L'intrigante

- Dis Val tu veux bien m'aider pour cette fois? Je te promets que je t'en serais reconnaissant pour le reste de la vie. Un homme d'une trentaine d'années se tenait devant Valeria , il avait un regard d'excuse et de supplique, il la regardait avec peine et elle ne sut quoi faire. Elle avait elle aussi une pile de documents que son patron venait de déposer devant elle et elle devait les rendre au plus tard à la fin de la journée et son collègue venait encore lui ajouter une autre pile de documents à gérer pour la même date butoire. Elle n'y arriverait certainement pas il fallait qu'elle lui dise il lui était impossible de le faire mais comment allait-elle s'y prendre pour le lui dire? - Écoute John je.... - Écoute Val j'ai promis à ma petite amie que je l'emmènerai dîner dans un super resto ce soir mais à cause de ces dossiers je risque de ne pas tenir cette promesse allez s'il te plaît....elle va me bouder si je ne respecte pas ma promesse. Valeria ne voulait vraiment pas le faire en plus sa raison était pitoyable il aurait pu finir son boulot et retrouver sa petite amie il n'était que 13 heures et le service se termine à 18 heures ça lui laisse largement le temps de le faire en plus. - Je suis désolée John mais le patron a demandé à avoir cette pile de documents pour 18 heures et toi comme moi avons les mêmes exigences je ne peux pas t'aider désolée... - Allez c'est pas si difficile en fait tu peux bien me faire cette fleur? en plus le boss comprendra bien que tu n'as pas pu terminer tout ça à temps lui même doit comprendre que terminer les bilans d'une année entière en 5 heures est chose impossible...ha la la cet homme je vous jure un vrai connard c'est parceque le Big boss le presse déjà qu'il te met cette pression de malade il a glandouillé durant toute la fin d'année et maintenant en plein février il vient te mettre toute cette pression ma pauvre .... Valeria resta calme sachant que c'était la même chose que ce John lui faisait... Exactement la même chose. Elle entendit un bruissement à côté d'elle et une collègue se décala de son bureau, c'était la femme la plus populaire auprès des hommes du bureau et elle dégageait un certain charisme qui faisait que tout le monde l'écoute et lui obéisse dans un certain sens. - Allez Valeria tu peux bien lui faire cette fleur aujourd'hui c'est la saint Valentin et j'ai ouïe dire que tu n'avais pas de petit ami alors tu n'as pas d'engagement ce soir tu peux bien faire ça n'est-ce-pas ? Valeria se sentait particulièrement insultée c'est vrai du haut de ses 27 ans elle n'avait jamais eu de petit ami même pas un flirt alors oui elle voulait vraiment avoir un petit copain elle rêvait de vivre cette journée de Saint Valentin avec une homme à ses côtés mais rien ... elle n'attirait personne une femme sombre et isolée de tous. C'est pas faute d'avoir essayé quand même oh non... elle avait souscrit à plein de sites de rencontres, avec des rendez-vous arrangés et malgré tous ses efforts aucun des hommes qui avaient accepté de la rencontrer en direct n'avait rappelé à croire qu'elle finirait ses jours seule mais le pire c'est qu'elle le ferait vierge...oui elle était vierge et bon sang elle voulait elle souhaitait non...elle priait pour qu'un homme la chevauche mais pour ça il aurait fallu qu'un homme veuille le faire.... Il lui était même venu à l'idée de se faire v****r au coin d'une rue par un voyou juste pour se faire dévierger tant sa frustration était grande ... tellement pathétique...mais elle en mourait d'envie...combien de gode elle avait au chevet de son lit? Mais elle savait aussi que la sensation d'une gode n'aurait rien à voir avec la sensation d'un véritable acte sexuel et ce dont elle avait envie plus que tout mais on aurait dit qu'elle n'était pas du tout attirante. Elle n'était pas interpellée en route et bordel même les petits vieux dans les bars ne lui donnaient même.pas un regard. Pourtant elle avait essayé...bordel qu'elle avait essayé de se trouver un mec, elle s'était inscrite dans des sites de rencontres et avait même déjà eu à aller dans des soirées pour célibataires, pour ceux de ses correspondants qui voulaient bien la rencontrer cela se terminait toujours par une absence de messages de retour si tant est même que l'homme lui dirait au-revoir avec un regard qui disait bah on pourra se revoir. Déjà que les rendez-vous se passaient toujours très mal alors elle pouvait comprendre la réticence de ces mecs à vouloir la revoir. En effet entre bafouilles, bégaiement et maladresse c'était le poupon...elle se souvient qu'une fois elle était tellement stressée et nerveuse lors d'un rendez-vous qu'elle avait versé le verre de vin rouge sur la belle veste Blanche de son rendez vous de ce jour et le mec ne s'était pas gêné pour se lever et partir sans demander son reste. A croire qu'il était là depuis le début par courtoisie attendant...non guettant la moindre occasion pour s'extirper de ce moment insupportable. Il ne s'était pas plaint, n'avait émis aucun gémissement, il n'avait fait que se lever et malgré les excuses et les tentatives de Valeria pour nettoyer sa veste l'homme était resté stoïque ... ah oui le seul geste qu'il avait dans sa direction était de lui faire signe de rester dans son coin de la main avant de sortir du restaurant la laissant seule au milieu de regards d'empathie, de sympathie presque de pitié pour la plupart mais d'autres s'étaient montrés particulièrement sadiques et avaient même ri de la situation merdique dans laquelle elle se trouvait... c'est peu dire en disant que son calvaire n'avait fait que commencer ce soir car prise d'embarras et de honte elle avait essayé de courir loin de cette situation mais malheureusement pour elle, le serveur l'avait intercepté à la sortie lui tendant sa note. Premièrement, le restaurant avait été une idée de son rendez-vous et par conséquent elle n'avait aucune idée des standards du milieu résultat la facture avait été salée entre le repas super cher juste pour deux malheureuses feuilles de salade, puis s'étaient ajoutés les verres de vin rouge qui comme le disait le serveur était de choix...oui la facture avait été salée et c'est à ce moment qu'elle découvrit que l'homme était juste un gigolo qui aimait bien se faire payer le repas par des femmes mais encore son Humiliation fut grande car le.mec avait même abandonné son repas car sa compagnie était affreuse... elle se serait fichue de son statut de gigolo si ça avait permis qu'elle puisse se faire chevaucher cette nuit mais faut croire que la malchance est pire que la mort car même les raclures ne veulent pas d'elle à croire que ses parents dont elle ne sait rien ayant grandi dans un orphelinat n'avaient pas cessé de lancer des malédictions lors de sa conception ce qui faisait qu'elle serait à tout jamais maudite...comme être abandonnée à sa naissance d'abord et vivre une vie de merde plus tard. Elle n'était pas si moche voyons elle était plutôt belle malgré son apparence sombre elle était belle à sa manière enfin elle le pensait Vraiment. Secondo, elle n'avait pas de quoi payer une facture aussi salée résultat elle avait été obligée de signer une reconnaissance de dette son patron ne ratant pas l'occasion pour l'humilier une nouvelle fois car c'est lui qu'elle avait dû appeler n'ayant personne d'autre à présenter qui fasse office de garant et qui ait un minimum de valeur. Tertio, elle était rentrée trouver son appartement inondée...par sa faute elle avait été tellement nerveuse à l'idée de ce rendez-vous qu'elle avait oublié le robinet de sa douche ouvert et l'eau n'avait fait que couler encore et encore... En somme une soirée merdique. Elle secoua la tête pour éloigner ses pensées d'autodérision loin de son esprit et reporta son attention sur ses collègues. L'un voulait lui confier sa part de boulot crachant sur le boss alors que lui aussi faisait exactement la même chose celui sur qui il crache tandis que l'autre collègue l'encourageait dans ce sens et n'avait pas hésité à l'insulter lui rappelant à quel point sa vie était minable. Elle soupira longuement, ça ne servait à rien d'y penser et ils avaient raison au fond qu'avait elle à faire en ce jour à part finir de travailler pour rentrer dans son studio et réchauffer un repas surgelé, s'assoir devant sa télé, regarder un autre film à l'eau de rose pour se faire plus de mal et finir avec une autre gode de taille plus grande dans la chatte pour évacuer sa frustration. Oui elle avait un programme de merde mais c'était son programme...en fait c'était ce qu'elle faisait tous les soirs en rentrant mis à part peut-être la case de films à l'eau de rose car il y'avait des soirs où elle rentrait directement et s'enfermait dans son studio s'insérant directement la.gode car elle a beaucoup trop tenu. C'était véritablement pathétique n'est-ce pas? Mais elle le savait, elle savait qu'elle était nymphomane même si elle était encore vierge ...enfin qu'elle n'avait pas encore goûter à une vraie bite mais elle le savait que le jour que cela arrivera ...si ça arrive un jour...elle ferait certainement fuir son amant car elle en redemanderait encore et encore mais ça n'aurait rien. fait car elle aurait déjà goûté au fruit défendu. - Alors??? La voix de John la ramena à la réalité et elle soupira une nouvelle fois. - Oui je vais t'aider mais c'est vraiment la.... Elle ne put finir sa phrase car le mec était déjà parti en direction de son bureau et revenait avec une pile de documents en mains. Il les déposa négligemment sur son bureau avant de lui donner une boisson rafraîchissante histoire de lui donner de l'énergie. - Tu devrais t'y mettre alors... Puis se tournant vers la femme populaire il lui demanda si elle voulait aller déjeuner ce à quoi elle répondit par l'affirmative. - En plus je commençais déjà à avoir vraiment faim allons y alors. Sans un autre mot à son égard les deux partirent déjeuner laissant Valeria seule devant deux piles de documents, c'était une mauvaise idée déjà que son travail à elle n'était pas facile mais ajouter aux documents comptables de son collègue elle courait vers le surmenage, elle en était sûre mais elle avait déjà accepté elle ne pouvait pas revenir sur sa parole et s'il y'avait une chose pour laquelle elle était fière c'était le fait d'être une femme de parole. Décidée elle prit donc un stylo, une calculatrice et des dossiers avant de s'y plonger ardemment. Elle travailla tellement qu'elle ne vit pas le temps passer et bientôt elle sentit une douleur dans le dos et cela l'obligea à se redresser pour prendre une pause seulement pour remarquer que la salle était vide et que les baies vitrées donnant sur la ville lui indiquaient clairement que la nuit était tombée depuis longtemps. Elle jeta rapidement un œil sur sa montre et son corps devint froid quand elle découvrit qu'il était 20 heures et qu'elle avait fait des heures supplémentaires sans vraiment le vouloir ... mais ça ce ne n'était pas le pire elle devait choisir entre le fait que John soit parti sans même lui dire au-revoir alors que c'est de sa faute si elle est dans une situation aussi ridicule. Deuxièmement elle aurait dû aller livrer le travail à son patron depuis 18 heures mais là à 20 heures elle avait carrément deux heures de retard et ne doutait pas que son patron le lui ferait payer. Entre insultes et humiliation elle ne savait plus où elle allait se mettre. Son patron n'allait pas hésiter à lui rappeler à quel point elle était incapable et incompétente ce qu'elle trouvait terriblement stupide car elle est de loin la plus compétente de ses employés raison pour laquelle il lui donne tout le boulot plutôt qu'aux autres ça et le fait qu'elle est également la seule à se plier à ses caprices car les autres ont beaucoup trop de charisme pour que son patron ne perde le chemin pour les commander comme il le fait avec elle. Elle se lève rapidement remballant tous les dossiers les siens et ceux de son collègue mais si au final elle n'a fait que les deux tiers du travail demandé mais il devra comprendre que son travail à elle seule ne pouvait être fait en seulement cinq heures et rajouté à celui de son collègue elle serait prise par les temps obligée de faire des heures supplémentaires. Elle remua son cou douloureux et claqua la langue sur son palet...elle avait un arrière goût d'amertume au fond de la gorge sans compter le fait que son ventre gargouillait lui indiquant qu'elle n'a pas mangé depuis le petit déjeuner. Ses entrailles se tordaient et additionnés au fait que sa tête battait fort et qu'elle voyait trouble à cause de la fatigue et la faim elle tenait à peine debout. Elle prit un moment afin de se calmer et quand ce fut le moment elle courut dans le couloir glissant presque sur les carreaux qu'elle imaginait la femme de ménage venait de lustrer...malgré qu'elle ne portait pas de talons hauts elle glissa par deux fois avant de se remettre puis s'engouffra dans le couloir sombre au bout duquel de trouvait le bureau de son patron. Elle était tellement obnubilée par son objectif qu'elle n'entendit même pas le vigile de nuit lui parler et finalement elle arriva devant le bureau de son patron. Elle inspira un grand coup avant de tout relâcher puis s'assurant de ne pas tout renverser leva sa main et frappa sur la porte du bureau de son patron. C'était léger presque timide ce qui exprimait clairement l'état d'esprit dans lequel se trouvait Valeria. Après quelques secondes après avoir frappé n'ayant pas de réponse elle frappa encore...elle frappa pendant de minutes entières et quand cela n'a plus suffi elle se décida à appeler. Encore une fois c'est le silence qui l'accueillit et peu de temps elle entendit des pas arriver derrière elle et se retourna précipitamment. C'était le vigile de nuit qui la regardait à la fois désolé et agacé...il voulait lui dire que le patron était rentré depuis mais elle n'avait pas voulu l'écouter si elle l'avait fait cela lui aurait éviter cette marche inutile surtout qu'elle était vraiment chargée. - Je suis désolé ma petite dame mais le patron est rentré depuis des heures vous êtes désormais la seule employée de cette entreprise...du moins avec moi...donnez moi ces dossiers je vais vous aider à porter. Valeria ne dit rien et suivit le vigile vers les bureaux des employés. Une fois arrivés il s'excusa décidant d'aller faire sa ronde puis laissée seule, Valeria relâcha enfin les larmes qu'elle avait gardé depuis le couloir...ils étaient partis lui laissant leur travail, ils n'avaient même pas eu la décence de l'avertir de leur départ mais elle était là à faire leur travail...leur foutu travail...elle avait envie de crier de rage de balancer ces dossiers avec colère de les déchirer mais elle finit par se calmer...c'était de sa faute d'être aussi cruche, la tête turque qu'on exploite sans qu'elle ne fasse jamais rien et à qui on n'a pas besoin de dire merci quand elle vous rend service. Elle avait toujours été exploitée et elle était sûre que ça restera ainsi si elle ne se magnait pas le train. Elle soupira essuyant avec force et rage les larmes de ses yeux le frottement ayant provoquer des tâches de rougeur sur son visage. Elle prit le stylo et décida de continuer de travailler...quand il se fit 23 heures, le vigile revint et après lui avoir dit que le temps était passé et qu'il était souhaitable pour elle de rentrer elle classa les dossiers par piles de documents mettant ceux de son collègue de côté ensuite elle mit les siens de côté pour le lendemain matin. Elle se leva et s'étira longuement décontractant ses muscles les rendant moins engourdis et plus souples puis elle prit son sac remercia le vigile et sortit de la salle direction l'ascenseur. Elle entra et quand les portes se refermèrent alors qu'elle se retrouvait dans le silence complet de l'endroit elle se laissa glisser le long sur le sol et se mit à pleurer. Pourquoi devaient ils être si méchants et cruels.. pourquoi l'utilisent ils aussi méchamment ? Elle pleura encore et encore et finalement elle était était dans le hall, les lumières étaient éteintes et elle souffla regardant autour... Personne, elle était la seule personne à l'horizon. Elle soupira et sortit de l'entreprise frissonnant à la brise de la nuit qui mordait sa peau malgré le lourd manteau qu'elle portait...ce n'était vraiment pas une bonne soirée pour elle. Elle sortit voyant de nombreux couples marcher amoureusement et elle sentit son coeur se tordre de douleur...elle aurait tellement voulu être comme eux avec son amoureux en ce jour spécial mais elle était tellement seule que ça faisait pitié. Elle marcha longtemps jusqu'au métro n'ayant pas assez d'argent sur elle pour prendre un taxi à cet heure de la nuit, elle arriva dans la station métro et attendit que le métro arrive. Elle était assise sur un banc quelques adolescents en fugue non loin et deux hommes derrière elle. Elle priait juste qu'on ne l'agresse pas du moins qu'on ne lui prenne pas ses maigres petits sous ou qu'on ne lui arrache son portable sinon elle se maudirait encore plus pour sa vie. Elle était épuisée elle ne rêvait que d'une seule chose, arriver chez elle et se coucher...ce soir pas de gode. Elle s'assoupit un moment prise de fatigue et ce sont des secousses sur son épaule qui la réveillèrent.Il y'avait un homme tellement beau devant elle qui lui parlait...non elle n'écoutait rien de ce qu'il disait et se contentait de l'admirer trop impressionnée par son look... peut-être n'était-elle pas aussi maudite qu'elle le croyait et que peut-être elle rentrerait avec lui chez elle et malgré sa fatigue les godes seraient au chômage ce soir car elle recevrait enfin une vraie bite. Elle souriait comme une débile certainement l'homme la trouva débile car il se décala lui montrant les portes du métro qui se refermaient déjà. - Merde. Elle se jeta dans le métro à toute vitesse avant de soupirer de soulagement quand elle s'assura d'y être elle regarda où se trouvait l'homme et se rendit compte avec déception qu'il s'en allait vers la sortie du métro sans même un regard vers sa personne. - C'était trop beau pour être vrai j'en étais sûre. Elle alla s'asseoir dans le métro vide et attendit enfin d'être à sa gare ...elle n'en pouvait plus de voir les couples se témoigner leur amour devant elle...ça en devenait répugnant...oui elle était une aigrie et jalouse mais elle s'en fichait c'était son ressenti du moment. Bientôt elle arriva à sa gare et sortit du métro direction son quartier, elle courut presque dans les rues du quartier avant de grimper les marches de son immeuble et s'engouffrer dans son studio enfin chez elle. Son corps était courbaturé de toute part et tout ce qu'elle voulait c'était de dormir Elle se jeta sur son lit et s'alanguit dessus fermant directement les yeux s'endormant d'un coup. Le réveil sonna strident dans ses oreilles et elle dût se réveiller, elle alla sous la douche en tirant des pieds et finalement enfin dans la cabine de douche elle enleva ses vêtements de la veille et se doucha rapidement... Le métro le matin était vraiment un combat alors pour éviter tout problème elle allait juste aller très tôt raison pour laquelle son réveil était réglé pour 6 heures. Elle se lava rapidement s'habillant simplement, elle ne savait pas se maquiller raison pour laquelle elle ne prendrait pas beaucoup de temps à s'habiller. Elle sortit de son studio direction le métro et s'y engouffra, elle arriva au travail assez tôt enfin elle était à l'heure et à peine arrivée elle fut convoquée dans le bureau du patron. Elle déglutit elle allait avoir des ennuis pour n'avoir pas remis son travail à l'heure. Elle arriva et trouva John son collègue devant leur patron et les deux hommes la regardaient comme si elle avait commis le plus grand des péchés. - Bo...bon... bonjour monsieur... - Bonjour ? Bonjour ? Il n'y a rien de bon aujourd'hui Valeria...je t'ai dit que j'attendais ces documents à 18 heures tapantes hier et tu n'es jamais venue. - C'est que monsieur...c'était exagérément de travail et.... - Exagérément de travail? En plus d'être incompétente tu es aussi une paresseuse ? - Non ...non monsieur je vous jure...j'ai terminé très tard hier si vous voulez je vous apporte les documents... j'ai fini et... - Là n'est même pas le sujet...non seulement tu es incapable de finir ton propre travail mais tu pénalises également ton collègue ? Valeria regarda les deux hommes incapables de comprendre puis la voix tonitruante de son patron la ramena à la réalité. - Il avait son propre travail à faire mais tu as réussi à le tromper et a pris son travail pour au final ne pas le terminer à temps. Valeria était perdue à ce stade,comment ça elle a pris le travail de John c'est lui qui est venu et... - Valeria tu savais que ces documents devaient être remis au boss mais tu les as pris et maintenant je me retrouve dans la mouise... - Mais je t'ai dit que.... - Tu lui as fait croire que c'est moi qui t'ai envoyé raison pour laquelle il a cédé mais il n'aurait pas dû voilà où est ta faute John. - Je comprends monsieur...je n'aurais pas dû me laisser convaincre comme ça... - Mais c'est faux...John c'est toi... - Eh pepepep Valeria tu sors me rapporter les documents que tu as soit disant terminé tout de suite. Valeria était froide, John a menti pour qu'elle soit réprimandée à sa place, si elle n'avait pas accepté de m'aider elle aurait fini sa part de travail à temps et ne serait pas dans cette situation...les larmes se mirent à lui piquer les yeux et durant tout son trajet dans le couloir elle dût se retenir et se contrôler afin de ne rien laisser paraître devant ses collègues. Elle passa devant la femme populaire qui ne lui adressa même pas un regard et prit les piles de documents, elle les saisit et alla de nouveau dans le bureau de son boss. Elle les lui remis et ce dernier les vérifia. - Encore heureux que tu n'aies pas fait n'importe quoi... la prochaine fois que tu veux te la raconter évalue bien tes capacités et ne mets pas les autres dans l'embarras tu peux sortir. Valeria ne dit rien et sortit en silence la tête baissée elle alla s'enfermer dans l'armoire à balais et pleura encore et encore... pourquoi... pourquoi ? Ils sont si cruels...elle pleurait tellement qu'elle se mit à hoqueter et au même moment elle entendit des pas...c'était John et sa collègue populaire ils semblaient s'embrasser. - Haha cette idiote en a pris cher... - Ne parle pas de cette femme ...je voulais juste te dire que la soirée d'hier était magnifique j'ai adoré... Valeria mit une main devant sa bouche alors la fameuse petite amie c'était elle, ils se sont bien joués d'elle. - Pour qui elle se prend elle n'est rien son seul rôle c'est de faire ce qu'on lui demande ainsi elle aura un peu d'utilité.. - Tu es si méchant. Ils riaient à ses dépens alors qu'elle faisait tout pour s'empêcher de pleurer et qu'on remarque sa présence. Les deux amants s'en allèrent et elle resta un moment avant de sortir...durant toute la journée elle avait gardé son calme prenant une décision importante...elle n'allait plus se laisser faire...plus jamais et elle vivrait comme bon lui semble sans se soucier de plaire à quiconque ou de faire ce que les autres attendent d'elle. Elle serait aussi méchante que ceux qui ont cru qu'ils pourraient l'utiliser comme ils le veulent. Elle termina sa journée de travail avec cette idée en tête et décida qu'au lieu de rentrer directement chez elle, elle irait boire un peu. Elle prit quelques coups et à 21 heures prit le chemin de sa maison , elle n'était pas saoule mais sa tête tournait un peu...elle avait besoin de dormir. La station métro se trouvait à quelques mètres devant elle et elle attendait que le feu passe au rouge afin de lui permettre de traverser. Elle entama donc les marches sur la route mais à un moment donné elle entendit des klaxons, son corps frappé violemment avant de se retrouver au sol et après plus rien, le noir total. Valeria venait de se faire heurter par un véhicule et était morte sur le coup....La malchance dépasse la mort.