bc

TOME UN : Prisonnier des Sceaux

book_age16+
246
FOLLOW
1K
READ
adventure
possessive
goodgirl
heir/heiress
weredragon
bxg
another world
first love
friendship
dragons
like
intro-logo
Blurb

Evelyne est l'héritière de l'une des plus grande famille humaine des terres de l'Est. Malgré l'horrible fils du régent qui la martyrise, elle est protégée et choyée par Vani et son père et c'est avec eux qu'elle trouve tout le bonheur qu'elle pense avoir besoin...

Cette histoire commence le jour ou il l'emmène conclure un juteux contrat sur l'Archipel, le marché aux esclaves... Alors qu'elle n'ignore rien de ce que les esclaves non humains subissent au quotidien, elle tente d'oublier cette souffrance comme a chaque fois. Mais tout change lorsque le lot surprise monte sur l'estrade !

Blessé et hurlant de fureur, un dragon tente de se battre pour sa liberté, et ça, elle ne pourra pas l'ignorer !

Arrivera t'elle a percer la carapace de cet homme qui ne lui adresse pas la parole ? Et ce monde est il réellement tel qu'il devrait l'être ?

04/06/2021

ECRITURE TERMINE

ECRITURE EPILOGUE EN COURS

PUBLICATION TOUS LES JOURS JUSQU'AU : 16/06

chap-preview
Free preview
Chapitre Un [1/2]
Sceau d'esclave Première partie L'ancienne verrière du domaine de la famille Sirinava commençait à peine à fleurir en ce début d'après-midi printanier pourtant grisonnant. Il était évident que l'endroit servait autrefois de lieux de réception lors de grandes réunions destinés à prouver la fortune de la famille. Il était évident aussi qu'il n'en était plus question aujourd'hui. Il y a dix ans encore, l'immense jardin intérieur présentait une pluie de fleurs colorées. Tout y était propre et savamment réfléchi, sans que le hasard ne puisse s'inviter à la partie. Un jardinet de fleurs par-là, un chemin de pierre noire par ici. Le plus important était que l'on pouvait y appréciait la promenade qu'elle proposait. Et si vous suiviez les divers chemins de galets qui menaient tous fatalement à la fontaine représentant les armoiries de la famille, alors vous compreniez la fortune et la puissance de cette dernière. L'effet était garanti ! Mais tout cela était il y a longtemps. Les changements s'étaient opérés doucement, nés d'une remarque qui aurait pu sembler anodine, mais qui pourtant sciait de reproches. Le fait que la digne famille, médecin spécialisé de génération en génération, ne possédait pas de plante médicinale semblait être une aberration pour Evelyne, l'héritière de cette famille. Si Léopold Sirinava avait accepté le petit caprice de son unique fille, c'était bien parce que justement, elle n'en faisait jamais. Elle qui s'était toujours accommodée du rythme de travaille qu'il lui imposait sans le moindre mal et qui se montrait si responsable, comment cela pourrait-il mal tourné ? Fallait-il alors pointer du doigt l'immuable passion que la demoiselle de bonne famille avait pour les fleurs et leurs études ? Sans doute ! Car à présent, dans un joyeux méli-mélo, crapahutaient diverses fleurs, inondant les chemins pavés sans l'ombre d'une logique. La fontaine ne fonctionnait plus depuis des mois et heureusement, car Evelyne s'en servait pour y entreposer à présent diverses fioles et autres lamelles de microscope. Ce qui tranchait parmi cet étonnant paysage, c'était non pas le bureau en bois posé juste à côté de l'ancienne fontaine, mais la table de travail en fer un peu plus loin. Si l'endroit pouvait donner des airs indomptables, tout était parfaitement en ordre sur cette dernière. Des couteux instruments à la simple feuille de note, tout était parfaitement à sa place. Habituellement Evelyne n'y travaillait que le soir, privilégiant à chaque fois son travail d'assistante auprès de son père. Mais ce jour-là pourtant, bien que le soleil caché tapait encore sur le toit en verre épais du jardin d'intérieur, elle observait déjà l'évolution d'un échantillon d'un oeil critique. Elle régla une nouvelle fois le microscope, soupirant du résultat obtenu. Elle se redressa finalement, l'air déçu, notant au passage de son écriture fine ses observations et ferma son cahier en soupirant. Elle fixa un moment la couverture du carnet qu'elle avait elle-même intitulé "Étude des Acrès" avant d'aller s'assoir sur sa chaise de bureau. Il fallait bien avouer que son plan "aller se détendre avant de finir ses dossiers" était un échec et même au milieu de ses recherches la conversation qu'elle avait eue plus tôt avec son père la taraudait. Elle frotta alors son visage, fermant ses incroyables yeux vairons et poussés à nouveau un profond soupir. Elle passa rapidement une main dans ses cheveux noir corbeau, vérifiant son chignon serré au possible. Elle se laissa un instant aller dans son fauteuil, agitant ses jambes sans pour autant toucher le sol. - Voudriez-vous une tasse de thé au jasmin Miss ? Si Evelyne, qui se pensait seule, sursauta, elle ne s'en offusqua nullement. Vani, sa femme de chambre, était une petite fée tout aussi discrète qu'elle l'était elle-même. D'ordinaire, elle passait son temps à s'assurer de toute la logistique du train-train quotidien de l'héritière. Sinon, Vani restait un peu à l'écart, tricotant ou brodant selon son humeur. Cette obsession lui était venue un jour ou Evelyne lui avait demandé si elle pourrait lui raccommoder une robe. Incapable de mettre du fil dans une aiguille, Vani s'était excusée, promettant alors qu'elle allait apprendre. C'en était alors suivi de longue nuit blanche et la fée s'était entrainée à s'en rendre malade ! Mais elle avait tenu promesse, maniant les épingles à la perfection à présent. Cependant Evelyne n'avait plus jamais osé lui demander autre chose, juste au cas ou... - Plutôt à la camomille s'il te plait, ce serait parfait ! Je te remercie ! Vani hocha silencieusement la tête avant de ressortir sous le regard perplexe de l'héritière. Elle qui voulait penser à autre chose et se calmer, voir sa femme de chambre avait l'effet inverse ! Évidemment, la petite fée n'y était pour rien, mais à la voir elle ne pouvait que penser aux esclaves qui parsemaient le monde ! Après tout, Vani en était une... Quand bien même il était de notoriété mondiale de pourvoir d'esclaves de ce genre, la demoiselle ne raffolait pas réellement de ce système. Antonia, sa mère était d'ailleurs morte en combattant pour ses idéaux libérale, enfin de ce qu'elle en savait ! Une vieille histoire dont la riche jeune fille se fichait un peu. Les raisons de la mort restaient floues ! Ce qui lui importait réellement était qu'elle avait perdu sa mère sans jamais avoir eu l'occasion d'avoir une relation avec cette dernière. Après tout, elle n'était presque jamais là. En tout cas, pas dans ses plus anciens souvenirs. Tout était vague comme si son propre esprit avait tenté d'excuser une absence injustifiée. Mais qu'importe, elle avait toujours eu son père et lui n'avait jamais failli à son devoir et lui avait tout appris ! Et quand bien même ce dernier ne cessait de lui faire remarquer à quel point elle ressemblait à sa mère, elle ne pouvait dignement se sentir proche de cette femme. La seule chose qu'elle avait comprise était que sa mère avait fait le choix de se battre pour un monde plus juste et non celui d'être une maman. Elle comprenait en un sens les raisons. Elle aussi était très mal à l'aise avec tout cela. Elle savait au plus profond d'elle-même que ce n'était pas juste. Que Vani soit bien traité était une chose, mais il n'en restait pas moins qu'elle est maintenue par le sceau des esclaves ! Jamais la petite fée n'aurait choisi une telle vie si ce monde tournait plus justement ! Alors n'était-elle pas hypocrite de s'indigner contre son père qui voulait l'emmener à une vente aux enchères sur l'archipel ? Sans doute... De plus son père n'était pas homme à trainer dans ce genre d'endroit et sa position lui octroyait le droit de les éviter habituellement ! Ce contrat devait surement être important... Les ventes aux enchères étaient une monnaie courante et Evelyne était une habituée ! Elle avait opéré de nombreuses fois au nom de sa famille. Il fallait telle plante pour leur laboratoire, tel instrument... Mais les ventes qui avaient lieu sur l'archipel étaient d'un autre genre et concernaient le commerce des non-humains comme Vani. Mais s’il y avait bien une chose que la famille Sirinava ne faisait plus, c'était bien le commerce d'être vivant et ça justement, Antonia s'en était assuré ! Le fait que son père s'était rangé du côté de sa femme prouvait à Evelyne à quel point son père était profondément amoureux de sa mère. Elle savait que Marie, sa grand-mère s'était longtemps montrée contre la fermeture de leurs sites d'expérience, mais le chef de famille s'était montré inébranlable à ce sujet ! Marie s'était alors vengée à sa manière... Elle avait apporté une petite esclave à la maison ! C'était sa grand-mère qui lui avait offert Vani lorsqu'elle avait sept ans. Elle se souvenait très bien de sa matriarche qui se disputait avec sa mère, car elle ne voulait pas de ce genre de chose sous son toit. Mais sa grand-mère avait eu gain de cause en sortant divers arguments tels que "Elles ont le même âge" ou "Elle sera mieux traitée ici qu'ailleurs !" et encore "Elle est orpheline de toute façon". Évelyne pensait surtout que sa mère s'était laissé attendrir par l'idée de se donner bonne conscience de ses absences, mais cela importait peu ! Depuis la fée vivait avec eux et en réalité, elle était à bien des égards, c'était sa plus proche amie... C'est juste après cette petite conclusion mentale que revint la femme de chambre, les bras chargés d'un plateau et d'un service à thé, ainsi que du courrier du jour. Et si l'humeur de l'héritière était déjà tourmentée avant cela, cela ne fit que se dégrader en apercevant les missives. Particulièrement l'enveloppe bleutée qui trônait au-dessus. - Encore aujourd'hui ... - Hélas oui Miss, il semblerait qu'il ait de nouveau besoin de vos services ! Un horrible frisson parcourut son échine et Evelyne eut soudainement froid. Rien ne pouvait plus ternir sa journée que de penser a lui... Elle pouvait attendre plusieurs jours avant de répondre à une de ses lettres, mais elle ne pouvait échapper à son devoir de médecin s’il faisait appel à elle... Or la couleur particulière de cette missive signifiait que justement, il avait besoin d'elle. Vani posa le plateau devant elle, la mine soucieuse. Elle savait parfaitement que cet homme était une véritable plaie pour sa maitresse. Si Evelyne avait grandi presque seule, il n'en reste pas moins que la fée se souvenait parfaitement du moment où quelque chose s'était brisé au plus profond d'elle. Jamais l'héritière n'avait dit un mot sur ce qui s'était produit entre eux, mais elle n'avait plus jamais été la même. Sa rencontre avec Marius, le fils du régent de Eastus marquait sans nul doute le début d'une longue période douloureuse pour elle. Depuis ce funeste jour, des rumeurs horribles courraient au sujet de l'héritière, même parmi les esclaves que Vani croisait parfois. Mais la fée connaissait cette femme par coeur et toutes ces bêtises pouvaient lui être chantées dans toutes les langues qu'elle n'en croirait pas un mot ! - Vani, es-tu heureuse avec nous... ? Il y avait tant de sous-entendus dans cette question et la fée comprit tout de suite ce qui taraudait sa maitresse. Si cette demoiselle devant elle pouvait tenir sa tasse de thé sans trembler, cela tenait du miracle compte tenu du chaos qui dansait en elle. Si ses doigts semblaient si surs d'eux, c'était juste grâce au masque qu'elle s'était forgée au fil de ces cinq dernières années... Mais Vani n'était pas dupe ! Elle la voyait parfaitement, cette ombre qui pourfendait de toute part le coeur de cette femme, la privant de liberté. Que ce soit l'oeil vert ou le marron, ils étaient ternes d'envie ou d'espoir. Ce regard la crevait littéralement devant elle ! - Miss, vous souvenez-vous de cette fois où je suis tombée malade ? Le regard interrogateur de l'héritière était une réponse assez probante : pas du tout ! Vani lui sourit doucement alors, indulgente. Il était certain qu'elle ne pouvait se souvenir d'un détail si insignifiant pour elle, mais pour la fée c'était un des plus précieux souvenirs. Si Vani était arrivé au manoir lorsqu'elle avait sept ans, elle ne gardait que peu de souvenirs de sa vie d'avant. On lui avait dit que ses parents étaient morts, certes, mais au fond, elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait c'était qu'elle ne se sentait plus capable de ressentir une émotion... Le peuple des fées était connu pour être des êtres petits et exubérants. La chevelure de ces créatures changeait en fonction de leur humeur, en moins d'une minute, ils pouvaient changer en un véritable festival de couleurs ! Rares étaient ceux qui arrivaient à maitriser leurs émotions pour contrôler leur coloration capillaire. C'était le cas de Vani ! Enfin, pour être plus précis, la jeune fée n'était plus capable de ressentir une émotion et ses cheveux restaient éternellement ternes, du moins à l'époque ! Mais un jour, cela changea. Un jour anodin, une toux anodine. Rien de plus que ce qu'elle aurait pu attraper n'importe où. Mais pour une raison ou une autre, alors qu'elle avait dix ans, cette petite toux avait bien failli l'emporter avec elle. Evelyne n'avait jamais pu expliquer ce qui s'était produit, mais Vani avait une idée bien précise... Avant cela, jamais la petite femme de chambre n'aurait pu imaginer vouloir vivre encore. Pour elle, tout cela était triste et n'avait aucune valeur, vouloir continuer de marcher comme ça était stupide ! Il n'y avait personne pour elle... Mais dès qu'elle ouvrait les yeux, fatiguée et vaseuse, elle l'avait vu, elle. Aucun des maitres qu'elle connaissait n'aurait agi de la sorte ! Pourtant cette petite fille à côté d'elle se démenait pour l'aider. Du peu qu'elle ne dormait pas, elle était la. Tantôt lisant d'énormes livres, épongeant son front. Evelyne était si jeune, mais pourtant elle n'avait jamais flanché, prenant soin d'elle jour après jour, suppliant n'importe qui ou n'importe quoi de venir en aide a sa précieuse femme de chambre. Il ne fallait rien d'autre à cette petite fée pour retrouver l'envie de vivre et aussi bêtement que c'était venu, Vani avait guéri. Depuis lors, la femme de chambre portait une chevelure arc-en-ciel et n'avait plus baissé les bras. Elle se devait de vivre pour cette petite fille qui lui avait donné une raison de vivre... - Et de cette fois où cet homme a voulu acheter mes ailes ? Le visage de la maitresse se renfrogna, soudainement dégouté et furieux. De cela elle s'en souvenait parfaitement ! Cela s'était produit durant une soirée mondaine organisée chez eux lorsqu'elles avaient toutes deux seize ans. Un des invités s'était alors étonné de constater que Vani possédait encore ses ailes et avait alors tenté de négocier l'achat de ceux-ci. Lorsqu’Evelyne avait compris qu'il s'agissait donc de mutiler la fée pour la dépouiller d'une partie de son corps elle n'en revint pas. Et la douce demoiselle de bonne famille s'était alors enragée contre l'homme, s'opposant farouchement à ce qu'on ose faire du mal à son amie. C'était comme ça qu'elle avait fait mention d'elle devant tous et sans l'ombre d'une hésitation ! Son amie... Encore une fois, ces anecdotes ne pouvaient sans nul doute avoir la même importance pour Evelyne qu'ils en avaient pour cette esclave. Mais esclave, elle ne s'était jamais sentie ! Ce sceau imposé là sur son bras n'avait jamais eu d'autre utilisation que de la protéger contre ces fous qui pensaient avoir bien des droits. Il était certain que sa maitresse savait parfaitement comment utiliser ce sceau pour la forcer à faire bien des choses, mais depuis qu'elle la connaissait, cette petite fille l'avait toujours traité avec égard et gentillesse malgré ses propres tourments. Vani la regardait alors, un presque sourire naissant sur son beau visage sans expression et tenté de lui faire entendre raison. - C'est exactement parce que vous avez agi cette fois-là que jamais vous ne pourriez ressembler à cet homme. Croyez-moi ! Evelyne la fixait sans grande conviction et Vani sut instantanément que ses mots n'avaient aucun poids comparé à ceux de cet horrible petit personnage. Il avait tant d'emprise sur elle qu'il était inutile de continuer de tergiverser, il fallait juste tenter de ramasser les pots cassés qu'il semait sur son passage. Si la fée due se mordre la joue pour ne pas laisser filtrer sa colère, Evelyne s'emmura une nouvelle fois dans son rôle, arborant le masque d'un visage souriant. Ce stupide petit personnage était totalement conscient de chaque clou qu'il enfonçait dans cette femme. Vani en était persuadée ! Rien que cet horrible petit sobriquet "Ma petite Evy" qu'il osait lancer dès qu'il la percevait, tout cela était calculé. Il suffisait d'être observatrice pour comprendre que la demoiselle détestait son prénom, détestant derrière cela l'idée d'être comparé à cette arrière-grand-mère tortionnaire. D'ailleurs Vani ne l'avait jamais appelée par son prénom pour cette raison... Mais lui faisait tout pour taper, la rouant de coups sans que cela ne se voie. La petite femme de chambre détestait ce sentiment d'impuissance... - Merci, Vani, tu m'as donné assez de courage ! C'était faux et ça, la fée le savait. Le regard de sa maitresse ne pétillait plus à présent. Il ne pétillait plus depuis qu'elle le connaissait ! Ces yeux si surs d'eux étaient à présent enfermé dans une glace éternelle, protégeant son coeur comme ils pouvaient... Mais évidemment, la fée ne releva pas ! Il n'était pas question de forcer cette femme à se cacher encore mieux, après tout les autres ne voyaient pas tout cela ! Alors Vani hocha doucement la tête, affirmant partir préparer leur soudaine sortit et quitta à nouveau la pièce.

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Âme sœur

read
3.1K
bc

La sorcière parmi les loups

read
10.3K
bc

L'Alpha suprême et Elle : le destin de l'Élue

read
9.5K
bc

La dernière compagne de l'Alpha Dragon

read
5.7K
bc

Marquer au fer... Enfin, presque

read
4.3K
bc

Le clan Meigui (Livre 2) - Dragon d’Azur

read
9.1K
bc

Les loups de la nuit

read
20.2K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook