s*x friends

Les gens ne méritent que ce qu’on peut leur prendre. Cette phrase, Éric se la répétait chaque matin en enfilant son costume trop bien coupé pour son salaire de commercial. Devant le miroir de son studio parisien, il ajustait sa cravate avec une précision chirurgicale, comme s’il préparait une armure plutôt qu’une tenue de bureau. Son sourire ? Un outil. Ses compliments ? Des pièges à crédulité. Son amitié ? Une monnaie d’échange. Et ce matin-là, il avait besoin d’une nouvelle pièce pour son jeu Ses journées étaient réglées comme un contrat d’assurance et il veillait à s’y tenir. Il se réveille à 6h30 s’apprête de tel en sorte à renvoyer l’image la plus parfaite possible, il ressort de son appart pour se rendre à la station de métro où il prend plaisir à observer les gens avec un mépris et détachement complet Commercial dans une entreprise de logiciels, il excelle dans l’art de vendre des rêves… sans jamais y croire. Son détachement et sa froideur font de le meilleur dans la boîte. Il ne jure que pour sa réussite et considère les relations humaine comme une transaction - selon lui si tu ne gagnes rien dans une relation tu perds . Arrivée au bureau il se rend dans un café près de la boîte. Il est un habitué du lieu il commande comme d’habitude un café noir avec un carreau de sucre . Pendant qu’il déguste son café, il aperçoit une jeune femme absorbée par un livre, qui renverse son thé en sursautant suite au bruit engendré par la serveuse qui venait de faire tomber un plateau Il se leva aussitôt le pas assuré en direction de la jeune femme et lui tendit une serviette avec un sourire ( trop poli). Il l’a regarde comme pour mener une analyse : il remarqua ses ongles rongés, son regard fuyant signe de vulnérabilité . - vous avez l’air d’avoir besoin d’un café lança t’il en glissant une carte de visite sur la table ; pour dire vrai moi aussi j’en ai besoin on peut s’entraider ? Summer qui reste silencieuse elle est subjugué par cet homme qui ne lui laisse pas le temps de répliquer. Éric qu’en a lui poursuit son analyse de la personne assise devant lui: elle a un regard celui des personnes ayant déjà trop donné et qui n’espère plus rien… parfait. Il devine qu’elle traverse une situation difficile vu la qualité de ses vêtements. Selon lui les femmes sont des produits et normalement chacune d’elles a une valeur commerciale il faut juste payer pour obtenir le service adéquat. Il adressa un sourire de plus à summer : tu peux me joindre quand tu veux pour que l’on prenne ce café. Sur ce il parti sans se retourner . Elle pris sa carte et continua à lire les annonces.