10 juillet 2013.
Malgré tout ce qui s'est passé, après tout ça, il me trouble et me fascine encore autant. Bon, je n'ai pas été tendre avec lui non plus, je dois le reconnaître. Il me manque, sa présence, son odeur, tout me manque mais ma virginité le gêne donc je dois l'oublier et puis j'ai bien compris que je n'aurais été qu'un coup d'un soir parmi tant d'autres. Il a essayé de m'appeler plusieurs fois depuis cet incident mais je ne cesse de m'accrocher au fait que je ne suis rien pour lui.
Le soir, alors que je dois fermer la salle de sport, un livreur entre avec un énorme bouquet de fleurs. Le livreur à la trentaine, de taille moyenne, assez trapu, le crâne rasé.
- Bonsoir, je peux vous aider ?
- Ces fleurs sont pour mademoiselle Torn.
- Oh, euh... C'est moi.
- Tenez, me dit-il en me tendant le bouquet.
Je lis la carte. “Je n'ai jamais voulu te blesser, pardonne moi. Morgan.” Je déchire la carte mais comme je ne peux pas me résoudre à jeter ces fleurs je les tends au livreur.
Non mais franchement, qu'est ce qu'il croit ? Que je vais tout oublier parce qu'il m'offre des fleurs ? Je ne suis pas une de ses pouffes qui s'agenouillent ou qui se couchent pour des fleurs !
- Reprenez-les, je n'en veux pas, offrez-les à votre femme, elle sera ravie, j'en suis certaine.
- Merci, mais Monsieur Kolman a beaucoup insister pour que vous preniez ce bouquet.
- Prenez-le et nous ne dirons à personne que ce bouquet n'étais pas pour votre femme. Euh vous êtes marié au moins ?
- Oui, mademoiselle Torn. Merci. Bonne soirée.
- Au revoir, monsieur.
Lorsque j'arrive devant chez moi, la façade est envahit de fleurs, j'en reste sans voix tellement c'est magnifique.
- Je savais que tu ne prendrais pas le bouquet au livreur.
Je sais qui parle, je me retourne il est là.
- Qu'est ce que tu fais là ?
- Je suis venu en espérant que tu me pardonnes.
- Tu es venu pour rien alors.
Je cherche mes clés dans mon sac pour ouvrir la maison.
- Je t'en prie. J'ai vraiment besoin de te parler.
Je suis amadouée par son petit sourire timide et puis j'ai envie d'entendre ce qu'il a à me dire. Aussi ma décision est prise.
- Rentre, on va discuter dedans.
Une fois à l'intérieur je prend le bouquet qu'il me tend et je le pose négligemment sur la table.
- Qu'est ce que tu veux ? Et puis pourquoi toutes ces fleurs ?
- Elles ne te plaisent pas ?
- Il n’y a que les mecs arrogants et bourrés de frics pour faire des trucs pareilles.
- Touché !
- Qu'est ce que tu crois? Que tu vas m'avoir parce que tu m'offres des fleurs ? Je suis pas une “Marie couche toi là” mais suis-je bête tu le sais déjà et c’est ça le problème non ? Dis-je furieusement.
- Je veux t'expliquer. Me dit-il en me prenant par les mains.
- Tu voulais en savoir plus sur moi... Voilà...
Je me dégage de sa prise.
- À l'âge de 14 ans j'ai eu un accident avec ma mère, un homme a fait une crise cardiaque et nous a percuté alors que nous étions sur un trottoir, je suis restée à l'hôpital jusqu'à mes 16 ans entre opérations et rééducation. Je me suis faites opérée 3 fois de la jambe gauche, ils ne savaient même pas si je remarcherais un jour et finalement j'ai retrouvée l'usage complet de ma jambe à l'âge de 18 ans. Quels mecs voudraient d'une meuf qui boite dis moi un peu ? Ensuite je me suis mise dans les études et je n'ai rencontré personne qui me fasse tourner la tête et...
Oh pourquoi est-ce que je lui raconte tout ça ?
- Je te fais tourner la tête ? Moi ? Me demande-il surprit.
Je baisse la tête.
Oh merde ! Pourquoi j'ai dis ça ?
- Moi aussi, je vais te faire une confidence.
- Laquelle ? Dis-je en le regardant dans les yeux.
- J'ai peur. J'ai très peur de toi.
- Pourquoi tu aurais peur de moi ? Tu es Morgan Kolman.
- J'ai peur parce que... Je n'ai jamais été autant intriguée par une femme, dès notre premier regard, j'ai vu quelque chose de différent en toi, je ne sais pas pourquoi. J'ai toujours voulu des relations sans lendemain mais toi... Dès que j'ai quitté la salle de sport tu me manquais déjà. J'en voulais plus avec toi, quelque chose de différent, une vrai histoire. Et quand tu m'as parlé de ta virginité, j'ai paniqué parce que je n'ai jamais eu de vrai relation et “ça” ça m'a fait beaucoup a encaisser. Je veux que tu me pardonnes parce que tu me manques et que j'ai cette sensation horrible que si tu n'es pas là je n'y arriverais pas et... J'ai peur de tomber amoureux de toi. De dépendre de toi...
Je vois qu'il est nerveux, il va presque s'arracher les cheveux de la tête.
Hum j'aimerais passer mes mains là dedans moi aussi. Bordel! Je fond, d'accord c'est rapide mais il a l'air tellement... sincère.
Oubliant tout, je me jette dans ses bras et je l'embrasse. Je lui empoigne ses cheveux. Il me rend mon b****r avec passion.
Bordel c'est bon !
Il gémit dans ma bouche.
Il aime ça lui aussi !
Il m'entraîne jusqu'à ma chambre et commence à me déshabiller lentement.
- Tu en es sûre ? Me demande-il en me regardant dans les yeux.
- Oui. Je lui répond, le souffle court après ce merveilleux b****r. Mais rappelle toi, ma jambe, j’ai des cicatrices, elles ne sont pas super visibles mais elles existent.
- Nous avons tous nos cicatrices, j’ai les miennes.
Il continue à me déshabiller tout en m'embrassant jusqu'à ce que je sois en sous-vêtement. Il se déshabille rapidement.
Bon sang la bombe ! Musclé ! Magnifique !
Il finit de me déshabiller.
- Bon sang, tu es tellement belle ! S'exclame-il en me caressant le visage du bout de ses doigt.
Sur ce, il me dégage mes cheveux de la nuque puis m'embrasse dans le cou. Ce côté ne me gêne pas, aussi, je le laisse me mordiller l'oreille droite. Mmm. Il m'allonge sur le lit et se met sur moi. Il plante son regard brûlant de désir dans le mien.
J'ai un peu peur, mais j'ai confiance en lui.
- Tu es certaines que c'est ce que tu veux ?
- Oui.
À ce moment là, il m'embrasse tendrement puis me pénètre de ses doigts. Il me fait tellement d'effet que je suis déjà trempée, je le sens. Il fait des lents vas et viens en continuant de m'embrasser.
- C'est ta dernière chance, si tu ne veux pas le faire, je m'arrête.
- Non, ça va, j'en suis sûre, je te fais confiance.
Sur ce, en regardant droit dans les yeux, il me pénètre lentement. Aïe ! Je le plaque contre moi en l'agrippant à ses omoplates musclés. Il souffle contre mon oreille droite puis la mordille.
- Ah.
- Ça va ?
J'ai sentie une pression, mais ça va.
- Ça va.
- Bon sang, c'est dément. Tu es prête ou tu veux que je m'arrête ? Me demande-il droit dans les yeux.
- Non, je t'en prie, ne t'arrête pas. Lui dis-je en lui caressant le visage.
Morgan me sourit, m'embrasse tendrement sans bouger. Lorsque je commence à me détendre, il doit le sentir car il commence des lents vas et viens, je commence à me faire à ce corps étranger en moi. Je gémis.
- Hum c'est bon !
- Tu es tellement belle.
Contrairement à ce que je croyais, ça ne fais pas si mal que ça, puis il est tellement doux.
- J'adore être en toi. Me déclare-il en me mordillant l'oreille.
- Argh.
Je crie de plaisir. Oh p****n, j'adore ce qu'il me dit ! J'adore qu'il soit en moi.
Alors je lui murmure à l'oreille.
- Encore.
Je le sens sourire dans mon cou, il mordille ma gorge, mon oreille, ma mâchoire et ma lèvre inférieur.
Putain je le sens jusque là !
- Aaaah.!
Il accélère ses vas et viens et je sens quelques chose monter en moi. C'est chaud et froid en même temps. Je gémis, encore et encore.
- N'ai pas peur ma puce, c'est normal, laisse toi aller.
Au summum du plaisir, je hurle.
- Morgan.
- Lexie. Il jouit à son tour.
Il se retire de moi lentement mais je ne peux m'empêcher de grimacer.
- Excuse moi, je t'ai fait mal ? S'inquiète-il.
Je suis au ange, je lui caresse le torse alors qu'il est allongé sur le dos. Puis je lui caresse, lui masse le cuir chevelu, il gémit de plaisir. Il attend ma réponse en me regardant droit dans les yeux.
- Non, c'était sublime.
Il ricane. Je ne comprend pas pourquoi. Je fronce les sourcils.
- Tu te moques de moi ? Dis-je un peu blessée.
- Non, ce n'est pas ça. C'est juste que... Je suis heureux en fait.
- C'est vrai ? Lui demande avec étonnement.
Il se tourne en appuyant sa tête sur son point.
- Bien sûr, pour moi aussi c'était merveilleux.
Gênée je baisse la tête.
Il doit dire ça à toutes les femmes.
- Ne baisse pas la tête, je t'assure, c'était merveilleux et tu es merveilleuse. Tu peux me croire je ne fais pas souvent ce genre de compliment.
Il hésite à me dire quelque chose ou il ment.
- Qu'est ce qu'il y a ?
- Je peux passer la nuit ici ? Me demande-il.
- Oui bien sûr, je croyais que c'était déjà ce que tu avait prévu.
- Oui mais je préfère être sûr que c'est aussi ce que tu veux.
- C'est ce que je veux.
On s’endort dans les bras l'un de l'autre.
Je n'ai jamais dormi avec un homme, c'est super cette sensation, ses bras, sa respiration qui apaise la mienne.
Vers 3 heures du matin, je me réveille, je suis un peu embrouiller, j'ai chaud et j'ai un peu faim. Je me lève sans réveiller Morgan. Je pars d'abord dans la salle de bain, met le drap à laver car il y a une tâche de sang dessus. Une fois devant mon miroir, je repense à Morgan, à sa façon de me toucher. Je ressens encore chacune de ses caresses, ses baisers, son odeur, ses mots et je me mordille la lèvre, les yeux rêveurs. Je sens alors ses bras m'enlacer. Je lève les yeux, nous nous regardons à travers le miroir. Il a l'air... inquiet.
- Tu regrettes ?
- Quoi ?
Je fronce les sourcils et il répond à ma question muette.
- Toi, moi, nous, cette nuit ?
Je n'ose pas lui dire de but en blanc “J'en voudrais encore!” alors je me retourne pour lui faire face. Tout en le regardant dans les yeux, je caresse son visage, je commence par le front, descend aux tempes, puis aux joues, dessine sur ses lèvres et mes mains passe dans ses cheveux. Je me met sur la pointe des pieds et l'embrasse de plus en plus passionnément, il répond à mon b****r, je gémis. Avant que je ne puisse reprendre mes esprits, il me pénètre d'un doigt. Je gémis de plus belle.
- Bon sang Lexie, tu me rends fou.
Il me soulève sur le lavabo et me pénètre d'abord lentement puis de plus en plus vite. Ça fait mal, mais en même temps il n’y a rien de plus délicieux.
- Lexie.
Et là j'explose. Un o*****e intense et si bon. Il jouit en silence.
Bon sang cet homme est...
- Tu es tellement... Me dit il en me regardant dans les yeux.
- Je pensais exactement la même chose de toi à cet instant.
- Aller, on va se coucher. Tu m'as épuisé.
Je glousse. On repars au lit. Il me borde.
- Dors, ma puce. Bonne nuit.
- Bonne nuit, Morgan.
Le lendemain, à mon réveil, le lit est vide mais j’entends quelqu'un toquer à la porte. Avant que je lui dise d'entrer, il entre.
- Bonjour, mademoiselle Torn.
- Bonjour, lui dis-je en m'étirant. Puis d'un coup je me cache sous les draps.
Bon sang je doit avoir une tête affreuse, je n'ai pas beaucoup dormis et puis, je me suis faite dépuceler par un Apollon et je ressemble à rien à cet instant.
- Tu es magnifique. Me déclare-il en repoussant le drap.
- J'ai passée une nuit... Magique.
- Moi aussi et c'est bien la première fois que j'ai eu envie de rester après.
- Pardon ?
- Je n'ai toujours eu que des aventures d'un soir, mais après cette nuit, avec toi, ça ne me suffit pas.
Je lui caresse le visage.
- J'en suis heureuse.
- Bon aller debout, je t'ai préparer le petit déjeuner.
- Tu cuisines ?
- J'ai juste préparer du café, acheter des croissants et verser du jus d'orange dans un verre.
- C'est gentil mais je déteste le café. Je vais me faire un chocolat chaud.
Il rigole.
- Je vous fait rire, monsieur Kolman ?
- Très, tu es une femme qui a souvent faim, qui n'aime pas le café et qui enseigne des cours d'auto-défense.
- Oui et alors ? Tu penses que je ne suis pas normal ?
- Ce n'est pas que tu n'es pas normal, c'est que tu es exceptionnelle.
- Oh, merci. Dis-je sans conviction.
- Tu ne me crois pas ?
Je hausse les épaules.
- Bon, j'ai faim, on va manger.
Il éclate de rire. On passe ensemble un week-end magnifique, on rigole, jeunes et insouciants, on ne répond pas au téléphone, ni l'un, ni l'autre . Le lundi matin, je suis aux anges quand Lolita m'appelle.
- p****n Torn, enfin tu décroches. Ça va ?
- J'ai passé un week-end fantastique.
- C'est vrai ? Raconte, je veux tout savoir.
- Je te dirais tout ce que tu veux si tu viens avec moi, je dois m'acheter de nouveau sous-vêtement.
- Tu l'as fait ?
- Dans 1heure au café. Tu ne travailles pas ?
- Non, on est lundi, on se voit dans une heure.
Je rigole, me prépare, une heure après, je rejoins Lolita, on discute de mon week-end pendant mon shopping.
C'est bien une des rares fois où je m'amuse mais c'est pour faire plaisir à Morgan alors...
A midi, je rentre chez moi, seule. Je reçoit un message de Morgan.
De Morgan à 12h01 :
Salut ma puce, j'espère que tu vas bien ? Je t'écris pour te dire que tu es une jeune femme exceptionnelle et j'ai eu un week-end au delà de toute espérance. On se revoit dès que possible.
Je fond.
Cet Apollon me veut, je l'adore, physiquement, émotionnellement. Il m'a l'air trop parfait pour être vrai. Bon OK il est impulsif, pas parfait, mais il a l'air trop beau pour être vrai quand même.
De Lexie à 12h04 :
Bonjour M.Kolman, je vais parfaitement bien, mon week-end à été enrichissant, instructif, épuisant mais par dessus tout... Magique. Si dès que possible veut dire: “C'est quand tu veux.” Ce soir ?
X
Il me répond juste après.
De Morgan à 12h06 :
Enrichissant, instructif, épuisant ? Tu ne flattes pas mon ego, heureusement que le mot “Magique” relève le niveau. Je pars jusqu'à vendredi, j'ai des réunions pour les affaires dans toute la France pour la diffusion d'un film. Je me rattrape ce week-end ça te vas ?
De Lexie à 12h07 :
C'est bien dommage M.Kolman, j'aurais été ravie de continuer sur ma lancée, j'adore apprendre, m'instruire mais par dessus tout... J'adore quand tu m'épuises, et j'aurais voulu que tu m'épuises, encore et encore et encore... Mais tant pis pour toi.
X
De Morgan à 12h09 :
Bon sang tu me rends fou ! Je suis censé travailler et me concentrer comment, avec des messages comme ça ?
Je rigole. J'adore lui faire cet effet là.
De Lexie à 12h10 :
Ce matin pendant que tu travaillais je me suis acheter des tenues... Mmm si tu savais à quoi je pense actuellement, tu ne serais déjà plus au bureau mais devant chez moi... A+
10 minutes après il ne m'a toujours pas répondu, il doit être entrain de déjeuner. Je me déshabille et me met seulement en sous-vêtement puis me recouvre de la chemise qui m'a laissée. Ça sent lui, et j'adore ça... Quelqu'un me sort de ma rêverie en sonnant à la porte. Je vais voir qui sais. Comme si ma pensée se matérialisait lorsque j'ouvre la porte, Morgan est là... Je suis d'autant plus surprise qu'il se jette quasiment sur moi en m'embrassant goulûment.
- Bonjour mademoiselle Torn. Me dit-il entre deux baisers.
- Bonjour.
- Tu es quasiment nue, tu le fais exprès ?
- Non... Seule chez moi... J’adore être en sous-vêtement... J’ai rajouté ta chemise... Pour avoir ton odeur sur moi.
- Tu me rends fou, je crois que la meilleure façon d'oublier mon fantasme et d'arriver à me concentrer au boulot, c'est de le réaliser.
- Et c'est quoi ton fantasme ?
- Toi.
Sur ce, il déchire la chemise que je porte et me plaque contre la porte d'entrée qui se referme.
- Tu me rends fou, je n'en peux plus.
Je me souviens de ce que m'a expliquée Lolita, puis mes recherches sur le net, j'ai envie d'essayer de lui faire une pipe. Décidée, je le pousse à mon tour sur la porte, lui enlève sa ceinture, son bouton de pantalon, sa braguette. Je descend son pantalon en même temps que son boxer et l'engloutit. Surpris par mon assaut, il met ses mains dans mes cheveux.
Hum c'est bon. J'adore ça, j'espère que lui aussi ?
- Bordel Lexie ! C'est dément.
Yes, il adore ça !
Je l'ai jusqu'au fond de la gorge, je l'engloutis puis j'aspire en remontant.
- Merde !
Bordel, j'adore avoir cet effet là sur lui.
- p****n Lexie, tu t'y prends trop bien, je vais pas tarder à jouir.
Je n'ai jamais fait de pipe et Lolita m'a dit que ce n'était pas super géniale pour nous mais pas désagréable, elle m'a avertit que le goût du sperme était infâme.
Je veux vérifier par moi-même, aussi je continue mon assaut.
- Lexie je... p****n !
Sur ce, il se laisse aller, je sens un jet chaud dans ma bouche.
Le goût n'est pas aussi désagréable que Lolita m'a dit. Bien que ce ne soit pas mon jus préféré, j'avale tout jusqu'à la dernière goutte.
Puis je me redresse.
- Bon sang, tu es tellement imprévisible... Mais ce n'était pas celui-ci, le fantasme auquel je pensais.
Sur ce il me plaque a mon tour sur le mur, m'arrache la culotte, me soulève en mettant ses mains sous mes cuisses.
- Met tes jambes autour de mes hanches, ma belle.
Je m'exécute. Sans plus attendre, il me pénètre, durement, brutalement. Je hurle de plaisir. Il s'arrête net.
- T'arrêtes pas ! Encore.
Il me sourit puis m'embrasse durement. Il se met à me marteler encore et encore. J'essaie de ne pas hurler mais c'est trop bon.
Hum j'adore quand il me prend comme ça.
- Bordel. Dit-il.
Je sens que ça monte en moi. Lui redouble d'ardeur dans son assaut jusqu'à ce que je jouisse.
- Morgan.
Lui, jouit en silence. Il reste en moi et plaque son front contre le mien. Nous sommes à bout de souffle.
- Tu es tellement épatante.
- Toi aussi, tu es épatant.
La pression est retombé, nous nous embrassons tendrement lorsqu'il s'écarte de moi et me remet sur pied.
- Tu avais déjà fais ça, n’est ce pas ?
- Fais quoi ?
- Une pipe.
- Non, jamais, je te l’ai dit je...
- C’était la meilleure f*******n de toute ma vie.
- Tu veux déjeuner ?
- Oui, tu m'as épuisé ma puce, je n'en reviens pas que tu es été si entreprenante.
- Ça ne t'as pas plu ? Dis-je surprise, en baissant mes yeux sur mes doigts.
- Hé, dit-il en relevant ma tête par le menton.
Il me regarde droit dans les yeux en me rassurant.
- Tout ce que je fait avec toi me plaît, tout ce que tu fais me plaît et je ne parle pas que du sexe.
- T'es le meilleur. Lui dis-je en l'embrassant.
- Bon maintenant femme, fais moi à manger, je dois prendre des forces et être à l'aéroport dans 3 heures.
Sur ce, je fais à manger, on mange et il se lève pour partir à l'aéroport.
- Tu veux que je t'y accompagne ?
- Non.
Il me répond si durement, j'en reviens pas !
Je baisse les yeux devant tant d'agressivité.
- Je te l'ai dit, je ne me montre en publique qu'avec mes relations professionnelles, je n'entretiens de relations personnelles. Avec personne.
Comme c’est gentil pour moi !
- Et je suis quoi moi, alors ?
- Je ne sais pas trop, écoute, justement je voulais qu'on en parle mais à mon retour.
- OK j'ai compris.
Je me lève pour ranger mon assiette.
Il s'est amusé et maintenant il te largue. Me dit ma conscience.
- Non, je voulais dire...
Je le sens derrière moi, il me retourne pour que je lui fasse face et reprend.
- Tout arrive si vite entre nous, le fait de ne pas se voir pendant une semaine pourra nous aider à voir plus clair sur notre ressentit à tous les deux.
Il n'a pas tort.
- OK. Alors à samedi... Lui dis-je.
- A samedi. Me répond-il en souriant.
- Peut être.
Sur ce, il part.
Bon sang on n'est que lundi !
La semaine passe, je n'ai pas de nouvelle de Morgan.
Des questions fusent dans ma tête : où est-ce qu'on en ai tous les deux ? Pense-il à moi ? Veut-il encore de moi ? Moi il me manque. Énormément.