Story By Anne
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Anne

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Sacrifice
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
L'histoire d'une jeune femme de retour en France face à son destin. 10 ans. C'est l'âge que j'avais lorsque mes parents ont soudainement décidé de quitter le nouveau monde, c'est également le temps que je viens de passer en France. Une boucle décennale semble m'habiter car quelque chose m'attire de nouveau vers cette ville américaine de mon enfance. Je reconnais tout : les arbres, le lac, l'atmosphère paisible de la campagne et pourtant, j'en ai des frissons, des frissons de panique. L'université, joyau de l'architecture française, semble elle-même dotée d'une âme avec ses murs en pierre, ses lourdes portes en bois et ses recoins sombres. Je sens que quelque chose rode, quelque chose de malsain, de dangereux, une chose contre-nature. Et lui là-bas, pourquoi me regarde-t-il ? Ses yeux sont si verts que je ne peux m'en détacher. L'autre par contre, me glace l'échine. Son regard semble dénué de toute vie, de toute empathie. Il est cruel et se fond à merveille parmi les étudiants. Y a-t-il une seule personne normale sur ce campus ? Oui bien sûr, il y a Lena, une rousse pétillante et pleine de vie. Pas de conscience cachée, pas de faux semblant, elle est pure et sincère, tout le contraire de son amie Amber, le stéréotype de la blonde américaine. Et puis il y a son frère. Je ne sais pas encore ce qu'il est. D'ailleurs, je ne sais pas vraiment où j'ai mis les pieds jusqu'à ce que les masques tombent, les uns après les autres, révélant un monde caché, monstrueux et magique. Il y a le bien et il y a le mal. Non, en fait, ce n'est pas aussi simple. Il y a du gris aussi, énormément de gris. Sans parler de ce bout de papier, ce vieux bout de papier sur lequel mon avenir est écrit à l'encre indélébile. Mais suis-je assez forte pour réussir ? Ai-je en moi le sens du sacrifice ? J'ai peur, peur de ne pas y arriver, peur de ne pas en avoir envie. En fait, j'ai peur de cette envie de fuir qui me déchire les entrailles. Découvrez sans plus attendre ce roman jeunesse dans lequel une jeune femme se trouve à l'université et ressent d'étranges énergies... EXTRAIT Après ce passionnant cours d’anglais, nous nous retrouvâmes tous sur le campus, n’ayant plus aucune matière avant l’après-midi. C’était ça d’être à la fac, emploi du temps gruyère ! La chaleur du soleil sur le visage était reposante. Il y avait Lena, Amber et Brenn ainsi que des amies et amis dont les noms m’échappèrent au fur et à mesure qu’elle me les présentait. Ils semblaient plus être les amis d’Amber que de Lena, je les sentais distants vis-à-vis d’elle. Ils agissaient autrement avec Amber qu’ils écoutaient parler comme si elle débitait des paroles sacrées. Il y avait deux filles et deux garçons, sûrement en couple à en juger par leur proximité. Avec Lena, nous discutions de notre côté, assises sur un banc en bois au milieu des arbres où le soleil nous atteignait sans difficulté étant donné la maigreur des branches. Amber et les autres étaient répartis sur plusieurs bancs, juste en face de nous. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Sophie Billet est née en 1988 dans le Var. Les auteurs comme Janet Evanovich, Patricia Briggs ou encore Anne Perry lui donneront un véritable goût pour la lecture. C'est durant ses études de droit puis de Psychologie à Lyon qu'elle commence l'écriture de son premier roman, s'inspirant de sa famille et de ses plus proches ami(e)s pour donner vie aux personnages
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Là où tout a commencé
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Une femme est retrouvée morte chez elle. Rapidement, deux couples sont suspectés... Il est des règles immuables que la Nature a dictées. Parmi celles‑ci, la loi selon laquelle la vie ne peut naître que de l’union d’un homme et d’une femme. Tania, appréciée de tous, est retrouvée sans vie à son domicile. Qui a pu en vouloir à cette personne sans histoires ? Et pourquoi Perrot et Lefèvre s’orientent-ils vers Bruno et Stéphane, ce couple en mal d’enfant ? Ou encore vers Annabelle et Damien, qui attendent un heureux évènement ? Et si c’était là que tout a commencé… Un roman à suspense dont l’intrigue témoigne de l’évolution actuelle du couple et de la famille… Découvrez sans plus attendre une nouvelle enquête de Perrot et Lefèvre, en plein cœur d'un drame autour de la question du couple et de la famille. EXTRAIT — La mort remonte à combien de temps ? s’enquiert Jean-Louis Perrot – nouvellement nommé en même temps que son fidèle acolyte Lefèvre à la PJ bordelaise – en se penchant sur le corps gisant sur le carrelage. — Difficile à dire, répond le médecin appelé pour constater le décès. Le corps est encore souple, mais le fait qu’il soit resté au contact du plancher chauffant retarde forcément le processus de rigidification. Ceci dit, je dirais qu’elle a succombé il n’y a pas plus de quatre, cinq heures… Ce qui ferait aux alentours de quinze heures, calcule rapidement Perrot en regardant vers l’extérieur où la nuit est déjà tombée. La femme est allongée à l’aplomb de la table de salle à manger, face contre terre, le visage en partie dissimulé par ses cheveux. Sa blondeur ne doit rien à la nature, comme en témoigne la racine brune de ses cheveux. Elle a les yeux à demi ouverts. Sous sa tête, une flaque sombre. Elle porte un pantalon de survêtement noir et un sweat-shirt gris. De ses baskets qui paraissent neuves sort le haut de socquettes rose fluorescent. Sur le tapis traîne une brosse à cheveux qui a pu échapper de la main de la victime lorsque celle-ci est tombée. À moins que la brosse se soit trouvée là par hasard, abandonnée par un enfant. Le commandant jette un regard circulaire. L’hypothèse d’un objet oublié sur le sol ne le convainc pas car la maison semble impeccablement tenue. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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La liberté des papillons
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
L’histoire d’un antihéros paranoïaque Entre réalisme et irréalité ! Un retraité solitaire fait l’acquisition d’une propriété, représentation matérielle d’un mode de vie idéalisé. Il ira de déception en désespoir. Ce vieillard naïf, cet antihéros paranoïaque, dont les relations sont faussées par sa vision irréaliste de la vie des autres, devient attendrissant au fil de ses aventures. Les habitudes, le savoir, la musique, jalonnent le parcours de cet éphémère. Une mise en lumière de l’inertie du travail et des affres de la solitude. Le héros du récit a passé une vie entière à économiser pour atteindre son rêve : posséder le manoir du village. Cette histoire est celle de la rencontre de deux personnages antagonistes, d’un côté, un ancien ouvrier désirant goûter sa retraite bien méritée, de l’autre, un nanti ruiné qui ne veut pas lâcher son mode de vie et surtout, son dernier bien aussi facilement.... Un roman sur la vieillesse et les affres de la solitude EXTRAIT La grande allée menant à ma future demeure était jonchée de pierres tout du long ; du portail au pas des larges marches goudronnées qui s’encanaillaient les unes sur les autres, jusqu’à devenir à son Olympe une terrasse accueillante. Finalement, j’entrai par les deux hautes et larges portes d’entrée blanches, d’où j’apercevais déjà l’édifice intérieur. Le hall d’entrée était immense et clair. Lorsque je levai la tête pour contempler tous les détails de cette beauté, j’aperçus, marchant sur la mezzanine vertigineuse - une sorte de balcon de théâtre où le côté cour et le côté jardin donnaient ici lieu aux entrées respectives du couloir cour et du couloir jardin - un homme qui la traversait de part en part. Je m’imaginai en quelques instants les coulisses - chambres, les coulisses - buanderies, la salle maquillage- toilettes, les loges - salle de bains. A PROPOS DE L’AUTEUR Anne-Lise Marie Sainte, née le 7 mai 1984, est journaliste, animatrice radio. Passionnée de piano et de littérature, elle écrit de la poésie, des romans et des nouvelles.
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La Fiancée d’hiver
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Plongez dans un voyage poétique hors normes et empli de sensualité "Enfin, le plus beau de ces textes, celui qui s’intitule La Fiancée d’hiver, donne toute la mesure d’un talent d’écrivain, sa liberté, sa mobilité, en une sorte d’incantation baroque et passionnée qui intègre à son élan les écarts de la syntaxe ou du vocabulaire. Passent les saisons, les visages, la fiancée d’été court plus vite que l’eau, celle d’automne est une bourrasque de rires et de frissons, celle de printemps s’enfuit gaiement sous la pluie, celle d’hiver… Il faudrait citer en entier ces pages haletantes et frondeuses. On songe parfois au Blason des fleurs et des fruits d’Éluard. Ou à la simplicité solennelle d’autres poèmes: Votre nom s’écrit dans la bulle de mon haleine chaque fois que je respire. Votre nom s’écrit dans l’empreinte de mes pas." - Georges Anex, Journal de Genève Un roman original qui personnifie magnifiquement les saisons et plaide en faveur de l’hiver EXTRAIT Votre fiancée d’été a les cheveux épais et pain d’épice. Les cuisses fermes et des seins au goût de myrtille au bout. Votre fiancée d’été a des robes de coton indien qui s’ouvrent sur des odeurs de fruit frais et ses yeux ont le vert des prairies à midi. Elle parle haut et crécelle quand elle rit. Et quand elle se tait, son silence encore frémit, frémit… Sa peau transpire la moisson si elle aime et vous la provoquez ; sur ses hanches, vous cueillez des épis à bout de bouche qui griffonnent vos lèvres. Avec elle, vous dansez. Avec elle, vous êtes ceux des courses de lièvres, vous arpentez les bosquets et humez l’écume de la rivière jusque sous ses seins et l’amour (l’amour !) entre dans vos narines, descend au ventre pour s’y nouer et s’y dénouer en bouquets… Moi, je suis votre fiancée d’hiver. A PROPOS DE L’AUTEUR Anne-Lise Grobéty (1949-2010) étudie à la Faculté des lettres de l’Université de Neuchâtel et effectue un stage de journalisme. Elle commence à écrire très tôt, et elle a dix-neuf ans lorsque paraît son premier roman. Après un deuxième roman, elle ralentit son activité littéraire pour s’occuper de ses enfants. Dans le même temps, elle s’engage politiquement et siège pendant neuf ans comme députée socialiste au Grand Conseil neuchâtelois. Son mandat achevé et ses filles devenant plus autonomes, elle renoue avec l’écriture dès 1984. Anne-Lise Grobéty se fait connaître du grand public dès son premier roman, Pour mourir en février, couronné par le Prix Georges-Nicole. La suite de son œuvre remporte le même succès. Ses narratrices cherchent à affirmer leur identité féminine, à une époque où la présence des femmes en littérature commence à s’affirmer. Anne-Lise Grobéty est donc aussi fortement concernée par la condition de la femme écrivain, par les aspects historiques, formels et politiques de l’écriture féminine, mais elle poursuit surtout une exploration de la langue dans une tonalité bien à elle.
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Jour maudit à l'île Tudy
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Le corps d'une jeune femme est retrouvé dans le blockhaus de la dune de l'Île-Tudy. Il est des lieux de sinistre mémoire… Ainsi en est-il de ce blockhaus qui défigure la dune de l’Île-Tudy, en sud-Finistère. Lorsqu’on y découvre un corps sans vie, étrangement mutilé, c’est l’émoi dans le paisible petit port, d’autant que la victime était une jeune femme sans histoire… À charge alors pour les fidèles Perrot et Lefèvre, secondés par la frêle Colombe, de démêler l’écheveau qui les mènera au cœur de cercles sataniques. Il est des lieux de sinistre mémoire… Alors quand Le Diable s’en mêle… Découvrez sans plus attendre une nouvelle enquête pour Perrot et Lefèvre au coeur de cercles sataniques. EXTRAIT Le silence était pesant, entrecoupé seulement par le cliquetis cruel des instruments qu’on laissait retomber dans les bacs. Pour qui n’était pas familier des lieux, l’atmosphère saturée d’émanations de désinfectant piquait les yeux et le nez. La fraîcheur qu’accentuait encore le carrelage blanc courant sur les murs, faisait frissonner. À moins que la cause de ce frémissement ne soit à chercher ailleurs : dans l’appréhension irrationnelle et viscérale de la mort. La tête coiffée d’un bonnet chirurgical et le corps vêtu d’une longue blouse blanche, Régis Lenôtre était penché au-dessus de la table d’examen. Autour de lui, les chariots métalliques surchargés de matériel de dissection rutilaient. Le linoléum brillant était impeccable - miroir improbable d’une issue non fatale. Les lèvres du légiste s’activaient comme s’il se fût entretenu avec un interlocuteur ordinaire. Vision étrange, presque dérangeante. Plongé dans ses pensées, le médecin n’avait pas entendu l’officier entrer. Il parlait à la victime ou peut-être à lui-même, en un désir inconscient d’amener un peu d’humanité et de normalité dans un laboratoire peuplé de fantômes. Pourtant, en s’approchant davantage, le policier s’aperçut que le ton du monologue était rythmé, mélodieux : en réalité, le légiste murmurait un poème. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’âme romantique du légiste s’accommodait du spectacle de la mort et y trouvait même une source d’inspiration. « Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, L’odeur de tes cheveux, Y plonger tout mon visage, comme un homme Altéré dans l’eau d’une source, Et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, Pour secouer des souvenirs dans l’air. » À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Dernier tour de manège à Cergy
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
eA Cergy, une adolescente est retrouvée assassinée dans un manège. Une adolescente, Juliette, est retrouvée assassinée sur le manège de la base de loisirs de Cergy-Neuville. Une étrange et macabre mise en scène va plonger le commandant Perrot et son fidèle Lefèvre dans les eaux troubles d’une famille bien sous tous rapports. Perrot mène une douloureuse enquête mais trouvera peut-être plus qu’un meurtrier au bout du chemin. Ce roman, première aventure de Perrot et Lefèvre, a reçu le Prix du Goéland Masqué en 2006. Découvrez sans plus attendre la première enquête de Perrot et Lefèvre au cœur d'une famille qui veille à maintenir les apparences... EXTRAIT Une demi-heure plus tard, sous une pluie battante, Perrot s’arrêtait devant une résidence cossue jouxtant la place du marché de Saint-Germain-en-Laye. Il laissa son regard traîner sur la façade en pierres de taille et aperçut que l’on refermait furtivement un rideau. Emmitouflé dans son imper dont il avait frileusement relevé le col, il pénétra dans la cour ceinte de hautes grilles. Avant même qu’il eût gravi les trois marches menant au perron, la porte d’entrée s’ouvrait, livrant passage à Céline Goodwill. De taille moyenne, élancée, la jeune femme portait ses cheveux blonds tirés en queue-de-cheval. Son visage accusait l’angoisse et le désespoir et sans doute aussi, imagina le policier, des blessures plus anciennes. Les traits étaient fins mais le visage avait perdu de sa fraîcheur. Le chandail en cachemire bleu à encolure en V mettait ses yeux en valeur. Perrot songea aux photos de la victime prises avant sa mort et se fit la réflexion que la mère avait transmis à sa fille son magnifique regard pervenche. Outre le pull-over bleu, la femme portait un jeans ajusté qui mettait sa silhouette parfaite en valeur. Elle portait également une paire de tongs en plastique couleur turquoise qui semblaient incongrues dans ce décor et dans ces circonstances. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Mi amor à Rochefort
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Trois cadavres mutilés sont découverts à Rochefort. Rochefort, la belle endormie, est sous le choc : on découvre coup sur coup trois cadavres mutilés, portant sur le ventre une énigmatique lettre tracée au feutre. Est-on sur la piste d’un tueur en série ? Le commandant Perrot et son fidèle Lefèvre, nouvellement nommés à la PJ de La Rochelle, se voient pressés par leur supérieur de résoudre au plus vite cette affaire qui terrifie la région… Découvrez sans plus attendre l'enquête de Perrot et Lefèvre dans une course-poursuite avec un meurtrier qui terrifie la région. EXTRAIT Vêtu d’un pantalon de velours beige et d’un pull-over assorti, Perrot venait de s’attabler devant un petit-déjeuner évidemment copieux. Jamais, il ne dérogeait à ce rituel. Il avait ouvert les volets de sa petite cuisine, même si la pénombre ne lui laissait rien deviner de la mer au loin. Malgré tout, il avait besoin de la savoir là, dans sa calme immensité. Au petit matin, il aimait accueillir cette visiteuse iodée, s’en emplir les poumons. L’odeur de l’océan en Charente-Maritime n’avait pas la force entêtante du varech abandonné par la marée sur les côtes du Finistère. Ici, le parfum était plus léger. Dans les premiers temps qu’il s’était installé dans la région, il avait eu l’impression que cette mer n’était qu’un ersatz de celle qu’il connaissait, une copie délavée de cette côte déchiquetée qu’il aimait. Comme si les plages d’ici ne devaient rien à la nature. Trop propres, trop fades. Et puis, il avait appris à aimer les lieux, surtout en hiver, lorsque le fort Vauban domine majestueusement la grève abandonnée. Lorsque deux ou trois petits vieux trottinent sur la promenade avant de s’asseoir sur un banc et de contempler la mer grise à perte de vue, comme s’ils pouvaient à nouveau partir à son assaut, comme si à nouveau ils étaient jeunes. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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L'archipel des secrets
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Lorsqu'une importante tempête touche l'île de Bréhat, un huis clos angoissant se met en place... « Chez Armance » est une maison d’hôtes installée sur l’île de Bréhat, exclusivement destinée à des auteurs en phase d’écriture. Ainsi, dix auteurs en devenir se sont-ils réunis pour quelques jours afin de mettre un point final à leurs ouvrages respectifs. Eux qui souhaitaient se couper du monde pour mieux se consacrer à l’écriture ne croyaient pas si bien dire… En effet, la tempête du siècle s’abat sur Bréhat, isolant totalement l’archipel et ses habitants du continent. Plus aucune communication n’est désormais possible avec l’extérieur, enfermant les îliens dans un huis clos inquiétant. Alors, lorsqu’un cadavre est découvert sur la plage, force est de croire que le coupable se trouve encore sur l’île… Hasard du calendrier professionnel, Perrot, nouvellement promu commissaire, et Jeanne Sixte, sa collègue dont il se rapproche doucement, sont également de passage à Bréhat. Pas d’autre choix pour ces derniers que de tenter de découvrir qui des « dix petits auteurs » est le coupable… Dans ce 13e roman, Anne-Solen Kerbrat nous embarque avec talent pour une mystérieuse virée chargée d’embruns et de suspense. Qui, des dix auteurs venus s'isoler sur l'île, a pu commettre ce meurtre ? Suivez, dans ce polar breton captivant, le commissaire Perrot et son accolyte Jeanne, embarqués ensemble dans un mystère qui semble sans fond. EXTRAIT Soudain, elle prend conscience d’une présence dans son dos et sursaute en se retournant. — Ah ! C’est vous… — Désolé, je ne voulais pas vous effrayer. Elle a un sourire un peu crispé tandis qu’elle se débarrasse de sa veste de quart Cotten bleu marine, trop grande pour elle. — Vous vous êtes fait surprendre par la pluie ? prononce Longuédec pour se montrer poli. — C’est ça, acquiesce-t-elle lapidairement. Puis, comme pour couper court aux questions de son visiteur, elle se dirige vers le réfrigérateur afin d’en évaluer son contenu. Elle le referme sans rien y prendre et ouvre le lave-vaisselle qu’elle se met à vider. — Je peux vous aider ? — Non, merci Guillaume, ça va aller. — Mais ça ne me dérange pas. — Dans ce cas… Elle s’écarte pour lui faire de la place, mais son visage demeure fermé, sous ses cheveux qui frisottent sous l’effet de la pluie. Longuédec a la nette impression qu’elle a accepté son aide à contrecœur et uniquement par courtoisie, aussi s’acquitte-t-il de sa tâche sans paroles inutiles, avant de s’échapper sous un prétexte fallacieux. Il n’en jurerait pas mais il devine qu’elle ne l’a même pas entendu s’excuser lorsqu’il est reparti par où il était venu. Il remonte dans sa chambre, avec la sensation désagréable d’avoir été le chien dans un jeu de quilles. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Pour mourir en février
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Une lettre dont surgissent des sentiments profonds "Ce livre a la grandeur, la pureté rusée de la passion. De la première à la dernière ligne sourd un cri toujours prêt à jaillir mais qui a la force et le courage de se mesurer. Ce long chuchotement, ce sanglot qui ne vient pas, cette confession tout intérieure d’une adolescente du siècle ont le pouvoir d’une incantation. J’ai admiré non seulement la spontanéité tendrement violente, mais aussi la technique d’écriture d’Anne-Lise Grobéty, ce monologue infini, feutré, qui n’ennuie jamais, qui est très conscient malgré le délire, sarcastique même. Ce roman qui semble tissé d’une phrase unique, sans arrêts visibles, mais ondulante, avec ici et là le blanc de la respiration suspendue, qui reprend, s’obstine, tranquille, inlassable, c’est le mouvement de la vague si difficile à saisir. Je l’entends battre le sable, détruite et renaissante, continuellement. Les scènes qui ne se terminent pas, qui reviennent, recouvertes à leur tour par d’autres, ce rythme ressassant, c’est le rythme même de l’amour. Et toujours jusqu’à la fin, le leitmotiv de la première rencontre, celle qui décida de tout, le souvenir de ces instants tournés et retournés, facette sur facette, par la mémoire fascinée mais gardant la fraîcheur de la source, le bonheur du commencement." - S. Corinna Bille Un roman poignant qui nous entraine dans les pensées d’une jeune femme qui couche sur le papier ses prises de conscience EXTRAIT Aujourd’hui que j’y repense vraiment, que je me force à y penser très fort, je me sens moins désorientée, j’ai pris possession de ces événements, ils m’apparaissent intellectualisés par ma mémoire, le recul d’eux à moi se fait peu à peu, je commence à en distinguer chaque relief, ce sont des faits qui ne me concernent plus physiquement aujourd’hui je suis encore seule, mais je m’habitue à cette solitude, j’en fais un couloir chaud, sec, mou, où je marque chaque forme de ma vie et où j’ajoute les dentelles de mes dents quand j’ai trop envie de crier. Ma vie, je la tricote dans cet écheveau plein de nœuds, je ne prends même plus la peine de les défaire ; dans la laine, ce n’est pas joli. Ces pages, Gabrielle, tu ne les liras pas comme tu avais pris l’habitude de lire tout ce que j’écrivais. Pour mieux comprendre ce qui me faisait mal, ce qui brûlait dans ma tête. Ton visage penché au-dessus de mes cahiers, et la longue main nervurée posée sur les feuilles. A PROPOS DE L’AUTEUR Anne-Lise Grobéty (1949-2010) étudie à la Faculté des lettres de l’Université de Neuchâtel et effectue un stage de journalisme. Elle commence à écrire très tôt, et elle a dix-neuf ans lorsque paraît son premier roman. Après un deuxième roman, elle ralentit son activité littéraire pour s’occuper de ses enfants. Dans le même temps, elle s’engage politiquement et siège pendant neuf ans comme députée socialiste au Grand Conseil neuchâtelois. Son mandat achevé et ses filles devenant plus autonomes, elle renoue avec l’écriture dès 1984. Anne-Lise Grobéty se fait connaître du grand public dès son premier roman, Pour mourir en février, couronné par le Prix Georges-Nicole. La suite de son œuvre remporte le même succès. Ses narratrices cherchent à affirmer leur identité féminine, à une époque où la présence des femmes en littérature commence à s’affirmer. Anne-Lise Grobéty est donc aussi fortement concernée par la condition de la femme écrivain, par les aspects historiques, formels et politiques de l’écriture féminine, mais elle poursuit surtout une exploration de la langue dans une tonalité bien à elle.
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Les Chats de la rue Saint-Séverin
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Un véritable plaidoyer pour la cause animale ! 1718 – La capitale n’a encore rien perdu de son aspect provincial. C’est dans ce Paris, où les riches demeures côtoient les chaumières de boue, qu’un enfant assiste, épouvanté, à un meurtre commis par ses camarades de jeu. Douze ans plus tard, dans la nuit du 16 au 17 novembre 1730, des chats sont victimes d’une féroce tuerie organisée par des typographes de la rue Saint-Séverin pour se venger de leurs patrons. Atroce fait divers qui va réveiller, chez l’enfant, une colère jamais apaisée par le temps. L’enquête est confiée à l’attachant commissaire Gratien Chantereau et à son inséparable compagnon, le chien Pug. Un roman émouvant, aux personnages fantasques et captivants. Des dialogues émaillés d’humour – grâce aux trouvailles de la langue et aux menus anachronismes malicieux, glissés de-ci de-là. On y retrouve certaines figures historiques comme le peintre Chardin ou le jeune Louis XV, âgé de vingt ans. Une véritable comédie humaine, frappante de modernité – avec le récent projet de considérer les animaux comme des personnes –, qui passionnera tous les lecteurs convaincus qu’aimer les animaux rend les hommes meilleurs. Cette enquête captivante nous plonge dans le Paris du XVIIIe siècle tout en abordant des thèmes marqués par la modernité. EXTRAIT — Vous ne portez point perruque? s’enquit le lieutenant général,dont le pied droit battait impatiemment le sol. Encore un qui accorde peu de crédit aux hommes qui portent les cheveux de leur cru. Il pourrait bien s’en repentir, le petit seigneur de Fontaine-l’Abbé et de Vaucresson. Sois prompt, Gratien, à la repartie, et n’attends pas qu’il te prie de t’asseoir pour le faire. Comment peut-on espérer être engagé dans la police et se montrer aussi malappris? Cessons de crier au paradoxe et soyons à l’écoute de ce qu’il lui dit. — Les perruques masquent notre personne. Aussi ai-je choisi de ne point cacher ce que la Nature m’a donné, répliqua-t-il en prenant place sur la chaise. Son fier culot fut reçu par une mimique de dédain. — C’est la main de Dieu qui nous donne, corrigea le magistrat. Faites attention, toutefois, à ne pas trop jouer à jeu découvert. La prudence ne se trouve guère avec la jeunesse. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE En suivant le commissaire Gratien Chantereau toujours flanqué de son chien Pug et son adjoint Melchior Donnadieu, Mitchell, sous le plaidoyer de la cause animale, restitue avec minutie le langage et l'ambiance de ce Paris du XVIIIe siècle, qui vit alors sous le règne du jeune Louis XV, où se côtoient perruques poudrées, artisans, espions de la police et gens du peuple. - Véronique Cassarin-Grand, Le Nouvel Observateur [L]'un des grands plaisirs de cette lecture, c'est la langue mitonnée par l'auteur, pittoresque, profuse et pleine de trouvailles subtiles. Et l'humour dont Anne-Marie Mitchell, malgré le sordide de l'événement qu'elle relate avec l'indignation d'une ardente avocate de la cause animale, habille son délectable récit. - Bernard Fauconnier, Témoignage chrétien À PROPOS DE L'AUTEUR D’origine corse, Anne-Marie Mitchell possède la double nationalité franco-britannique. Critique littéraire à La Marseillaise, elle est aussi romancière et essayiste. Passionnée par certains auteurs, elle porte un œil d’entomologiste sur leurs œuvres. Elle a signé ainsi un livre sur George Sand, un autre sur Guillevic, un troisième sur Ismaïl Kadaré. Son Rhapsode albanais fut la première étude publiée en France sur cet écrivain. Ardente défenseuse de la cause animale, son livre L’Humain me fatigue, Voyage avec mon chat (préfacé par l’écrivain Gilles Lapouge) a rencontré un formidable succès et a frôlé le Prix Littéraire 30 millions d’Amis en 2007.
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Infinity - tome 1
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Un destin extraordinaire semé d'embûches... Célianne Delacroix, jeune étudiante française, vient d’emménager à Christchurch. Malgré ses craintes de l’inconnu, sa nouvelle vie l’enchante. Seulement, ses dons, qu’elle espérait voir disparaitre en changeant de vie, vont se développer et vont compliquer son quotidien. Célianne va commencer à attirer aussi bien les ennuis que des rencontres étonnantes et mystiques. Les frissons vont l’accompagner, la peur aussi. Gavriel, Sullivan, le lien qui les unit… Autant de secrets qui vont la précipiter dans des situations dangereuses, extraordinaires, effrayantes et déterminantes. Jongler entre sa vie d’étudiante et sa vie secrète, partagée entre dire toute la vérité et garder pour elle un savoir précieux mais pesant. Son destin à part est en marche. Entre amour et amitié, bien et mal, rêve et réalité, Célianne ne va pas tarder à perdre pied. Heureusement qu’elle peut compter sur deux êtres extraordinaires qui veillent sur elle. Fantasy et romance se conjuguent parfaitement dans le premier volet de cette saga à découvrir sans attendre ! EXTRAIT Je montai me coucher, accompagnée de mon chat. Après m’être glissée dans les draps, j’admirais encore ma nouvelle chambre. Je m’y sentais bien. Je respirai l’odeur de peinture fraiche et éteignis la lumière. Archimède s’installa confortablement sur son coussin, au pied du lit. Il se passa quelques secondes avant que je réalise que j’étais cachée sous le drap, les mains plaquées sur les oreilles et les yeux grands ouverts. J’étais comme à l’affût de quelque chose. Le souffle court, la peur envahissait mes sens en alerte. Pour la première fois depuis mon arrivée, je venais d’avoir un de ces fameux frissons. Un frisson qui vous glace le sang. Je n’étais pas seule… CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un enchaînement de surprises, de coup de cœur, de frayeurs. On s'identifie rapidement a Celianne et on vit ses mésaventures avec elle. - Lisa83700, Booknode À PROPOS DE L'AUTEUR Véritable touche à tout dotée d’un esprit créatif aigu, Anne-Élisabeth Muller ne peut s’empêcher de créer. De la couture et du tricot en passant par les cupcakes (sa spécialité) et les blogs beauté, tout y passe avec succès. L’écriture a toujours fait partie de sa vie depuis qu’elle sait tenir un stylo. Fan de fantastique, ses écrits invitent à l’évasion en toute simplicité. Inspirée de l’art naïf et des grandes sagas de science-fiction du cinéma, son roman touche un large public avide de romance fantasy.
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À leur corps défendant
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Les commissaires Perrot et Lefèvre se lancent sur la piste d'un mystérieux serial killer... Le corps mutilé de Sabrina Boucheul est découvert dans un chemin forestier nantais au petit matin. Fait troublant, le même mode opératoire a présidé au meurtre d'une autre jeune femme quelques mois plus tôt dans le Morbihan. Les commissariats de Nantes et Vannes sont conjointement saisis, aussi Perrot et Lefèvre posent-ils leurs valises à Vannes pour prêter main-forte au capitaine Jeanne Sixte. Mais lorsqu'une troisième jeune femme au profil similaire disparaît à son tour dans les mêmes conditions, nos enquêteurs s'orientent sur la piste d'un meurtrier en série. Avec beaucoup de finesse, Anne-Solen Kerbart dresse à travers ce thriller une analyse sociologique très juste. EXTRAIT Une masse sombre se découpe sur le sol à moins de trois mètres devant eux, en partie dissimulée par des feuilles mortes. Perrot brandit la torche en direction du corps allongé sur le dos mais légèrement appuyé sur le flanc gauche. Puis, lentement, il fait décrire à sa torche un mouvement circulaire large sur le sol autour de la dépouille. Ensuite, il oriente la lumière à hauteur d’homme et tourne sur lui-même, toujours aussi lentement. Satisfait, il redescend le faisceau vers la dépouille et s’en approche d’une grande enjambée, toujours pour réduire au maximum la contamination de la scène. Au vu de la taille et de la corpulence générale, Perrot a l’impression qu’il s’agit d’une femme, mais on ne peut d’emblée exclure la possibilité d’un homme de petit gabarit. Autour du visage rendu invisible par les végétaux qui le recouvrent partiellement, une chevelure longue s’emmêle. Noyée dans les senteurs du sous-bois en automne, Perrot croit déceler une odeur vaguement fétide émanant de la masse gisant sur le sol terreux. Mais il ne jurerait pas que cet effluve qui lui effleure n’est pas le fruit d’un inconscient habitué à anticiper certaines sensations olfactives pas toujours plaisantes. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val-d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et...à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Évaporé
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Une disparition qui soulève de nombreuses questions... Pierre Alleux, courtier en assurances, doit se rendre à Bruxelles pour négocier un gros contrat. Il n’y arrivera jamais. Il disparaît des écrans radars avant d'attraper son train. Inquiète de son silence, son épouse s’en ouvre aux forces de l’ordre. Mais elle n’est pas la seule à s'interroger sur cette « évaporation » soudaine. Pierre avait une existence moins lisse qu’il n'y paraissait... Anne-Solen Kerbrat nous montre une nouvelle fois toute la finesse de son écriture avec ce roman à suspense dans lequel sentiments et sensations sont retranscrits avec beaucoup de justesse. Une intrigue très bien menée ! EXTRAIT Elle se demande ce que tout cela peut signifier. Elle croyait pourtant bien le connaître. Enfin, « bien » est peut-être un grand mot, car il a une personnalité complexe qui défie toute tentative de définition. Cependant, elle pense avoir une bonne perception de l’être humain, une certaine intuition qui lui permet de comprendre les non-dits. Du moins, c’est ce qu’elle croit car, en réalité, se dit-elle en plissant le front, elle n’est pas forcément plus experte que n’importe qui. Elle ne fait peut-être que prêter aux autres les idées et les sentiments qu’elle-même a. « Et pourtant, se répète-t-elle à nouveau, j’étais à mille lieues de penser qu’il était capable d’une telle duplicité ! Il s’est bien fichu de nous tous ! Avec son air de ne pas y toucher, Monsieur fait des choses pas nettes, il a des combines, des secrets honteux. Combien, en fait ? Et depuis combien de temps ? Et qui d’autre est au courant de ses agissements ? Ferait-il partie de cette catégorie d’individus capables de mener une double vie au vu de tous ? Et ce, sans éprouver la moindre once de remords ? Ou alors, réfléchit-elle en se grattant le sommet du crâne, il n’est peut-être même pas responsable de ses propres actes. Si ça se trouve, il est atteint d’une maladie psychiatrique qui le fait agir sans qu’il en soit même conscient… » À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val-d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Lorient l'interdite
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
La disparition d'une jeune orpheline en région lorentaise. Difficile de se retrouver dans une ville inconnue… C’est ce que se dit Daniel Delage, inspecteur de police, qui arrive à Lorient en ce beau dimanche de septembre afin de rejoindre sa nouvelle affectation. A peine a-t-il pris ses fonctions que le commissaire Robic lui présente son nouveau partenaire, l’inspecteur Michel. Tels le feu et la glace, le duo est détonnant ! Mais, faisant fi des petites contrariétés, la nouvelle équipe se penche sur la disparition d’une jeune orpheline… Cependant, très vite, plusieurs questions restent en suspens : l’inspecteur Delage est-il vraiment celui qu’il prétend être? Quels étranges secrets se cachent derrière la froideur de son partenaire ? Quels trafics se trament au sein de ce commissariat ? C’est sous un ciel lorientais chargé de mauvais augures que les deux inspecteurs vont devoir faire la lumière sur cet imbroglio de pistes suspectes où meurtres et disparitions règnent en maîtres… Découvrez ce polar breton, suivez pas à pas les investigations d'un duo policier détonnant, et plongez dans un imbroglio de pistes suspectes, de meurtres et de disparitions ! EXTRAIT Le bruit de la douche ramena la jeune fille à la réalité. Par automatisme, Catherine regarda l’heure qu’affichait l’écran à cristaux liquides de la chaîne stéréo : 16 heures 10. Mon Dieu que le temps passait vite. Où avait-elle la tête? Sa fugue de La Caserne ne durerait pas toujours et il fallait mettre à profit chaque minute pour retrouver Chris ! Elle s’en voulut d’avoir perdu sa journée au lit avec Émilio… Aussi agréable fût-elle! Elle ne put cependant réprimer le demi-sourire qui étira ses lèvres à l’évocation dudit souvenir. Muée par une soudaine énergie, elle sortit de dessous les draps et se précipita vers son sac à dos. La petite poche centrale ouverte, elle en retira son portefeuille. A PROPOS DE L'AUTEUR Née à Nantes en 1973, Anne-Soizic Loirat, illustratrice BD et graphiste publicitaire, a toujours souhaité partager avec les autres les folles histoires qui lui passaient par la tête. A la fin de ses études, elle travaille pendant 7 ans à Lorient. C’est durant ce séjour dans le Morbihan qu’elle écrit Lorient l’Interdite.
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Infiniment plus
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Une confession émouvante, criante de vérité, écrite avec délicatesse "L’itinéraire autobiographique d’une adolescente puis d’une jeune femme traquée par l’angoisse et la dépression. Elle essaie d’en sortir par la danse. Les plus belles pages du livre sont celles sur les cours et les auditions, cet univers de la danse classique, univers clos, asphyxiant, fascinant. (…) Le travail à la barre, le « dédale aveuglant du miroir » sont admirablement évoqués. (…) Elle a finalement abandonné la danse pour se consacrer à l’écriture et au tissage. Désir d’échapper à cette emprise, de se définir et de se « soigner » autrement ? En tout cas, un itinéraire et un texte attachants." - Claude Pujade-Renaud, Heures Claires Un roman dont le récit joue avec les mots, leur sens, leur importance et nous pousse à une lecture active EXTRAIT La première chose — je ne m’y attendais pas ! — cette question : comment savoir où, très exactement, faire commencer l’histoire ? à quelle section du fil sur la bobine qui se dévide ? Un jour plus tôt — pourquoi pas ? Car l’enchaînement des gestes et des paroles, l’enchaînement des jours et des heures ne peuvent aisément se briser comme on rompt un pain en morceaux… Pourtant, il faut bien décider d’une première bouchée. Mais alors, quel mot vaut-il plus qu’un autre dans cette histoire pour qu’on lui donne la priorité sur tous les autres ? CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Un récit puissant dans lequel elle dit à la fois soi et profondément nous." - Monique Balmer, Fémina A PROPOS DE L’AUTEUR Anne-Lise Grobéty (1949-2010) étudie à la Faculté des lettres de l’Université de Neuchâtel et effectue un stage de journalisme. Elle commence à écrire très tôt, et elle a dix-neuf ans lorsque paraît son premier roman. Après un deuxième roman, elle ralentit son activité littéraire pour s’occuper de ses enfants. Dans le même temps, elle s’engage politiquement et siège pendant neuf ans comme députée socialiste au Grand Conseil neuchâtelois. Son mandat achevé et ses filles devenant plus autonomes, elle renoue avec l’écriture dès 1984. Anne-Lise Grobéty se fait connaître du grand public dès son premier roman, Pour mourir en février, couronné par le Prix Georges-Nicole. La suite de son œuvre remporte le même succès. Ses narratrices cherchent à affirmer leur identité féminine, à une époque où la présence des femmes en littérature commence à s’affirmer. Anne-Lise Grobéty est donc aussi fortement concernée par la condition de la femme écrivain, par les aspects historiques, formels et politiques de l’écriture féminine, mais elle poursuit surtout une exploration de la langue dans une tonalité bien à elle.
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Cure fatale à Nantes
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Deux meurtres lancent Perrot et Lefèvre dans une nouvelle enquête ! À Nantes, un médecin puis un pharmacien trouvent brutalement la mort. L’un d’eux avait été l’amant de Camille, jeune fille dont l’état de santé se dégrade de jour en jour. Quel rapport entre les meurtres et cette frêle personne qui n’est plus que l’ombre d’elle-même ? Le commandant Perrot et son fidèle acolyte Lefèvre vont tenter de démêler le vrai du faux dans cet imbroglio médico-judiciaire. Avec ce roman policier hors-du-commun, Anne-Solen Kerbrat aborde la question des dangers de la vaccination. La psychologie des personnages est fouillée, l’intrigue documentée… L’auteur nous offre ainsi un véritable roman de société qui vous captivera. Découvrez une nouvelle aventure pour Perrot et Lefèvre dans une enquête en plein cœur du monde médical et judiciaire. EXTRAIT Le sol est recouvert d’une épaisse moquette écrue et d’un tapis rond en bouclette dont le centre éclate d’un rouge chatoyant. Lefèvre promène un regard curieux sur la galerie de photos. On y voit la victime avec femme et enfants dans différentes villes étrangères. « On ne se refuse rien dans cette maison », commente le capitaine issu d’un milieu modeste, en son for intérieur. Puis il jette un œil circulaire sur la pièce qui lui confirme, s’il en était besoin, que le médecin gagnait très bien sa vie. Perrot est déjà occupé à fouiller les tiroirs du bureau sans savoir au juste ce qu’il doit chercher. Puis il avise des classeurs dans l’étagère derrière le bureau. Il les attrape et les pose l’un après l’autre devant lui. Il s’agit de relevés de compte, de bons de garantie et autres factures. Il décide de les emporter afin de les étudier tranquillement au service ou chez lui. Il débranche également l’ordinateur et le prend sous son bras. — On y va ? fait-il à l’adresse du plus jeune, occupé à étudier la vidéothèque de la victime. — Je te suis. Perrot a demandé à madame Bacconière s’ils pouvaient emporter les classeurs et le PC de la victime. Elle a haussé une épaule indifférente pour toute réponse. Pour éviter tout malentendu avec la femme et être en règle, Lefèvre lui fait signer une décharge. Lorsqu’ils s’en vont, madame Bacconière est toujours assise sur son canapé. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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La Corde de mi
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Le pouvoir de la musique pour un peu plus d’humanité "Marc-Gaston Favrod a un don : il donne une âme aux violons qu’il fabrique. Par contre, il n’a aucun talent pour les relations humaines. Sa femme Isabelle et sa fille Luce en font les frais. Les années passent et Luce va tenter de comprendre ce père absent et taciturne. Dans La Corde de mi, Anne-Lise Grobéty écrit, en parallèle, l’histoire de ce père et de cette fille qui ne se retrouvent pas. Avec une plume créative, elle décortique les relations humaines, sans juger. Elle avance dans son récit, le développe, le tient du début à la fin, comme elle maîtrise le verbe et le sens de la formule. Elle donne écho aux thèmes du rejet, de l’abandon, du vide et de l’absence. Un roman envoûtant." - Contessa Piñon, La Côte Un roman captivant et lyrique qui nous plonge dans un univers musical qui ne laisse pas de marbre EXTRAIT Et dire que j’ai cru gagner du temps ! En passant par la vallée du bas, ç’aurait dû être plus court, sûrement, mais sans ces nasses de brouillard, sans le ciel descendu à mi-côte des sapins, sans tous ces trous dans le paysage… C’est déjà si peu de mémoire ce qui me reste du coin, normal que dans ces conditions je me sois flanquée dans un sacré bourbier, j’ai dû rater l’embranchement, avec l’effondrement des repères, forêt, évasement de la vallée, tout dans le même sac… Le comble, je me retrouve au bord d’une muraille de briques noires, le pare-brise ravagé par les bourrasques… CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Anne-Lise Grobéty donne ici son meilleur livre – et lorsque l’on sait la qualité des précédents, on réalise ce que cela signifie. Plus que romancière, elle se fait musicienne, virtuose en violoniste des mots, chef d’orchestre à l’oreille plus fine et au sens romanesque plus développé que jamais." - Bruno Pellegrino, Le Passe-Muraille "Le roman d’Anne-Lise Grobéty est beau, émouvant et remarquablement construit." - Estelle Pralong, A tire d'elles "Une superbe histoire de filiation servie par un style unique, vaste comme un oratorio entre tragédie familiale et distance salvatrice." - Isabelle Falconnier, L'Hebdo A PROPOS DE L’AUTEUR Anne-Lise Grobéty (1949-2010) étudie à la Faculté des lettres de l’Université de Neuchâtel et effectue un stage de journalisme. Elle commence à écrire très tôt, et elle a dix-neuf ans lorsque paraît son premier roman. Après un deuxième roman, elle ralentit son activité littéraire pour s’occuper de ses enfants. Dans le même temps, elle s’engage politiquement et siège pendant neuf ans comme députée socialiste au Grand Conseil neuchâtelois. Son mandat achevé et ses filles devenant plus autonomes, elle renoue avec l’écriture dès 1984. Anne-Lise Grobéty se fait connaître du grand public dès son premier roman, Pour mourir en février, couronné par le Prix Georges-Nicole. La suite de son œuvre remporte le même succès. Ses narratrices cherchent à affirmer leur identité féminine, à une époque où la présence des femmes en littérature commence à s’affirmer. Anne-Lise Grobéty est donc aussi fortement concernée par la condition de la femme écrivain, par les aspects historiques, formels et politiques de l’écriture féminine, mais elle poursuit surtout une exploration de la langue dans une tonalité bien à elle.
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Un simple grain de sable
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Une mort pas si naturelle... Madame Dubreil est décédée dans son sommeil. Quoi de plus naturel, me direz-vous, à son âge avancé… Sauf que dans le proche entourage de la vieille dame fortunée, on s'interroge sur les circonstances de sa "belle mort". Perrot et son acolyte Lefèvre, appelés en renfort sur la côte vendéenne, ne vont guère profiter des plaisirs qu'offrent Les Sables-d'Olonne. En effet, c'est sous une chaleur accablante qu'ils vont s'attacher à démêler l'écheveau d'une intrigue placée sous le signe de l'injustice à bien des niveaux… Avec beaucoup de finesse, Anne-Solen Kerbrat dresse une analyse sociologique très juste. Le suspense de l'intrigue est toujours aussi bien mené. EXTRAIT — Tu sens bon, ma chère Cécilia. — Merci, je craignais pourtant de sentir le chien mouillé avec cette averse que je viens de prendre. — Tu es venue à pied par ce temps ? — Oui, fait la visiteuse en tirant un fauteuil près de celui de sa vieille amie, c’est trop difficile de se garer dans ton quartier, et puis, c’est bon pour ma silhouette. Gabrielle rit en enveloppant Cécilia du regard. C’est vrai qu’elle aurait tendance à s’empâter, si elle n’y prêtait pas garde. Avec ses attaches un peu lourdes, il vaut mieux pour elle qu’elle ne prenne pas trop de poids, songe la plus âgée sans indulgence. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val-d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Le tableau de Maï
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Une nouvelle enquête pour Perrot et Lefevre pleine de suspense et de rebondissements ! Anna Carantec, psychologue de son état, aime à chiner en salle des ventes. Mais voilà qu'un jour, tandis qu'elle assiste à une vente aux enchères à Morlaix la jeune femme tombe des nues : là, sous ses yeux stupéfaits, vient de s'arracher à prix d'or un tableau de maître qui n'aurait jamais dû quitter sa famille. En effet, il appartenait à sa grand-tante, Lady Mary qui avait exigé qu'il ne soit jamais cédé à quiconque. Alors comment se fait-il que cette toile se retrouve ainsi mise en vente ? Ne reste qu'un membre de sa famille à qui s'ouvrir là-dessus, sa tante Sybille. Elle sollicite donc la mémoire défaillante de la vieille dame, mais en vain, car celle-ci décède brutalement... Se sentant seule dans l'adversité, elle renoue avec Perrot, son cousin, policier à Nantes. Néanmoins, ce dernier n'étant pas saisi de l'enquête, c'est le commandant Mével de Morlaix qui va officier. Ensemble, ils démasqueront les viles manigances qui se sont ourdies autour du Tableau de Maï... Un roman qui mêle étroitement le passé et le présent et va chercher des réponses au-delà des frontières de l'Histoire. Qui a bien pu céder ce tableau ? Quel secret la tante d'Anna a-t-elle emporté dans la tombe ? Découvrez cette formidable enquête dans le Finistère sur les traces d'un tableau, et au travers de l'histoire d'une famille ! EXTRAIT Face au commandant Mével qui lui a rendu visite à l’hôpital, Anna se sent soudain intimidée, comme si en s’étant montrée dans l’intimité d’une chambre d’hôpital, pourtant aussi impersonnelle qu’elle peut l’être, elle avait dévoilé un peu trop d’elle-même. Derrière le fauteuil du policier est suspendu le par-dessus qu’il portait l’autre jour et dont elle avait remarqué la doublure décousue, qui signait peut-être mieux que la nudité de son annulaire gauche, l’absence de femme dans sa vie. « Du moins, dans sa vie au quotidien », corrige Anna en observant le bureau sans charme dans lequel elle a été introduite. Elle se rend soudain compte que le policier est en train de lui parler. — Excusez-moi, fait-elle en se mordant la lèvre, j’avais la tête ailleurs. — On peut savoir où ? demande le policier d’un ton uni où ne perce aucune moquerie. — Nulle part, enfin si, se reprend la plaignante, vous m’aviez dit l’autre jour que si j’avais quelque chose qui me revenait, je devais vous en faire part… À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val-d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Saint Quay s'inquiète
Updated at Apr 10, 2020, 08:16
Un notable de Saint-Quay-Portrieux chute dans les escaliers... Accident ? Saint-Quay-Portrieux, ses plages, ses villas cossues, son chemin de ronde… Un cadre de vie idyllique dans lequel la famille du chirurgien plasticien de renom Norbert Duval semble vivre sous les meilleurs auspices. Mais la Fortune est parfois capricieuse… Alors que son épouse et leur fils sont en voyage pour plusieurs semaines à New York, ce notable à qui tout paraît sourire chute dans l’escalier de sa maison. Accident ? Pas si sûr… Les masques vont tomber, et certaines vérités éclater au grand jour… Inspiré d’un fait divers, cet effroyable huis clos ne vous laissera pas indifférent ! Découvrez sans plus attendre une enquête palpitante insprée d'un fait divers dans laquelle les faux-semblants s'effacent peu à peu ! EXTRAIT Peu à peu, l’obscurité totale s’est faite dans la maison. À travers le panneau vitré, au-dessus de la haute porte d’entrée, Norbert aperçoit uniquement le quartier de lune qui se découpe dans le ciel étoilé. Un engourdissement total de ses muscles s’est emparé de lui qui le laisse sans défense sur l’escalier glacial. Il se met alors à prier, lui qui ne l’a jamais fait ou alors peut-être durant les longues heures où les sauveteurs ont recherché la dépouille de son père. Il ne sait pas quels mots forment le sésame permettant d’accéder au Divin mais il ne s’en soucie guère. Il bafouille des paroles sans suite en une litanie désespérée. Puis l’épuisement a raison de ses dernières forces et il se laisse dériver au fil du courant tumultueux d’un mauvais sommeil. Par moments, il se réveille à moitié et essaie de trouver une position moins inconfortable. Pour finalement se résoudre à ne rien changer, tant le moindre mouvement lui est un supplice. Et il prie Dieu de lui accorder le sommeil, de hâter la marche des heures qui le mèneront au matin salvateur… À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Bordeaux voit rouge
Updated at Apr 10, 2020, 06:43
Un pêcheur découvre le corps d'une femme dans la Garonne... La Garonne charrie ses alluvions mais pas seulement... Lorsqu’un pêcheur harponne une blonde sirène - ou plutôt ce qu’il en reste - Bordeaux s’émeut. D’autant plus que deux autres victimes également mutilées sont retrouvées. Une enquête haletante va mener le commandant Perrot et son fidèle acolyte Lefèvre des quartiers populaires à ceux de la haute bourgeoisie bordelaise vers le bassin d’Arcachon. Découvrez sans plus attendre l'enquête de Lefèvre et Perrot en plein cœur du bordelais. EXTRAIT Il s’est réveillé avec l’impression de ne pas avoir récupéré. Il a pris sa douche froide – agréable uniquement lorsque la salle de bains est bien chauffée – et s’est habillé chaudement : pantalon et pull-over de cachemire sombre à col V. L’œil perdu à travers la fenêtre de la cuisine ouvrant sur les vignes, il a pris son petit déjeuner habituel : thé, tartines au beurre salé et confiture de fraise. Sofia se moquait souvent de ses habitudes : « un vrai pépère » disait-elle avec tendresse. Perrot concède à la mère de ses enfants Clara et Simon une certaine lucidité. Mais après tout, se défend-il en tournant la clé de contact, n’est-il pas vital de s’appuyer sur quelque routine lorsqu’on exerce un métier aussi imprévisible que celui d’OPJ ? Comme souvent de bon matin, le fleuve est plongé dans la brume. Les conducteurs plissent les yeux pour se repérer dans le brouillard qui opacifie tout. L’air saturé d’humidité le fait éternuer à plusieurs reprises. Il tourne le bouton de l’antique radio. Pour aussitôt le regretter. Que de mauvaises nouvelles sur la planète : les attentats terroristes se multiplient au Kenya, en Algérie. Le Pakistan pleure la femme libre – espoir de tout un peuple – qu’on vient lâchement d’assassiner. Sans même s’en rendre compte, il change de station. Un bon tube des années quatre-vingts lui redonne un semblant d’énergie. Il traverse la ville qui s’éveille. Le quartier Saint-Michel est déjà en pleine effervescence tandis que la rue Sainte-Catherine sommeille toujours. Quelques rideaux de fer se lèvent en grinçant, irritant le riverain encore couché. Tel un automate, Perrot se gare sur le parking du commissariat. Il salue les collègues déjà arrivés et gagne son bureau. Il a passé une nuit correcte et pourtant ce matin, il a du mal à émerger des limbes nocturnes. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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Par delà les grilles
Updated at Apr 10, 2020, 06:43
Quand un gendre de la famille Cazenove décède, les membres se serrent les coudes. En apparence... La vie s’écoule paisiblement à La Roseraie, le manoir qui abrite trois générations de Cazenove près de Nantes. Jusqu’au jour où Joël, le vieil homme à tout faire, se blesse à la jambe et quitte la propriété. Avec l’arrivée du nouveau jardinier, un jeune homme aussi sympathique que séduisant, puis le décès accidentel de l’un des gendres, l’unité de la famille se fragilise. D’autant plus que la fille du défunt ne croit pas en la thèse de l’accident de voiture… À charge alors pour le commandant Perrot et son acolyte Lefèvre d’aller voir au-delà des portes de ce huis-clos familial… Les Cazenove sont-ils aussi soudés que les apparences peuvent laisser à penser ? Découvrez une nouvelle enquête pour Perrot et Lefèvre dans un huis-clos familial haletant. EXTRAIT La nuit est tombée sur La Roseraie. Une nuit tiède qui exhale le parfum des massifs. Madeleine de Cazenove a laissé sa fenêtre entrebâillée. La brise gonfle doucement le voilage. La vieille dame est songeuse. Elle a allumé la télévision mais elle n’a pas saisi un traître mot de l’intrigue qui se joue sur l’écran. De toute manière, il en est ainsi depuis plusieurs semaines. Depuis le décès de Cédric, en fait. On dirait que plus rien ne sera plus jamais comme avant. Ce n’est pas qu’elle regrette son gendre car pour être honnête, il l’agaçait profondément. Elle serait d’ailleurs bien incapable d’expliquer la cause de cet agacement. Ou au fond si, elle ne la connaît que trop bien. Cédric aimait Anne. Et ça, elle n’est jamais parvenue à le comprendre. Qu’a-t-il pu lui trouver ? Elle était plutôt jolie certes, dans la fraîcheur de ses vingt ans. Mais elle a toujours tellement manqué de charisme. Alors que Cédric était un homme sympathique et charmant vers lequel on était irrésistiblement attiré. Sauf elle, Madeleine. Mais pourquoi diable aurait-elle eu de l’affection pour un homme qui, par l’amour qu’il témoignait à sa fille, lui renvoyait l’image inversée de sa propre histoire. Une histoire d’amour au départ. Une rencontre les yeux pleins d’étoile. Une cour en règle. Un beau mariage. Une naissance. Une fille qu’on allait aimer au premier regard. Et puis le désamour. Insidieux. Progressif. Une étreinte qu’on surprend mais qu’on garde pour soi. Et le refus d’être touchée par ces mêmes mains. Mais des mains qui s’obstinent. À PROPOS DE L'AUTEUR Anne-Solen Kerbrat est née en 1970 à Brest, et a d’abord vécu entre Côtes d’Armor et Finistère sud. Professeur d’anglais dans le secondaire puis le supérieur, elle est passée par le Val d’Oise, la Charente-Maritime et le Bordelais avant de poser ses valises à Nantes. Elle se consacre aujourd’hui à l’éducation de ses quatre enfants, à la traduction et… à l’écriture. Son style féminin, à la fois sensible et incisif, et la qualité de ses intrigues sont régulièrement salués par la critique. Son premier roman a été récompensé par le Prix du Goéland Masqué en 2006.
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