L'alpha royal : le rejet de l'âme sœur

- alors qu'en dites-vous, elle est éclatante pas demanda la voix de l'homme remplit d'excitation maléfique Calé dans sa chaise l'homme regardait les photos sous ses yeux avec soin, examen terminé il donna son verdict. - en effet, elle est éclatante George répondit l'homme sur un ton calme, à combien me la céder vous demanda-t-il à l'homme en face de lui George fit un sourire victorieux et répondit à la question. - à combien estimez-vous cette perle répliqua-t-il - cinq à dix millions pas plus répondit l'homme - bien alors je dirai 7 millions de dollar, vous me donnez cette somme et je vous la cède répondit George heureux - bien ! Répondit l'homme, comprenez qu'après cette vente elle appartiendra à jamais au réseau alors mon cher monsieur c'est encore le moment de faire marche arrière fini de dire l'homme en lui tendant un document à signer Rejetant sa tête en arrière tout en riant, l'homme signa les papiers sans hésiter. - il faudrait bien qu'elle me serve à quelque chose dit George en faisant un sourire sournois. Je vais aller chercher la marchandise dit-il à l'homme en quittant la pièce. Marchant d'un pas assuré, il monta les escaliers deux par deux, excité par l'idée de se débarrasser de la jeune fille qui constituait pour lui un énorme problème. - il est temps pour toi de partir dit-il en ouvrant la porte avec force et rage faisant trembler la jeune fille. Tu quittes ma maison aujourd'hui ma petite puce, je dois être honnête tu vas beaucoup, beaucoup,beaucoup me manquer dit-il en se rapprochant à pas lent de la jeune fille Terrorisé, effrayé et affaiblie, la jeune fille était couchée sur le sol glacial, redoutant les prochaines actions de celui qu'elle appelait tendrement oncle. - allez debout, tu as assez sali les murs de cette maison, dit-il en lui assenant un gros coup dans le ventre Encaissant le coup qui venait une fois de plus tirailler ses entrailles, la jeune femme, se leva nonchalante, afin d'éviter de recevoir un autre coup. - j'avoue tu es magnifique, au moins cette beauté nous servira à quelque chose, ce soir j'ai eu une entrée d'une grosse somme d'argent et tout ça grâce à toi, maintenant il va falloir que tu honores tes futurs engagements, surtout ne t'inquiètes pas je ferai partie de tes clients réguliers ma belle dit George à la jeune avant de lui prendre le bras avec force - mon oncle…vous me faites très mal s'éleva la voix faible de la jeune femme - je ne suis pas ton oncle répondit-il avec rage, je ne le suis pas, je ne l'ai jamais été considère dès aujourd'hui que tu n'as aucune famille maintenant tu la fermes et tu avances termina-t-il de lui dire en la poussant afin qu'elle puisse avancer Marchant tant bien que mal, la jeune femme fit ce que l'homme lui avait ordonné. - elle est ici votre marchandise monsieur lança George - bien ! Alors je vous dis à la prochaine si l'on a l'occasion de nous revoir un jour George - oh bien-sûr nous nous reverrons certainement fit George sûr de ce qu'il avançait Écoutant les deux hommes, la jeune femme sentit venir sa mort prochaine, pour elle c'était une évidence, si elle franchissait le seuil de cette demeure, elle devait dire au revoir à la vie, ce qui ne serait pas si désagréable en y repensant. - nous nous reverrons très bientôt ma tendre et douce Tirane fit George sourire scotcher aux lèvres La jeune femme avait de la peine, peine non dû au fait de quitter ce lieu, mais plutôt dû à la déception de voir combien un membre de sa famille pouvait se transformer en un démon au point de la rejeter effrontément. George était sa seule famille, malgré le fait qu'il n'avait pas souvent été très gentil ou voir jamais elle s'accrochait à lui au nom de ce lien de sang qui les unissait, ce qui était une belle erreur constata-t-elle. Embarquée dans un grand van à la couleur noire, Tirane s'assis le regard ailleurs, bras croisés, et tête posée contre le fer du van, elle se sentait étourdi et sans force. Dès le premier mouvement d'éloignement du van du manoir de George Thomas, elle ne put s'empêcher de lâcher des larmes. Après des heures de route parcouru le van s'arrêta enfin, réveillant, la jeune femme qui s'était endormi sous le coup de la fatigue, une voix, dure et autoritaire s'éleva une fois le van ouvert. En ligne les jeunes filles étaient placées, l'une face à l'autre telle que la voix de l'homme l'avait ordonnée. Tenant à peine sur ses deux jambes tout tremblante, Tirane redoutait la suite des événements. La sélection commença, les filles étaient divisées en deux groupes, l'un destiné à rejoindre le club, l'autre destiné à rejoindre un club en dehors du pays. Le tour de la jeune femme arrivé, après examen, l'homme déclara qu'elle rejoindrait le groupe destiné à quitter le pays. Saisie et conduite de force sur le jet, avec les autres jeunes femmes sélectionné, l'avion ne tarda pas à démarrer, tout comme le van contenant les filles destinées à rejoindre le club sur place. Tirane, malade pendant tout le vol qui dura près d'un jour, lorsque l'avion avait atterri, elle se surpris à faire un ouf de soulagement et pourtant cette route était celle qui la conduira en enfer. Une fois de plus une voix d'homme s'éleva impassible et impatiente, leur demandant de rejoindre le van à l'extérieur de l'avion, une par une, les jeunes femmes furent évacuées de l'avion pour ne pas éveiller les soupçons ou encore attirer l'attention. Sur le chemin en direction de ce lieu inconnu où elles allaient atterrir, Tirane, remarquait l'abondance de verdure présente dans ce pays dont elle n'en connaissait même pas le nom. Regard perdu regardant vers la forêt qui entourait la route, la jeune femme fut attirée par quelque chose ou plutôt un animal, majestueux, courant au rythme de l'accélération de la voiture. La voiture fit un arrêt soudain, coupant la jeune femme de sa contemplation, l'un des hommes descendit et alla se mettre à l'aise dans la forêt. Cherchant en vain du regard l'animal qu'elle observait courir à toute allure, Tirane le vit surgir de la forêt sans pour autant se rapprocher de la voiture. L'animal la fixait tout comme elle le faisait, yeux soudés, il semblait vouloir lire dans son âme tellement son regard était perçant et pesant. La portière claqua, marquant le retour de l'homme, ainsi il pouvait continuer leur chemin vers l'enfer pensa Tirane en même temps que son cœur se serra. Le chemin fut repris, la jeune femme essaya d'oublier l'animal fantastiquement beau qu'elle venait d'apercevoir. Des kilomètres plus loin, après un bruit vif, la voiture vacilla sur le côté, l'entrainant dans un retournement, personne n'y avait rien comprit, et déjà la voiture était accidenté, en les laissant tous inconscient.