Partie 1
Les jours, les mois, les années passaient et la vie continuait son train. Soukeyna se baignait dans un bonheur extraordinaire avec d'un côté un mari qui l'aime en à mourir, deux mignons garçons et de l'autre côté une belle famille hors du commun. Elle avait fini ses études et travaillait maintenant comme archiviste-documentaliste dans une étude notaire. Elle vivait toujours à Paris et alliait travail et ménage. Elle se réveillait tôt et s'occupait de ses deux bouts de chou Malick et Karim qui avaient maintenant 5 et 4 ans Avec l'aide de son mari, elle parvenait toujours à les déposer à temps à leur école avant d'aller au boulot ou elle quittait tous les jours à 17 h
Mouhamed, lui occupait un poste très important au cabinet d'expertise comptable vu que c'est lui qui gérait les actions de son père dans cette entreprise ; il gagnait bien sa vie. Son ami Kabir travaillait à ses côtés puisqu'ils ont fait la même formation. Toute la famille allait bien et chacun menait bien sa vie.
Soukeyna
Aujourd'hui, j'ai failli être en retard à cause de Malick qui ne voulait pas se réveiller parce que son père qui avait l'habitude de le faire était en voyage cette semaine. Plus têtu que lui tu meurs, le petit on dirait qu'il me détestait, il n'accepte rien de moi sauf quand il ne se sent pas bien. J'accuse Mouhamed de le monter contre moi, ce qu'il nie tous les jours.
Il s'est réveillé du mauvais poil aujourd'hui. Il m'a fallu plus d'un quart d'heure pour le faire sortir du lit et une bataille sans fin pour qu'il prenne sa douche.
- Malick: Maman, tu déjeunes avec nous aujourd'hui ?
- Moi : Non mon chéri je ne pourrai pas
- Malick: Tu ne déjeunes jamais avec nous alors que Papa il vient tous les jours nous chercher pour aller manger
- Moi : Ne recommence pas ton sketch Malick
- Lui : Je ne mange pas à la cantine aujourd'hui dit-il en boudant
- Moi : Eh bien tu ne mangeras pas
- Karim: Maman, maman Sabine (nounou) elle vient quand
- Moi : la semaine prochaine chérie. Allez fini ton lait, il est l'heure de partir
L'autre était toujours en train de bouder dans son coin avec son éternelle je vais arrêter de céder à ses caprices
Moi : Malick dans 5 minutes si tu ne viens pas, je pars sans toi
Salma qui était passé nous prendre voulait aller le chercher et je lui en dissuade. Avant qu'elle ne démarre, celui-ci débarqua en furie et s'installa sans qu'on ne lui dise.
Il était 17 h, je m'apprêtais à rentrer quand Maitre Firgat, le clerc le plus chiant du cabinet vint me proposer de me déposer, chose qu'il a l'habitude de faire en sachant bien que je suis véhiculée
- Me Firgat: Madame Ly
- Moi : oui Maître, des soucis ?
- Lui : oui, non ça dépendra de votre réponse. Aujourd'hui vous ne pouvez pas refuser, je vous ai vu venir ce matin et vous n'aviez pas emmené votre voiture
- Moi : effectivement, juste quelques problèmes techniques
- Lui : Je m'en doutais. Alors vous êtes prête, je vous dépose ?
- Moi : Non je vous épargne cette peine. Je dois passer récupérer mes enfants
J'appuyais sur le "mes enfants" pour le décourager, mais on dirait que ça lui faisait plaisir et le motivait davantage
Lui : Oh, c'est génial ! Une occasion pour moi de mettre des visages sur Malick et Mohamed
Moi : C'est Malick et Karim, Mouhamed c'est mon mari
Lui : Ah oui votre mari bien-sûr, dit-il l'air désintéressé
Moi : bon, si vous permettez, j'aimerai rentrer mes enfants m'attendent
Lui : Soukeyn...
Moi : Mme LY; et merci il il y a une copine qui passe me prendre. Et à l'avenir, éviter de m'aborder dans le bureau, j'aimerai entretenir avec vous une relation purement professionnelle.
Lui : mais je....
Moi : A demain Maître
Et je sortis sans me retourner. Me Firgat, est tout sauf professionnel. Il mélange vie privée et vie professionnelle ; et moi, je ne veux pas faire ami-ami avec lui, il suffit juste de le regarder pour se rendre compte que c'est un pervers ; son sourire, la manière dont il te regarde dit tout sur ce qu'il pense de toi. S'il continue à me harceler ainsi, j'en parlerai à Me Beck qui est le responsable du cabinet.....
Salma était déjà là avec ses enfants. On devait passer récupérer les miens qui m'attendaient déjà devant la porte avec leur maîtresse, j'avais accusé quelques minutes de retard et celle-ci m'en avait voulu
Karim refusait de monter derrière même avec les menaces de Salma, il campa sur sa décision
Salma : Yaw bagne ma moytou rek (Fais attention à moi)
Ce dernier la toisa en se recroquevillant sur moi comme s'il voulait dormir
Moi : Salma bayil diambour. Malick (en me tournant vers lui) pourquoi tu es silencieux ? Tu es toujours en mauvaise humeur
Lui : mon papa me manque sniiiifff
Moi : hay Malick
Salma : Malick mo diongué. T'as vu Papi (son fils) lui aussi son père est en voyage, mais il ne pleure jamais et si tu continues à bouder, je vais demander à Tonton Kabir de dire à ton père de prolonger leur séjour
Et là, il arrêta direct de pleurer en essuyant ses larmes
Moi : il a l'habitude de pleurer quand son père est en voyage du coup Mohammed appelle tout le temps pour prendre de ses nouvelles. Ils m'énervent tous les deux
- Salma : Malick, c'est les bébés qui chialent tu es un grand garçon maintenant
- Malick : Non je n'ai que 5 ans
- Moi : Quand ça t'arrange ouais
- Salma : Il n'a rien laisser de son homonyme. Je vous plains déjà
- Moi : je te le fais pas dire
......
On arrive devant notre immeuble avec un peu de retard dû aux bouchons. On remercie Salma et elle rentra direct chez elle. J'avais remarqué la voiture de Mouhamed au parking et j'en conclus qu'il est rentré. Bizarre !
J'ouvre avec mes clés et j'entendis le son de la télé, Malick compris que son père est rentré, il courut et plongea sur le dos de son papa suivi de Karim. Ils criaient et l'embrassaient partout ; moi j'étais observatrice de cette belle scène.
Mouhamed: mais doucement, mais doucement *rires*
Malick: tu m'as manqué papa
Karim : tu es venu quand papa, hier maman nous a...
Moi : oh la balance, Abdou Karim en le menaçant du regard
J'en suis sûr qu'il allait rapporter notre conversation d'hier quand je leur demandais entre moi et Mouhamed qui est le plus gentil et qui ils aimaient le plus. Malick a été très clair avec moi disant qu'il préférait son père en me traitant de râleuse et de tout ce que vous pouvez imaginer. ....
Mouhamed: qu'est-ce que maman vous a fait ? Allez, dites-moi
Moi : Mohamed tu coaches ça
Malick: tu as acheté des jouets Papa
Karim : tu m'as acheté le petit poisson qu'on avait vu à la...
Moi : Il me fatigue avec ce poisson
Mouhamed: je vais lui acheter un aquarium comme ça tout le monde sera content
Malick: moi aussi papa, j'en veux un mais un peu plus grand que celui de Karim
Moi : Ok papa va acheter deux. Aller, on monte se changer et mettre nos pyjamas
Karim : attend un peu maman
Moi : non montez, je vous rejoins, après vous reviendrez embêter papa, allez le premier à arriver va se coucher à 21 h au lieu de 20 h
Ils coururent en vitesse nous laissant seul au salon. À mon tour de..... avec mon chéri. Je m'assis sur ses genoux et passa mes bras autour de son cou, il m'enlaça et je fondis en son étreinte et lui prit les lèvres. Je l'embrassais goulûment pour lui montrer comment j'avais sa nostalgie, il me répondit en me caressant les cuisses. Sa main se frayait un chemin pour se diriger vers mon entre-jambe. Je le retins
Moi : Tu m'as manqué mon amour
Lui : moi aussi bébé, mais libère ma main j'aimerai continuer à redessiner ses belles cuisses
Moi : hum... M. est aussi pressé
Lui : tu ne peux même pas savoir
Moi : Si tu savais ce que je t'ai réservé ! Depuis ton départ, je prépare ton arrivée
Lui : Aïe.... aïe... Je fonds là, donnes moi un avant-goût
Il le dit avec une telle douceur que je fondis littéralement. Il le remarqua et me fit un sourire sincère et amoureux
Moi : pas tout de suite, tu connais Malick, il va bientôt débarqué donc....
- MAMAN, dit Malick au pas des escaliers
Lui : en parlant du loup
Moi : en voici sa queue
Lui : on monte ?
Moi : Tu as décidé de me torturer avec ta voix aujourd'hui dis-je
Lui : Hum j'adore quand ma voix te fait de l'effet
Il me souleva et prit les escaliers en deux-deux. On croisa Malick au pas de leur chambre
Malick : Papa pourquoi tu as porté maman
Moi : pour rien chéri. Venez vous laver
Il courut vers son père mais cela ne l'empêchera pas de se laver. Karim, lui il jouait déjà au cache-cache
Après qu'ils ont mangés, ils refusèrent d'aller au lit. Sachant qu'on était mardi et qu'ils ne vont pas à l'école les mercredis, je les ai laissé suivre la télé jusqu'à 22 h. Karim dormait déjà, mais Malick refusait d'aller se coucher disant qu'il voulait dormir avec son père. Mouhamed est allé se coucher avec lui en attendant qu'il rejoigne Morphée.
J'avais préparé la chambre avec mes artilleries venues tout droit du Sénégal.
Tout était naturel. J'ai toujours détesté l'abus en matière de dionguelogie (coquinerie) du coup, j'ai fait les choses simples et naturelles.
Je mis une nuisette transparente sans rien au-dessus en l'attendant au milieu de notre somptueux lit. Quand il franchit la porte, il avait beugué avant d'aller se brosser les dents, ça se voyait qu'il avait hâte de me rejoindre au lit. Quand il finit, il sauta sur le lit. Il me scrutait de la tête au pied, il me regardait avec des yeux brillant remplie de désir. Sans attendre je fis le premier pas et déposa mes lèvres sur les tiennes. Après ce long b****r échanger, il m'enleva ce bout de tissus qui me recouvrait avant de se déshabiller à son tour. Nous voilà tout nu prêt à exprimer nos désirs rattrapant ainsi cette longue semaine de diète...
Un mois s'était écoulé quand Mohamed décida de prendre une décision très importante sans avoir pris en compte mon avis. C'est ainsi que mon humour changea du jour au lendemain dans tous les côtés nous conduisant à une étape difficile qu'on ne soupçonnait guère dans notre ménage.