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Fed on Hate

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Blurb

Je suis jeune. Je pourrais passer pour n'importe quelle personne lambda que l'on voit en passant dans la rue. Mais ce n'est pas le cas. Personne n'a jamais vécu ce que moi j'ai enduré, et personne ne pourra jamais me sauver... Et je le sais. Depuis bien longtemps. Pourtant, je n'ai pas peur, au contraire, je me sens plus forte que tout à cet instant précis.

~Quand votre monde s'écroule.

~Quand vous êtes seul.

Que devenez-vous ?

Rien ?

J'ai arrêté de penser aux sentiments des autres. Je me suis renfermé jusqu'à ce qu'il ne me reste qu'une chose : la Haine. Afin de me venger de la plus cruelle des manières. Et ça personne ne pourra m'en empêcher.

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001 - Je t'aime mais je te déteste
« Parfois, je souhaite redevenir un enfant, les genoux écorchés sont plus faciles à soigner qu'un cœur brisé » Il y a deux ans En entendant les "bip" incessant de mon réveil, j'ouvre les yeux. Je mets mes deux mains de chaque côté de ma tête, espérant diminuer l'affreuse douleur due à l'alcool, mais cela ne change rien, au contraire, la douleur s'accentue, m'obligeant à presser mes deux mains sur ma tête. « Humh! » je gronde de malaise. Je me lève du lit et regarde autour de moi pour essayer de me rappeler les événements de la nuit dernière, qui en passant devait avoir été désastreuse vu l'état de ma chambre. Quelques scènes me reviennent en mémoire, comme celle où après être sortie du boulot, Malcom, mon ex depuis hier m'appela pour me dire qu'on ne pouvait plus être ensemble. Même pas assez de couilles pour me le dire en face ! Après cet évènement les images sont un peu plus floues et à force de chercher, le mal de tête revient. « Doliprane... » je pense à haute voix en me dirigeant vers mon salon. Je laisse tomber ma quête du médicament, après plusieurs minutes à chercher sans rien trouver, et je vais dans la salle de bain. Mes yeux tombent sur la glace, et je me regarde, l’impression de ne plus me reconnaître. Mes cheveux noirs tombaient jusqu'à ma taille et mes longs cils faisaient ressortir mes yeux verts, les siens. Mes joues étaient grisâtres, presque noir et mon rouge à lèvres vaguement étalé sur ma bouche. 'T'as sûrement dû chialer toute la soirée’, me soufflai-je à moi-même. Je pris ensuite une rapide douche, ne souhaitant pas m'étaler sur mon corps. En sortant de la douche, je tombe une nouvelle fois sur mon reflet que je regarde plus intensément. ‘Tu lui ressembles beaucoup, c'est fou !’ je me dis pleine de rage. « Je devrais penser à me crever les yeux... Si je dois voir ton visage dans le mien toute ma vie... Je risque de finir folle. » Soufflai-je encore une fois exaspérée par mon propre reflet. Je me dirige dans la chambre et cherche frénétiquement dans plusieurs placards avant de trouver une paire de ciseaux. Je revins me mettre face au miroir, dans la salle de bain, sentant mon cœur battre à toute allure avec l’impression de me haïr un peu plus à chaque seconde. Je me saisis d'une mèche de cheveux, mes mains légèrement tremblantes, et d'un geste rapide la coupe. Toi aussi t'as décidé de t'en aller hein ?! J'en pris une seconde, puis une troisième.... Ce n'est pas ça qui changera quoique ce soit... Et à chaque mèche coupée, je souhaite au fond de moi devenir un peu plus forte, j’ai l’espoir de tout oublier, et que peut être que ce geste marquera la naissance d’une nouvelle moi. Une fois l’œuvre terminée, je prends le temps de l’admirer. Mes cheveux qui m'arrivaient en bas du dos sont désormais un peu avant mes épaules, il y a aussi très peu de symétrie, avec des mèches plus courtes et d’autres plus longues, comme si j’avais laissé la tâche à un enfant. Je pouffe de rire face à la bêtise que je viens de faire. ‘Le coiffeur va sans doute faire une crise cardiaque’, je me dis en pensant à sa réaction lorsqu’il me verra entrer dans son salon. Je me mire une nouvelle fois, plus sérieusement... et cette fois-ci je ferme les yeux en constatant la bêtise qu’est ma vie en ce moment. 'Ne pleure pas ! Ne pleure pas ! Tu le savais ! Mais tu as quand même laissé ton cœur choisir. Moi, je te l'ai rappelé une centaine de fois. Plus tu t'accrocheras, plus tu souffriras. Tu ne peux en vouloir qu'à toi-même’, je me force à rester forte. C'est plus fort que moi, ma mémoire resurgit, dévoilant tout ce que je souhaitai oublier. Oui, je ne pouvais en vouloir qu'à moi-même, mais malgré cette pensée, une part de moi croyait toujours en cet amour. Un amour désormais terminé. J'ouvre les yeux et vais me remettre sous la douche pour enlever les quelques cheveux qui collaient à ma peau. Une fois terminé, je me vêtis d'une robe bleu foncé décolleté qui m'allait un peu avant les genoux et de mes escarpins noirs. Je prends mon téléphone dans la poche de mon jean de la veille et compose le numéro d'Alice, ma secrétaire : « Bonjour, ici Angel Community, que puis-je faire pour vous ? » « Alice ?... C'est moi. » Je souffle. « Heu ... mademoiselle Sean... excusez-moi je n'ai pas vu que c'était vous. » S'excuse-t-elle. « Tu n'as toujours pas enregistré mon numéro ? » « Désolé... » elle répète. Je souffle, exaspérée de la partie tête en l'air de sa personnalité. « À quelle heure est mon rendez-vous ? » je le demande pour faire court à la discussion. « Oh. Heu… dix heures. » Bégaie-t-elle. « Bien. Il se pourrait que j'arrive un peu après, j'aimerais que tu les occupes pendant ce temps. » je lui demande. « Mais mad... » Je ne la laisse pas finir et raccroche, je sais très bien ce qu’elle va me dire et je n’ai pas envie de commencer un débat où je sais pertinemment que j’aurais le dernier mot. Je prends mon sac à main noir et y fourre quelques papiers et mes affaires personnelles avant de sortir de chez moi. Je me dirige ensuite vers ma voiture, et m’arrête devant elle pour la regarder, pensive. 'Elle est magnifique’, me dis-je à moi-même en passant devant. Évidement ! C'est moi qui l'ai acheté, elle trônait parmi plusieurs véhicules, prêtes à être mise au broyage, mais je l'ai sauvé puis réparé, j’ai dû m’en tirer seule avec elle a l’aide de vidéos tutos et d’outils prêtés par ci par là. C'était à l'époque où j'étais encore assez pauvre, et j'avais besoin d'un engin pour me déplacer sans encombre... Les transports en commun ? Très peu pour moi. Pendant le trajet mon regard était dans le vide, je pensais à lui, à nos moments, à notre rencontre, à nous, je n'étais pas en colère, du moins pas pour le moment. J'étais juste déçue et lassée de ma vie. J'arrive devant un immense bâtiment et y entre presque immédiatement après avoir fermé ma portière. À l'accueil il y a une femme de la trentaine, les cheveux bruns, avec certaines mèches blanches, marquants sa vieillesse, placées en chignon et qui porte un ensemble noir : « Bonjour... ? » elle me salue, et je sais qu’elle me demande aussi ce que je veux. « Oui bonjour, Amélie Sean, je voudrais voir monsieur Dellan s'il vous plaît. » « Vous avez un rendez-vous ? » elle me demande, mais je sais qu’elle sait que ce n’est pas le cas. « Je ne vois pas pourquoi sa petite amie aurait besoin d'un rendez-vous pour le voir. À moins bien-sûr que cela ne vous plaise pas ? » « Oh ! Excusez-moi je ne savais pas. Vous êtes donc … » « Oui. « Lui je lui réponds avec un léger sourire aux lèvres. Elle me regarde quelques secondes puis souffle : « Bien. Deuxième étage vous allez tout droit, c'est le bureau ayant les vitres teintées. » Je le sais. Je tourne les talons et me dirige vers l'ascenseur. Lorsque les portes se ferment, j'appuie sur le bouton du deuxième étage et attends qu'elles se rouvrent. Et pendant ces deux minutes, j'ai le temps d'étudier l'ascenseur et d'imaginer une nouvelle déco... Quelque chose de plus spatial, avec un miroir sur le plafond ? À l'ouverture des portes, je sors et m’avance jusqu'à la pièce indiquée. J'ouvre la porte sans prendre la peine de toquer. Et entre dans la pièce. Il est là. Dos à moi. Parlant au téléphone sûrement avec un client ou quelqu’un du genre, et dès que je l'aperçois je sens toute la rage que j'ai accumulé m'étouffer. Je me rends alors compte que depuis la veille je ne fais qu'accumuler et supporter, et je sens que la raison pour laquelle je suis venue - c'est-à-dire discuter – est sur le point de changer. Il se tourne, complètement focalisé sur son appel et à ma vue se fige et cesse de parler. Malcom est quelqu'un de grand, les yeux marron foncé, les cheveux bruns toujours bien coiffés. Il a toujours été de ceux qui aiment prendre soin d’eux et qui le montre. Il est vêtu comme tout homme d'affaire d’un costume et a toujours les deux premiers boutons de sa chemise défait, de cette façon, une partie de son torse était à découvert, j'ai toujours aimé ça, j'aime toujours ça. Je m'avance vers lui en le regardant dans les yeux et dès que je suis à un mètre de lui, je m'arrête. Je lui fais mon plus beau sourire et son visage se décompose, parce qu’il a enfin compris que je suis réellement là, devant lui, et qu’il ignore ce que je peux faire à cet instant. Son téléphone toujours à son oreille tombe, mais on ne se quitte pas ses yeux. Ses yeux pour lesquels je suis tombée. Ses yeux qui me montraient son amour. Ses yeux qui n'ont pas changés... Alors pourquoi ? J'ouvre la bouche, voulant arrêter ce silence, mais il me devance : « Que fais-tu là ? » Son ton est dur, presque comme si j'ai fait une bêtise. « Je n'ai pas le droit de venir te voir ? » Je lui demandai toujours aussi souriante malgré la boule qui grandit dans mon estomac. « Après tout ne sommes-nous pas fiancés ? » Oui. Fiancé. Il y a à peine deux mois, nous nous sommes fiancés et jusqu'à hier, notre mariage était prévu pour dans moins de trois semaines. C'est plutôt rapide, mais nous nous aimions et voulions fonder notre famille.... Enfin JE voulais fonder notre famille puisque LUI n'était pas sincère. 'N'entre pas sur ce terrain, tu risques d'en baver’, je me stoppe dans mon débat intérieur. Il souffle et glisse sa main dans ses cheveux. « Mimi... » « AMÉLIE !! » je hurle complètement à bout de nerfs. « C'est Amélie. » Dis-je ensuite d'un ton plus calme. « ... Amélie. » il se rectifie pour ne pas me frustrer plus. « Va-t'en, s'il te plaît. » il me demande, et j’ai l’impression que c’est réellement ce qu’il veut, et j’ai encore plus mal. « Que je m'en aille... » je murmure afin de réaliser ce qu'il me demande. « Tu m'appelles hier nuit pour me dire que tout est fini entre nous et tu veux que je m'en aille sans explications. » je résume les dernières vingt-quatre heures. « Tu te fous de ma gueule, c'est ça ? » Je n'ai pas crié, mais je suis à deux doigts d'exploser. « Tu... » « Non ! Je m'en irai dès que tu m'auras dit pourquoi. Je m'en irai et on ne se reverra plus. Alors si tu m'as déjà aimé, explique-moi pourquoi ? C'est la seule chose que je veuille. Tu me connais mieux que personne, et tu sais très bien que je déteste ce genre de chose, partir sans explications, trahir du jour au lendemain. J’ai besoin de savoir pour passer à autre chose. » je lui dis en réalisant qu’une fois de plus mon cœur se brise. « Ton... ton père. » Il a parlé doucement, presque en chuchotant et désormais sa tête est baissée pour toute la culpabilité qu’il porte. 'Finalement on dirait que ce n'était plus moi la fautive’, me dis une voix dans ma tête pour me réconforter, mais ce n’est pas suffisant. « Combien ? » je demande d'une voix tremblante. « 10.000.000 € » il m’avoue la tête toujours basse. J'inspire profondément, essayant de tenir sur mes jambes tremblantes. « Pourquoi ? » j’ose lui demander. « Tu sais à quel point je rêvais de créer ma propre entreprise. » il commence « je voulais réaliser quelque chose, je veux réussir à faire quelque chose à moi et me sentir fier, tu comprends ? » il continue. « p****n ! Mais... TU m'avais promis, TU m'as dit qu'on réussirait. » je répète ses mots comme s’ils me servaient encore de boue. Je me sens vaciller de plus en plus, mais ne lui montre rien. « Oui. Mais moi je ne réussis rien. Regarde. Tu as tout. Et... » il me regarde enfin dans les yeux et je vois en eux toute la frustration qu’il avait sans doute accumulée depuis trop longtemps. C’était trop. Je m'étais avancée vers lui et l'avait giflé avec toute la haine que j'avais, par ce qu’il ne pouvait pas continuer de dire ces conneries et parce qu’à mes yeux on était deux à réussir, tout ce qui avait été fait, c'était nous. « J'ai tout ? » je lui avoue comme s’il venait de me poignarder. « p****n, mais regarde-moi ! Tu crois que j'ai tout ? Je t'ai fait confiance et t'ai raconté ce que j'avais. Je t'ai dit tout ce qu'il m'a fait et tu oses me dire que j'ai tout ? » Je sens les larmes couler, mais continue d'un ton plus calme, mais saccadé : « Tu m'as dit... que même pour des centaines de milliards, tu ne me quitteras pas. Que... tu m'aimais plus que tout et que si un jour on osait encore... me faire du mal, tu serais présent pour me défendre. Mais regarde-toi ! Tu es celui qui me fait le plus mal en ce moment, car je t'aime. » J'ai murmuré le dernier mot, sûrement en pensant qu'ils ne touchaient que moi. Je m'avance vers lui et le regarde dans les yeux que je ne peux plus reconnaître : « Même s'il ne restait désormais que toi et cet être qui me sert de père sur cette terre, je préférerai être avec lui et qu'il me fasse souffrir mille fois, plutôt que de rester en ta présence tellement tu me dégoûtes. » Les larmes ne peuvent plus s'arrêter. Il s'approche de moi avec peine et attrape ma main. « Mimi tu sais que je t'aime... Mais je n'en pouvais plus, tu as réussi dans ton entreprise et moi... » Encore une fois, il n'a pas pu finir sa phrase, je le gifle une fois de plus et ne regrette pas mon geste « Désormais pour toi, c'est Amélie, et je ne veux plus que tu tentes de justifier ton acte, tu as simplement fait ce que tu voulais faire depuis bien longtemps, j'aurais simplement dû me méfier et rester loin de toi... Tu es juste comme tous les autres, on devait s’aider, créer notre futur et monter notre entreprise ensemble, mais ton égo voulait plus, mais je ne l’ai jamais vu. J’espère que cet argent te suffira, et que tu sauras en faire quelque chose. » Je sors de l'immeuble après ces mots et ne prends pas la peine de me retourner. Il ne le mérite pas et personne d'autre d'ailleurs. Quelques passant me regardent mais je n'en ai rien à foutre. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Qu'ils se mêlent de leur vie et de leurs problèmes plutôt que de fixer les gens ainsi, comme si ça allait arranger quoi que ce soit. J'entre dans ma voiture et roule. Mes larmes me brouillent la vue et avant que je ne m'en m'aperçoive je commence à dévier de ma voie et fonce vers une voiture du sens opposé. J'ai le temps de tourner brusquement, mais ma voiture percute un poteau. 'm***e !’, je jure intérieurement. Je vais bien. Un peu mal à la tête, mais je vais bien. Je fixe la route, les voitures qui roulent et les gens qui courent pour voir ce qu'il se passe et me demander comment je vais. Je pose mes mains sur mon visage et commence à pleurer, la tête posée sur le dossier du siège et arrivant à peine à respirer. J’ai l’impression de me briser en mille morceaux, et qu’une boule énorme gonfle dans ma poitrine, j’ai envie de crier, mais je n’y arrive pas, j’ai envie d’en finir, mais je sais que ça ne résoudra rien, j’ai envie qu’ils payent tous, mais ne veux pas me perdre en chemin. Pourquoi me détestes-tu ? Pourquoi me prends-tu tous ceux que j'aime ?  Quelques minutes plus tard, les larmes s'arrêtent laissant place à la colère. Je quitte la voiture pour voir les dégâts... elle va devoir repasser chez le mécanicien. J'inspire profondément avant d'appeler un dépanneur puis me remets en route vers ma société, bousculant quelques personnes sur mon passage. Il fallait que je me défoule. Et pendant ce long chemin, je sais que je ne vais pas bien et que rien ne pourra réparer mon cœur brisé. Je sais que petit à petit je deviens folle, de rage et de détresse, je sais que je veux en finir mais aussi tout détruire autour de moi ; mais je ne fais rien, à cause de cette humanité qui reste en moi, et de ce désir de continuer à croire, que je commence détester aussi. Cela fait longtemps que j'ai arrêté de penser que j'étais la coupable de tous les malheurs qui m'entouraient, au contraire maintenant je me rends compte que je n'en suis que la victime, et qu'à chaque fois le coup devient plus douloureux. Combien de temps vais-je pouvoir endurer ? Quand vais-je exploser ? Quand vais-je enfin me libérer de ces chaînes. De sa chaîne. Je regarde cette route derrière moi, ces gens qui me regardent passer, et je me dis que je pourrais leur donner le spectacle qu'ils attendent, sauter devant eux, et les laisser assister à ma mort. Mais c'est trop facile non ? Ils n'auront vu de moi qu'un corps inerte, une femme perdue sans histoires, et encore une fois seul celui qui restera en vie, mon père, aura le pouvoir de raconter mon histoire et de leur dire combien j'étais instable. Je dois encore faire face, je ne suis pas totalement abîmée, je peux encore me relever.

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