Histoire de Jacques Bernard
author-avatar

Jacques Bernard

bc
Aux frontières du silence
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Les blessures latentes de la guerre Jean-Denis, hanté par ce qu’il a traversé pendant la guerre d’Algérie, a fait de son mieux pour vivre aux côtés de Louise. Des années plus tard, une photo trouvée par hasard et une lettre envoyée comme une bouteille à la mer vont bouleverser le destin de cette femme en l’amenant à croiser celui de Kenan, revenu dans son village de Kabylie pour y écrire ses mémoires. À travers le récit d’une amitié bouleversante, Jacques Bernard aborde avec sensibilité les fragilités, les bassesses et les lâchetés humaines tout en dénonçant l’absurdité de la guerre. Un roman captivant qui suscite autant l’émotion que la réflexion. EXTRAIT La voiture glisse maintenant sur l’allée gravelée couverte de feuilles humides, à moitié décomposées. Je hais ces déchets putrides évocateurs de toutes les fins. C’est Jeanne qui conduit. Pour occuper son esprit, a-t-elle affirmé auprès de Pierre, son mari. Le brouillard de ce mois d’octobre, de plus en plus épais, se referme sur leur passage, comme l’eau sur le sillage d’un bateau. Les formes, en cette fin de journée deviennent diffuses. Bientôt, je ne vois plus que les deux feux rouges qui dévoilent tour à tour, de manière indécente, les chênes dénudés du bord de l’allée et une main timide qui s’agite avec désespoir par la vitre ouverte. Peu à peu, ces signes de vie s’atténuent et meurent, happés par la nébulosité mystérieuse et inquiétante qui m’isole du reste du monde. À PROPOS DE L'AUTEUR Né en Bresse en 1954, Jacques Bernard s’est installé dans un village de la Dombes pour exercer le métier de professeur des écoles. Pendant toutes ces années d’enseignement, il n’a eu de cesse d’ouvrir à ses élèves les portes de la lecture et de l’écriture. Actuellement chargé de mission pour la formation des enseignants à Bourg en Bresse, il consacre l’essentiel de son temps libre à jouer avec les mots, à imaginer des histoires, à créer des personnages qui portent en eux le poids d’une histoire douloureuse. C’est cette fragilité et cette faiblesse que l’auteur explore chez ces êtres qui sont, comme le dit Mark Twain, « des lunes avec une face cachée que personne ne voit. »
like
bc
Vers d'autres rivages
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
L'exil pour survivre Partir vers d’autres rivages, fuir leur pays soumis à une dictature nationaliste, c’est la seule issue pour Marko et Jana. Lui est croate, milicien fasciste et xénophobe. Elle est serbe et, comme tous ses compatriotes, victime naturellement désignée d’un régime qui a décidé de les convertir, de les chasser ou de les massacrer. Saura-t-elle convaincre Marko d’abandonner sa milice pour elle ? À travers l’histoire de Marko, enfant de la rue dans une Yougoslavie en marche vers son éclatement, Jacques Bernard analyse avec finesse l'engrenage qui conduit à l'embrigadement de jeunes en errance. EXTRAIT Marko était un enfant de Hvar, une terre posée sur la mer Adriatique à quelques encablures du continent. Une terre seulement riche de ses oliviers, de sa garrigue, de ses champs de vigne, de son passé vénitien, de ses ports, havres pour les pêcheurs, les touristes et les bateaux militaires. Jamais jusqu’à peu, il n’avait quitté la ville éponyme de l’île, faite de maisons en pierre blanche et de ruelles étroites. À PROPOS DE L'AUTEUR Né en Bresse en 1954, Jacques Bernard s’est installé dans un village de la Dombes pour exercer le métier de professeur des écoles. Pendant toutes ces années d’enseignement, il n’a eu de cesse d’ouvrir à ses élèves les portes de la lecture et de l’écriture. Actuellement chargé de mission pour la formation des enseignants à Bourg en Bresse, il consacre l’essentiel de son temps libre à jouer avec les mots, à imaginer des histoires, à créer des personnages qui portent en eux le poids d’une histoire douloureuse. C’est cette fragilité et cette faiblesse que l’auteur explore chez ces êtres qui sont, comme le dit Mark Twain, « des lunes avec une face cachée que personne ne voit. »
like
bc
Secrets volés
Mis à jour à Apr 10, 2020, 08:16
Le passé refait surface pour un voyage entre nostalgie et découvertes François revient dans le village de son enfance pour les obsèques de sa mère qu’il n’a pas vue depuis plus de vingt ans. Au travers de personnages enfermés dans le conservatisme religieux et confrontés à une période de l'Histoire où la limite entre l’acceptable et l’inacceptable était ténue, Secrets volés développe le thème du non-dit, de l’illusion et de la trahison. Un roman tout en nuances qui évoque avec une grande finesse cette part d’ombre que chaque être humain porte en lui. EXTRAIT Rien n'a changé depuis ce jour où j'avais appris la vérité, ma vérité. Depuis ce jour où j'avais franchi pour la dernière fois l'austère porte de la maison familiale, où j'avais décidé de laisser là ce qui me tenait lieu de famille. Je croyais, à ce moment-là, m'éloigner à jamais de la rudesse et de l'âpreté d'une enfance, puis du gâchis d'une jeunesse. Oublier tout ce qui pouvait me rappeler ces moments de souffrance, d'incompréhension et de solitude, c'était un but suprême, une nécessité vitale. Un peu plus de vingt ans déjà. À PROPOS DE L'AUTEUR Né en Bresse en 1954, Jacques Bernard s’est installé dans un village de la Dombes pour exercer le métier de professeur des écoles. Pendant toutes ces années d’enseignement, il n’a eu de cesse d’ouvrir à ses élèves les portes de la lecture et de l’écriture. Actuellement chargé de mission pour la formation des enseignants à Bourg en Bresse, il consacre l’essentiel de son temps libre à jouer avec les mots, à imaginer des histoires, à créer des personnages qui portent en eux le poids d’une histoire douloureuse. C’est cette fragilité et cette faiblesse que l’auteur explore chez ces êtres qui sont, comme le dit Mark Twain, « des lunes avec une face cachée que personne ne voit. »
like