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Les Chats de la rue Saint-Séverin

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Un véritable plaidoyer pour la cause animale !

1718 – La capitale n’a encore rien perdu de son aspect provincial. C’est dans ce Paris, où les riches demeures côtoient les chaumières de boue, qu’un enfant assiste, épouvanté, à un meurtre commis par ses camarades de jeu. Douze ans plus tard, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1730, des chats sont victimes d’une féroce tuerie organisée par des typographes de la rue Saint-Séverin pour se venger de leurs patrons. Atroce fait divers qui va réveiller, chez l’enfant, une colère jamais apaisée par le temps. L’enquête est confiée à l’attachant commissaire Gratien Chantereau et à son inséparable compagnon, le chien Pug.

Un roman émouvant, aux personnages fantasques et captivants. Des dialogues émaillés d’humour – grâce aux trouvailles de la langue et aux menus anachronismes malicieux, glissés de-ci de-là. On y retrouve certaines figures historiques comme le peintre Chardin ou le jeune Louis XV, âgé de vingt ans. Une véritable comédie humaine, frappante de modernité – avec le récent projet de considérer les animaux comme des personnes –, qui passionnera tous les lecteurs convaincus qu’aimer les animaux rend les hommes meilleurs.

Cette enquête captivante nous plonge dans le Paris du XVIIIe siècle tout en abordant des thèmes marqués par la modernité.

EXTRAIT

— Vous ne portez point perruque? s’enquit le lieutenant général,dont le pied droit battait impatiemment le sol.

Encore un qui accorde peu de crédit aux hommes qui portent les cheveux de leur cru. Il pourrait bien s’en repentir, le petit seigneur de Fontaine-l’Abbé et de Vaucresson. Sois prompt, Gratien, à la repartie, et n’attends pas qu’il te prie de t’asseoir pour le faire.

Comment peut-on espérer être engagé dans la police et se montrer aussi malappris? Cessons de crier au paradoxe et soyons à l’écoute de ce qu’il lui dit.

— Les perruques masquent notre personne. Aussi ai-je choisi de ne point cacher ce que la Nature m’a donné, répliqua-t-il en prenant place sur la chaise.

Son fier culot fut reçu par une mimique de dédain.

— C’est la main de Dieu qui nous donne, corrigea le magistrat. Faites attention, toutefois, à ne pas trop jouer à jeu découvert. La prudence ne se trouve guère avec la jeunesse.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

En suivant le commissaire Gratien Chantereau toujours flanqué de son chien Pug et son adjoint Melchior Donnadieu, Mitchell, sous le plaidoyer de la cause animale, restitue avec minutie le langage et l'ambiance de ce Paris du XVIIIe siècle, qui vit alors sous le règne du jeune Louis XV, où se côtoient perruques poudrées, artisans, espions de la police et gens du peuple. - Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur

[L]'un des grands plaisirs de cette lecture, c'est la langue mitonnée par l'auteur, pittoresque, profuse et pleine de trouvailles subtiles. Et l'humour dont Anne-Marie Mitchell, malgré le sordide de l'événement qu'elle relate avec l'indignation d'une ardente avocate de la cause animale, habille son délectable récit. - Bernard Fauconnier, Témoignage chrétien

À PROPOS DE L'AUTEUR

D’origine corse, Anne-Marie Mitchell possède la double nationalité franco-britannique. Critique littéraire à La Marseillaise, elle est aussi romancière et essayiste. Passionnée par certains auteurs, elle porte un œil d’entomologiste sur leurs œuvres. Elle a signé ainsi un livre sur George Sand, un autre sur Guillevic, un troisième sur Ismaïl Kadaré. Son Rhapsode albanais fut la première étude publiée en France sur cet écrivain.

Ardente défenseuse de la cause animale, son livre L’Humain me fatigue, Voyage avec mon chat (préfacé par l’écrivain Gilles Lapouge) a rencontré un formidable succès et a frôlé le Prix Littéraire 30 millions d’Amis en 2007.

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Pour Jacques, Michel, André, François, Vénus, Marie-Caroline, Anne, Sabine et Brigitte. Pour Buddy, Simba, Litchi, Louna, Mates, Rex, Chica, Cosmos, Inno, Pixie. Et en mémoire de Clément Houellebecq, Félix Rollin et Barnabé Nalpas. Cette enquête policière est très librement inspirée de notre lecture de La Misère des apprentis imprimeurs de Dufresne et des Anecdotes typographiques de Nicolas Contat, dédiées, au XVIIIe siècle, au Censeur Royal – où l’on voit la description des coutumes, mœurs et usages singuliers des Compagnons imprimeurs, et où mention est faite, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1730, du m******e des chats de la rue Saint-Séverin. Nous devons notre connaissance de Dufresne et de Contat à l’historien Philippe Minard, auteur de Typographes des Lumières (Champ Vallon, 1993). Ce fait divers tragique a été depuis maintes fois cité, notamment par Frédéric Vitoux dans son Dictionnaire amoureux des chats (Plon, 2009), et utilisé par l’historien américain Robert Darnton dans l’un de ses chapitres traitant des « Attitudes et croyances dans l’Ancienne France » (Robert Laffont, 1999). En ce qui concerne notre enquête policière, personnages et lieux réels situent le roman dans son contexte. Tous les autres servent la fiction. Tant il est vrai, comme l’écrivit Jacques Chessex dans Le Dernier Crâne de M. de Sade (Grasset, 2010) que les historiens ne s’intéressent qu’à l’avéré. Ils ignorent les murmures dans les parois, les souffles qui hantent les murs, les recoins, les resserres. Ce qui ne se voit pas. L’oublié. L’autre histoire qui insiste dans l’ombre.

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