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Mon beau bourreau

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Blurb

Halima est une jeune fille vivant avec ses parents dans un petit village qui est la cible des criminels depuis un moment. Son père Ousmaïla Benji est tradipracticien. Un jour alors qu'il était en brousse à la recherche de ses plantes, il fut tué par des malfrats. Voyant que son père tardait à rentrer Halima résolu d'aller voir ce qui se passait. Mais une fois arrivée elle trouve son père mort, il avait été égorgé. Ce même jour, Jason le chef de la b***e des criminels posa ses yeux sur elle, un amour malsain est né. Plus tard il envoya ses hommes l'enlever pour faire d'elle sa femme. Mais Jason ne supportait pas d'être rejeté par cette dernière alors il fit de sa vie un enfer. Dans cette nouvelle vie, Halima qui désormais se prénommait Cristal cherchait un moyen de se venger de Jason... Et pour cela elle devait gagner sa confiance, cependant un amour inattendu est né, entre vengeance et amour se trouve alors son dilemme...

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Chapitre Ier
MON BEAU BOURREAU Ce matin mon père est allé seul au champ, c’était la saison des semailles. Nous avions déjà fini de semer les arachides, il ne restait plus que le maïs mais nous avions prévu de le faire la semaine prochaine. J’étais à la maison avec ma mère. Nous préparions le repas de midi. Mon père n’allait pas tarder, aujourd’hui c’est vendredi donc il rentrera assez tôt afin d’aller à la mosquée. Cependant, à 13h, mon père n’était toujours pas rentré, c’était bizarre, il ne manque jamais la prière des vendredis. _ Pourquoi ton père tarde comme ça, il va être en retard à la prière se plaignit ma mère ; _ Il est peut-être en route, lui répondis-je en me servant à manger _ Hey, il est déjà l’heure tu reviendras manger après la prière, me dit ma mère sur un ton autoritaire _ Ok ! Lui répondis-je Je suis allée faire mes ablutions et nous sommes allées à la mosquée d’à côté. Après la prière, nous sommes rentrées en espérant trouver mon père mais il n’était pas toujours à la maison. Ma maman commença à s’inquiéter. _ Mama arrête de t’inquiéter peut-être qu’il cherche des plantes pour donner à ceux qui ont demandé, bon je vais aller le voir. Mon père, Ousmaila Benji est en fait un guérisseur donc il passe beaucoup de temps en brousse à chercher des plantes pour fabriquer ces remèdes. Il m’a montré tellement de choses, la nature a de ses merveilles qu’on ne peut pas imaginer. Je ne sais pas comment s’est arrivé mais dans la famille de mon père, ils ont été tous guérisseurs, ils transmettent leur sagesse de génération en générations. Mais on ne le transmet qu’aux garçons cependant je ne suis son unique enfant, bien que dans le village les gens parlait et disait que ce n’était pas normale qu’il m’apprenne toutes ses choses parce que je suis une fille, mon père lui s’en foutais royalement et il m’apprenait tous ce qu’il savait faire. Je passais tellement de temps avec lui et je connaissais toutes les plantes et leur rôle dans la médecine traditionnelle, comment les utiliser pour obtenir les résultats attendus. En plus de ça, il m’avait appris à pêcher, à chasser… on ne me voyait dans le village comme un garçon raté et c’était très déplaisant car beaucoup n’acceptait pas cela. La plupart des gens se moquait de moi et disait que c’est parce que mon père avait souhaité avoir un garçon au lieu d’une fille et que c’était pour cette raison qu’il m’éduquait comme un garçon. Je me suis rendue au champ, c’était à environ 15 minutes de marche mais je n’y ai pas trouvé mon père. Alors je suis allé à la forêt non loin du champ, c’est là-bas qu’il trouvait la plupart de ses plantes. J’étais sûre qu’il devait y être. Quand je suis arrivée, j’ai marché pendant environ 8 minutes sans voir mon père, quand je me suis dirigé vers le sud j’ai entendu des pas. _ Baba… Appelais-je avec hésitation, la forêt semblait silencieuse J’ai fait le tour sans le retrouver, je suis encore allée à un autre endroit, près d’un marécage à environ 10 minutes de là où j’étais. Quand je suis arrivée, j’ai vu mon père à terre de loin, j’ai accouru vers lui. Oh mon Dieu, ce que j’ai vu me glaça… Mon père baignait dans du sang, il avait été égorgé… _ Ba…Ba appelais-je tout doucement en espérant qu’il réponde. Je me suis assise à côté de lui toute tremblante comme une feuille ; _ Baba, baba commençais-je à crier en le secouant, ne me laisse pas s’il te plait… En sanglotant au secours, à l’aide… Baba j’ai besoin de toi… Des personnes sont arrivés, des personnes que je ne connaissais pas ; _ Venez ici, ils ont tués un autre par-là, dit l’un _ Qui ? Lui demandais-je qui a tué mon père ? _ Calme toi jeune fille, ce sont des terroristes je crois, ils ont tués plusieurs personnes dans ces champs. Puis Christophe est arrivé, c’était un voisin ; _ Oh non pas Benji, s’écria-t-il en voyant le corps sans vie de mon père, Halima… se tourna-t-il vers moi ; _ Ils l’ont tué… Lui dis-je les yeux plein de larmes. Il m’a prise dans ses bras. Quelques minutes plus tard ma mère est arrivé avec quelques personnes du quartier ; _ Mama, ils l’ont tué… Lui dis-je en me jetant dans ses bras, elle était inconsolable. Notre village est la cible des terroristes depuis un certain temps, notre pays, surtout notre région vit une insécurité grandissante depuis un moment. Nous sommes situés à la frontière, c’est pourquoi nous sommes à chaque fois attaquée par ces malfrats. À chaque fois qu’ils venaient, ils lançaient des grenades dans des endroits publics afin de tuer le maximum de personnes possible, ils enlevaient aussi des jeunes filles et garçons et tuaient aussi beaucoup de personnes. Mon père a été enterré laissant ma mère et moi dans une profonde désolation, j’avais l’impression que ma vie n’aurait plus de sens, mon père était mon meilleur ami, celui avec qui je passais plus de temps et celui qui m’enseignait le plus. Ma mère elle aussi était anéantie, elle ne cessait de pleurer. Après trois jours le deuil était fini et les gens qui nous assistaient ont commencé à partir. C’est aussi à ce moment que ma souffrance commença, je n’arrivais plus à fermer les yeux, je faisais des cauchemars, je revoyais mon père baignant dans son sang. Toutes mes nuits étaient tourmentées. Deux semaines plus tard, ma mère et moi faisions tous pour nous adapter à notre nouvelle vie, c’était difficile de changer les habitudes, comme ne plus servir mon père et autres… Un jour un homme est venu nous trouver à la maison _ Salama’aleikum, nous dit-il en entrant _ M’aleikum salam, répondit ma mère, que pouvons-nous faire pour vous ? Demanda-t-elle _ Je suis venu voir le père de cette famille, est-ce qu’il est là ? répondit-il _ Non lui dis ma mère tristement, en l’invitant à s’asseoir. Pourquoi tu le demandes ajouta-t-elle _ En fait j’ai mon frère qui est malade depuis un moment, nous avons déjà fait le tour des hôpitaux sans changement donc je voudrais qu’il le consulte, peut-être qu’il pourra nous aider. _ Mon mari est décédé, dis ma mère meurtri. L’homme semblait surpris, il n’était pas au courant. _ Oh mes condoléances madame, c’est une grande perte. _ Merci lui dis ma maman. L’homme resta silencieux un moment, il semblait déçu… Puis il se leva et nous dit ses adieux. J’ai senti en moi que j’avais le devoir de l’aider, c’est pour cette raison que mon père m’a initié. _ De quoi souffre ton frère lui demandais-je _ Il a un problème de poumons, à l’hôpital ils ont dit que ses poumons étaient trop abimés, il a du mal à respirer. _ Ok pouvez-vous revenir demain dans l’après-midi je vais chercher des plantes pour vous. _ Ok merci ! Il est parti. Ma mère me regarda _ Quoi je veux l’aider, je pense que c’est ce que baba aurait voulu. _ Oui je le sais mieux que quiconque, je suis juste fière de voir comment tu gères sa disparition, t’es déjà une grande fille continu d’avoir bon cœur ! _ Ok Mama lui répondis-je en souriant Je suis allée voir la pharmacie traditionnelle de mon père et j’ ai trouvé ce que je voulais. Mon père faisait sécher la plupart des plantes et les écraser par la suite, c’était plus facile de les conserver de cette façon. Dans l’après-midi, le monsieur est revenu comme prévu. _ Bonsoir me dit-il _ Bonsoir, lui répondis-je en allant chercher le paquet que j’avais gardé pour lui. _ Merci me dit-il _ Vous allez lui donner trois fois par jour, vous le mélangerai avec de la bouillie. Vous allez voir c’est efficace. _ Merci beaucoup jeune fille, me dit-il en me donnant de l’argent _ Non merci monsieur _ Je veux juste vous remercier répliqua-t-il _ Vous me remercierai quand il sera guérit, bonne route lui dis-je _ Ok merci une fois de plus. Il s’en alla. Deux jours plus tard, nous avons entendu des coups de feu très tôt le matin, nous étions en panique le village était attaqué. Nous sommes entrés dans la maison et nous avions fermés toutes les portes en espérant être en sécurité de cette façon. Cependant les coups de feu se faisaient de plus en plus entendre. _ Oh mon Dieu épargne nous, s’écria ma mère apeurée. _ Hum qu’est-ce qu’ils veulent encore murmurais-je _ Dieu est grand ma fille… Après un moment, il y’a eu un silence, on s’est dit qu’ils étaient peut-être parti… Mais nous avons entendu des personnes frapper à notre porte, _ Ouvrez la porte cria un monsieur. _ Qui êtes-vous ? Demanda ma mère _ Vous allez le savoir, ouvrez avant qu’on ne défonce cette porte. Nous cria-t-il _ Mais qu’est-ce qu’ils veulent murmura ma mère paniquée Mais avant même qu’on ouvre, ils ont défoncé notre porte et sont entrés. Ils étaient six, des gros bras lourdement armés, avec une jeune fille de mon quartier qu’ils trimbalaient de forces. _ Qu’est-ce que vous voulez demanda ma mère en se tenant devant moi. _ Ta fille, c’est elle que nous sommes venu chercher, dit l’un en me prenant par le bras et en m’obligeant à passer devant ma mère c’est elle ? Demanda-t-il à Amina (la jeune fille de mon quartier) _ Oui répondit-elle avec hésitation ; _ Qu’est-ce que vous me voulez ? Leur demandais-je _ Nous rien, mais nous avons reçu l’ordre de t’emmener avec nous. M’a-t-il en me prenant de force. _ Laissez ma fille tranquille en se mettant entre lui et moi. _ Nous sommes pressé madame dit-il en poussant ma mère violemment ; Ma mère s’est mise à crier et demander de l’aide. _ Lâchez-moi criais à mon tour, nous nous mises toutes les deux à crier. Un autre sorti son arme et nous menaça _ Je vous que vous ne savez pas à qui vous avez à faire hein, taisez-vous, gronda-t-il _ S’il vous plait laissez ma fille, je vous en prie. Supplia-t-elle en larme Il n’a rien dit et m’a soulevé pour s’en alla ; _ Noooonn ! Criais-je de toutes mes forces Ma mère attrapa le pied de celui qui m’avait porté, c’est alors qui l’a poignarda violemment elle tomba ; _ Maman… Criais-je en donnant des coups à celui qui m’avait porté, il m’a jeté à terre. J’ai accouru vers ma mère qui se vidait de son sang, _ Pourquoi avez-vous fait cela, criais-je en pleur, maman répond moi s’il te plait ; _ C’est bon dit un autre nous n’allons pas passer toute la journée avec cette fille, Il a poignardé une fois de plus ma mère, ce gars n’avait rien d’un humain, il poignarda aussi Amina et me prit de force, à l’extérieur leur voiture était garée, il m’a jetée brutalement à l’intérieur, les autres sont montés et ils ont démarré. Dans la voiture, j’ai continué à me battre, à crier et à leur donner des coups. _ Dites-moi pourquoi on garde cette fille vivante, dis l’un ; _ Parce que le boss nous l’a demandé, il l’a veut vivante. _ Vous avez tué ma mère… La seule personne qui me restait… _ C’était pour te détacher de ton village pourri, _ Ouais tu n’as plus aucune raison d’y retourner dis un autre. En riant Ils étaient vraiment sans scrupule. Ma mère est morte sans que je ne puisse rien y faire, il l’a tué comme un vulgaire animal et maintenant ils m’emmènent vers une destination inconnue. Celui qui était assis à côté de moi avait un couteau que j’ai pris sans qu’il ne s’en rende compte. Mais avant que je ne le poignarde il m’avait attrapé. _ La s****e qu’est-ce tu veux faire hein… Il a voulu me frapper mais un autre l’arrêta, _ Calme toi mon vieux ; ne lui fais rien tu sais comment est le boss. Il me couvra la bouche avec un mouchoir, qu’il a sorti de sa poche. À suivre !

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