Chapitre 4

2263 Words
Laura faisait son apparition dans cette histoire et, je crois que ça n’allait pas finir là. Ma mère connaissait cette femme depuis. Elles avaient été les meilleures amies de la vie pendant une période. Mais, les études les avaient séparées. Après ce rendez-vous, ma mère était rentrée toute joyeuse. Ca faisait un moment qu’elle nous parlait de cette amie mystérieuse. Bruno : tu n’as pas duré Grace : j’aurais aimé mais mes occupations m’attendaient Bruno : quoi de nouveau alors ? En s’asseyant car il était couché Grace : elle va bien, toujours en pleine forme Bruno : c’est ton amie aura là Grace : c’est bien elle Bruno : ahn d’accord Grace : tu sais ce qu’elle m’a sorti aujourd’hui ? Bruno : je vais savoir comment, en rigolant. Grace : en me demandant Mes parents éclatèrent de rire Bruno : elle t’a alors dit quoi ? Grace : elle m’a sorti un truc qui m’a énervé Bruno : encore toi même ? Grace : je suis alors sérieuse hein. Comment mon amie peut me dire qu’elle m’envie ? Bruno : c’était sûrement pour rigoler Grace : je n’ai pas du tout apprécié Bruno : il fallait alors lui dire Grace : je n’ai pas manqué de lui dire cela Bruno : ah, ce sont tes amis Grace : je vais l’inviter à la maison. Mais, c’est surtout pour voir son fils Bruno : ah d’accord quand elle sera là je vous laisserai ensemble Grace : Mais pourquoi tu veux partir Bruno : parce que je me dis que c’est normal et comme ça vous passerez plus de temps ensemble Grâce : mais si elle vient c’est aussi pour vous voir tu te rends compte que ma meilleure amie ne ta jamais rencontré Bruno : ce n’est pas de ma faute non plus et en plus, tu as d’autres amis que je connais très bien Grace : ce n’est pas la même chose elle est mon amie depuis la tendre enfance Bruno : d’accord tu as gagné quand tu l’inviteras à la maison je serai là Grâce : c’est une sage décision Mes parents se mirent à rigoler ils avaient toujours des discussions de ce genre mais ça ne finissait jamais mal. Mon père était plutôt du genre à avoir peu d’amis, avoir peu confiance et être méfiant. Ma mère quant à elle faisait très vite confiance. Encore plus à ceux qu’elle connaissait depuis. Laura était sa meilleure amie et s’il n’y avait pas eu la distance des études ma mère aurait toujours été à ses côtés. C’est vrai que ma mère s’en voulait car elle voyait que Laura avait du mal et qu’elle se battait pour son fils. Son fils avait le même âge que moi. Ma mère contrairement à son ami était une femme battante qui était fière de la réussite des autres elle ne regardait pas ce qu'ils avaient mais elle faisait de son mieux et vivait avec ce qu’elle avait. Elle était beaucoup admirée pour ça. Je pense que ma mère se voilait souvent les yeux. Elle avait du mal à accepter tout ce qui pouvait être de l’ordre du négatif. Et quand il s’agissait des personnes de son entourage le plus proche, elle se mettait encore plus en colère. C’est pourquoi mon père n’aimait pas discuter avec elle quand elle parlait de ses amis. Après cette vive discussion ma mère parti à la cuisine. elle avait alors cuisiné pour le soir. ce soir là, tout était comme d'habitude. nous étions heureux, satisfait, on ne pouvait rien demander de plus. le lendemain, mon père était parti au boulot comme d’habitude. Mon frère et moi étions en vacances. nous étions au salon avec notre mère, nous regardions la télévision. quand soudain, son téléphone sonna. elle se demanda qui pouvait bien chercher à la joindre. elle prit alors son téléphone en vitesse, et donna réponse à celui où celle qui était derrière le téléphone. Elle était surprise car, au bout du fil c’était son amie Laura. quant elle répondit à celle-ci, elle lui demanda pourquoi elle l'appelait d'aussi tôt. apparemment son amie n'allait pas bien. vu la tête de ma mère on pouvait sentir qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. ma mère lui indiqua alors son notre domicile et quelques minutes après son amie Laura était là. on ne savait pas ce qu'il se passait. maman nous avait dit d'aller dans la cour avec le fils de Laura. on avait exécuté et nous avions joué avec lui. Entre temps ma mère discutait avec son ami au salon. Grâce : Mais il y a eu quoi, s'interrogea à ma mère Laura : je ne sais même pas où commencer, avec un air désespéré Grace : tu sais quoi, commence d'abord par te calmer Laura : je t'ai bien expliqué ma situation, comment me demander de me calmer après ça ? Grace : je sais que ce n'est pas facile mais comment régler quelque chose dans la frustration ? Laura : c'est parce que tu ne t'es jamais retrouvée dans ma situation. tu ne t'es jamais retrouvée seule avec un enfant à ta charge. si ce n'était que moi il ne devait même pas avoir de problème. mais tu sais que j'ai le gosse il ne peut pas dormir dehors Grace : et il n'y a personne de la famille qui peut vous accueillir ? Laura : n'est-ce pas s’il y avait quelqu’un je ne devais pas t'appeler. tu es mon seul espoir. C’est même Dieu qui a fait que tu sois ici à Yaoundé. J’aurais mise la tête au ma sœur Grace : on va trouver une solution il ne faut pas t'en faire Laura : avec tous ces problèmes là, tous ces tracas je n'ai même pas fait à manger Ma mère cria alors. Pour elle, c’était inadmissible qu’un enfant ne mange pas à sa faim. Grace : donc tu veux me dire que l'enfant n'a pas mangé depuis le matin ? Laura : Ah ! il a déjeuné ce matin mais à midi la c'était trop dur. je lui ai acheté du pain j'ai tartiné ça mais tu sais que ce n'est pas consistant Ma mère nous appela. On se précipita vers le salon. Elle était partie à la Chine et avait alors servi à manger à son amie Laura et à son fils. Elle était dotée d'une générosité incomparable et c'est peut être ce qui lui faisait défaut. Laura : Ah tu prépares bien. Ton mari est gâté Grace : je vais alors faire comment ? heureusement que je sais cuisiner Laura : tu as peur qu'il parte regarder dehors Grace : pour lui, je mettrai ma main au feu. il peut avoir tous les défauts du monde mais jamais il ne me fera ça Laura : c'est ce que je disais du père de mon enfant ! Où j’en suis aujourd’hui ? Grace : c'était juste un irresponsable il ne faut plus y penser Laura : tous les hommes sont les mêmes Grace : pas le mien en tout cas Laura : ah ! c'est bien tu es une bonne femme au foyer Grace : le manque de confiance détruit beaucoup de couples ici dehors Laura : la confiance n'exclut pas la méfiance Grace : c'est toujours ce qu'on dit mais moi je fais aveuglément confiance à mon mari. tout comme lui me fais aussi confiance Laura : c'est beau l'amour. j'espère que je vais quand même le rencontrer Grâce : c'est ton jour de chance aujourd’hui il rentre à 16h Laura : Ah d’accord, je vais rencontrer le directeur, avec un rire forcé Il n'y avait aucun doute. cette vieille amie à ma mère n'était rien d'autre qu'une manipulatrice. À peine elle rencontrait de nouveau ma mère qu'elle avait déjà des problèmes. Mon père avait raison de se méfier d’elle. du peu de la conversation que j'avais écouté avec mon grand frère, son amie devait se retrouver à la porte parce qu'elle n'arrivait plus à payer son loyer. Il n'y avait que ma mère pour croire à ce genre d'excuses. on n'y pouvait rien. Elle était comme ça, trop de gentillesse faisait partie de sa nature, et on l’aimait comme ça. Elle discutait avec son ami jusqu' à ce que mon père rentre. Bruno : Bonsoir Ma mère se leva pour l'embrasser comme d'habitude et par derrière, son amie la dévisagea. j'avais remarqué cela et je n'étais pas très content. mais j'étais petit je n'avais que 8 ans qu'est ce que je pouvais faire. Laura : Bonsoir mon beau Mon frère et moi étions allés saluer mon père, il n'avait pas beaucoup parlé et avait pris la direction de la chambre. Ma mère a couru pour le rejoindre. Bruno : c’est qui ? Grâce : c'est mon amie Laura. j'espère au moins que tu te rappelles d'elle Bruno : tu sais très bien que je n'ai pas une mémoire de poisson. mais que fait elle là tu étais avec elle hier Grâce : oui je dois t'expliquer. ce n'était pas prévu euh euh elle m'a appelé tout à l'heure et elle m'a expliqué qu'elle avait un problème je n'avais pas le choix que de lui dire de venir Bruno : et c'est quoi son problème ? Grâce : elle a des problèmes pour la location de son studio Bruno : Ah d’accord je comprends mieux. elle n'a pas de famille ? Grâce : non malheureusement c'est comme dans ma famille si tu t'en vas aujourd'hui j'aurais qui si je m’en vais aujourd’hui nos enfants auront qui à part toi ? Bruno : je ne voulais pas t' énerver. Je trouve ça juste bizarre que ton amie vienne ici alors que vous vous êtes vu hier et qu'elle a déjà un problème pour payer son loyer Grâce : tu veux encore insinuer quoi Bruno Bruno : je n'insinue rien. je vois juste la réalité en face Grâce : donc tu veux dire que mon amie c'est une profiteuse Bruno : je ne vais pas dire les choses pour te faire plaisir. mais tu ne peux pas rencontrer ton amie et le lendemain elle vient se plaindre Grâce : elle ne s'est pas plaint. Elle s'est confié à une personne de confiance Bruno : OK et tu as alors trouvé quoi comme solution ? Grace : aucune pour le moment mais si on peut déjà l’aider avec une petite somme ce serait beaucoup. faisons au moins ça pour l' enfant. regarde il a l'âge de Thiméo Bruno : d'accord on va lui donner de l'argent mais sache que ton ami ne m'inspire pas du tout confiance. moi je ne veux plus la voir ici Grâce : tant qu'on l'aide ça me va Mon père n’avait pas tort. Ma mère avait l'habitude de dire qu'il exagérait. il faut savoir que dans le domaine du travail et dans les amitiés mon père avait beaucoup été déçu. Il avait donc du mal à faire confiance à ces personnes qui avaient tendance à se rapprocher très vite pour demander quelque chose après. Et ça, c'était complètement le genre de Laura, l'amie de ma mère. Mes parents l'avaient aidée ce jour, elle n’était pas restée le soir pour manger avec nous mais on avait très vite entendu parler d'elle. Le mois qui avait suivi, elle avait dit à ma mère qu’elle s’était fait escroquer. En fait on l'avait agressé et pour se défendre elle avait donné tout ce qu'elle avait sur elle. Elle lui avait dit que son capital était parti dans ça. Elle avait tout perdu tout son petit bénéfice. ma mère l'avait encore aidé. Elle était venue à la maison alors que mon père ne voulait pas la voir. Ma mère ne savait pas que mon père allait rentrer tôt donc elle avait invité son amie qui était de nouveau venue avec son enfant. elle lui avait remis une bonne somme d'argent quand mon père était rentré il avait remarqué que cette dame avait des gestes bizarres. Il ne pouvait pas là chasser mais quand ma mère était partie à la cuisine et les avait laissés au salon elle avait tenté de se rapprocher de lui en lui faisant des yeux doux et en remontant sa jupe. Mon père était furieux et était sorti du salon, il était parti dans la chambre pour se réfugier. Ma mère étonnée, lui demanda pourquoi il était parti. Grace : mais chérie je viens de nous prendre à boire tu viens te coucher comment ? Bruno : je n'ai vraiment pas soif j'ai un mal de crâne. d'ailleurs les enfants sont ? Grace : ils sont partis jouer au football tu sais le petit match qui était organisé au quartier là Bruno : je vais aller les rejoindre Grâce : d’accord chérie. je serais bien restée mais Laura avait vraiment besoin d’aide Bruno : tout ce que je vois c'est que maintenant elle passe avant tout Il était sorti de la chambre furieux et était venu regarder les matchs des enfants du quartier. Laura : pourquoi ton mari est parti comme ça ? Je dérange apparemment Grace : non il ne faut pas t’en faire Laura : si c’est moi le problème, il faut me directeur Grace : il n’y a rien. Je vais te raccompagner jusqu’au taxi Nous étions surpris de voir notre père, mais heureux de rentrer avec lui. Une fois à la maison, il était toujours furieux. Ma mère ne comprenait pas sa réaction. Avait-il bien fait de ne pas lui dire les gestes exagérées de son amie Laura ?
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