Et se tournant gracieusement vers Wolf : — Oui, c’est vrai, je l’avoue, je tenais à vous connaître… Il faudra me donner votre bénédiction… Mylène Mitsuko n’était pas sotte. Et de l’instinct, elle en avait autant qu’Aurore. Je l’avais vue apte à saisir les situations. Je la voyais sûre d’elle-même, persuadée que dans l’ordre de nos préséances elle était toute désignée pour prendre la suite de la tournée. Le Patron lui en avait parlé. Mais il ne lui en avait pas reparlé. Et dans le secret de son bureau, quand il m’avait donné ses instructions, il l’avait appelée « la grosse », car elle faisait bien sept ou huit kilos de trop, et ses seins, toujours très beaux, étaient déjà alourdis, et déjà retenaient le crayon, bras tendus. Ce n’était pas l’alcool qu’elle ingurgitait qui ferait disparaîtr

