sur le banc de classe pouvait te couter des coups de fouet. Certains coups de fouet de notre chère Maloum se justifiait par cette phrase : - On a tapé tout le monde aujourd’hui pourquoi toi, tu y as échappé ? Et le chanceux répondait: - Parce que j’ai fait mes devoirs et retenu mes lecons ? à Maloun de répliquer : - Ce n’est pas grave viens qu’a même prendre quelques coups juste pour accompagner tes camarades dans leurs associations de larmes et vraam vraam vraam ! ... C’était notre vie et on ne se plaigait pas au contraire on courrait tous les jours à l’ecole corannique car c’était la volonté de notre créateur d’apprendre à le connaitre très tôt avant de se lancer dans la vie des adultes. Six mois plus tard j’avais fini la lecture du saint coran et on allait organiser le « sihleh » (Ceremonie de celebaration de finition de la recitation du saint coran) Je lisais sans arrêt, je récitais les versets avec amour et passion faut dire que j’avais une très belle voix aussi. Manque de moyen papa n’a pas pu nous acheter des pagnes neufs, mais il était très fière de nous surtout de la plus intelligente moi! J’avais un vieux pagne blanc offert l’année passée par Tantie Amie. C’est vrai que j’avais un peu grandi entre temps et que le pagne était un peu court, mais, la seule chose qui compte c’est l’amour et la fierté de notre père à chaque fois qu’on priait ou qu’on lisait le saint coran comme des professionnels. Le jour J, j'étais prête je n’avais pas droit à l’erreur un: il faut éviter ou réduire les coups de fouet à la prochaine rentrée (car Maloun à la rancune tenace) et deux: je voulais rendre papa fier, encore plus fière de moi qu’il ne l’était déjà. A 8 heures toute la famille, oncles, tantes maternelles et paternelles, cousins et cousines étaient tous là chacun sur son trente un. Papa dans son boubou bleu et notre maman en pagne blanc. Nous sommes devant la grande cour près de la mosquée de Njinka. Les familles des autres élèves sont également là, assis les hommes d’un côté et les femmes de l’autre comme le veux la coutume m*******e. Nous les élèves, nous allons nous entasser à l’entrée de notre salle de classe ou Maloum nous donne les dernieres instructions: - Nous y voilà, je vous préviens la personne qui va essayer de me faire honte en faisait une seule et maigre erreur a intérêt à ne revenir ici à la rentrée prochaine. Sinon qu’il double bien les pantalons mon fouet ne le ratera pas ! D’autre part, il y en a qui s’imagine que le farotage (don d’argent en espèce qu’on verse pour encourager les braves élèves) qu’on leur fera est à eux, ils ont tord, cet argent est à moi Votre guide, n'oubliez pas ALLAH dit qu'on doit honorer son Maloum plus que ses parents. C’est compris tout le monde ? Oui c'est ça, surtout en matière d'argent! Dans mon cas je n’avais pas encore lu ce passage du coran ou je l’avais omise lors de mon apprentissage ca ne me concernait pas. Il continu: - Je vous ai à l’ œil contentez-vous de ramasser tout cet argent et de venir me rendre tout ça juste après. Compris ? - Naahm Maloun. (Oui Maloum) - Ok alors allons-y, vous passerez au fur et à mesure que je vous annonce qu’Allah soit avec vous. - Amine! Nous répondons tous en cœur. Puis en rang, il entame un chant en arabe et nous commençons à chanter en nous dirigeant vers l’assemblée. La cérémonie commence : Maloum - Assalamm Moualekoum (que la paix soit avec vous) cher parents, amis et fidèles musulmans je vous souhaite la bienvenue parmi nous. Aujourd’hui c’est à mes jeunes prodiges de s’exprimer, ils vont vous montrer ce qu’ils ont appris aucour des six derniers mois. Tout d’abord le mot de bienvenu que vous entendrez de la bouche du jeune FATAH âgé de 5 ans dont les parents sont Ramatou et ibrahim qui habitent à Matam (un quartier de la ville de Foumban). Fatah : (de sa petite voix d’enfant) Salam Moualekoum L’assemblée : wa alekoum salam. Fatah souhaite la bienvenue en arabe en français et en patois (Bamoun). Juste après les acclamations des femmes (surtout des membres de sa famille lol) Puis, on annonce les premières récitations. Mon camarade Mohamed et moi on se lève quelqu'un nous tend un micro, on salue l’assemblée Assalam puis, on entame la récitation du sourate Yassin (Sourate 36 du saint du coran) de nos deux petites voix au bout d’une quinzaine de minute on a fini sous les acclamations du public. Les "woulélé woulélé" cris de joie des femmes fusent de toute part; les hommes secouent la tête en signe d’approbation et de respect envers notre grande intelligence. C’est tout simplement magnifique de voire de si jeunes enfants capables de réciter ainsi les sourates sans fausse note, capable d'expliquer les cinq prières du m******n; capable de réciter les piliers de l'islam (prier, jeuner pendant le mois de ramadan, faire la zahkat, faire l’aumône, aller à la Mecque si on en a les moyens), capable de réciter en arabe et de te traduire les recommandations du prophète Mohamad (PBASL) Hadith... A tour de rôle nos camarades passent ma sœur Maryam aussi, jusqu’à moment où on m’annonça encore. Je prend mon petit tableau en bois sur lequel était écrit avec de l’encre noir une partie du sourate Al Bakara (Sourate 2 du saint du coran). Je lève les yeux vers mon père et il m’encourage d’un sourire je commence à lire de haut de mes 8 ans et de ma merveilleuse voix d’ange. Je n’avais pas besoin de lire j’avais tout mémorisé en tête . Vers la fin les voix des Imans (Grand dignitaires musulmans) m’accompagner et tous ensemble ont fini par Voilà , à partir d’aujourd’hui je suis MAhti Aicha (le nom qu’on donne aux femmes qui ont fini la lecture du saint coran Mahti pour les hommes c’est Maloun. Si tu vas à la Mecque c’est Adja suivi du prénom pour les femmes et El Adj pour les hommes) Puis tout de suite après le moment tant attendu les cris de femmes - hé hé hé hé hé !!! Ça n’arrêtait pas elle acclamaient Allah tout en criant < Allahou akbar( ALLAH est grand) hé hé hé hé Allahou akbar D’autre encore disait Mancha ALLAH! ( merci ALLAH). Tout le monde est debout à m’acclamer les billets de 500 et 1000 pleuvent les pièces de 50 et 100 me tombent dessus et moi je le ramasse au fur et à mesure j’avais plier mon pagne pour sauvegarder tout ça, puis le calme est revenu. je récupère aussi chez mes camarades proche les pièces qu’ils ont ramasser en croyant que j’étais distraite je tends juste la main et ils me remettent chacun son tour sans faire d’histoire. ils avaient eu pour eux avant moi de toute les façons. Je m’assois et un monsieur se dirige vers moi se courbe et me tend une enveloppe je récupère et dis merci un autre monsieur me remets 5000 et un autre 2000 francs. Puis mon père se dirigent vers moi déjà Maloum nous appelle au rassemblement sur son micro Le vautour !! Il veut juste nous dépouiller parole d’Aicha il n’aura que ce que je vais lui donner ! Vite dès que mon père se courba vers moi je le tire plus bas et lui enfonce une bonne partie de mes pièces dans sa poche droite puis je lui remets mon enveloppe et mes derniers billets. Dès que j’ai fini je le lâche et récupère les 500 francs qu’il voulait me faroter avec. Je lui dit ensuite merci en souriant puis je me lève et me dirigent vers le point de rassemblement pendant que mon père retourne s’assoir. Oh zut je suis la dernière! Maloum me repère aussitôt - Aicha j’ai vu que tu as ramassé beaucoup d’argent viens me remettre ça ici ! je réponds - Nahm Maloum. En baissant la tête Ok dit- je dans ma tête de toutes les façons il ne peut pas me battre ici devant tout le monde je lui tends le lot des pièces de 100 et 50 francs il regarde furieux Maloum : Quoi ? C’est tout ? Ou sont les billets verts ( billet de 5000 et 10 000 francs) qu’on t’a donné ? Moi : Humm j’ai remis ça à mon père. Maloum : Espèce d’idiote tu vas le regretter allez donne-moi ça et il empoche mes pièces Moi : (Je fais la mou genre effrayé) Pardon Maloum prochainement, Maloum : (En m’ignorant) tout le monde m’a remis l’argent ? Pas de réponse il continu: –Ok allez retrouver vos familles on se retrouve dans 3 jours (lol les vacances c’était juste 3 jours) malheurs aux retardataires au revoir...

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