Partie 4

1044 Words
«Ils me jugent comme-ci ils étaient mieux. Tout le monde croit marcher droit au pays des boiteux. » Satis Je l'ai senti se raidir. La seconde d'après il est redevenu un mur de glace. Il se redresse et fait face à la fameuse femme. Sylvie J'ai vu une fille, digne d'un mannequin, grande de taille, noire de peau, avec de grands yeux verts proche de MON fiancé, comme-ci c'était le sien. Je dois avouer qu'elle est d'une beauté rare. Je dois aussi avouer que je n'ai jamais vu une noire aux yeux verts. Je dois surtout avouer qu'avant même de connaître je ne l'aime pas beaucoup. —C'est qui elle? Avec son attitude froide habituelle, il me jauge du regard, et sans me répondre tourne son regard vers la fameuse «elle». Evann: Va dans ta chambre. Je viendrai te rejoindre. Elle répond d'une petite voix « D'accord ». Elle passe doucement à côté de moi. Elle a une démarche... gracieuse ? Mais m***e !! Il se tape des mannequins maintenant. —Tu es sérieux là Evann ? Tu me trompes et tu ne réponds même pas quand je te parles ? Evann : Qu'est-Ce que tu veux Sylvie ? —Evann !! Dois-je te rappeler que je suis ta fiancée et que tu me dois tout le respect possible. Il rit nerveusement. Il a ce genre de rire froid qui refroidirait automatiquement une pizza sortie du four. Mais pourtant, je le trouve tellement sexy. Il se lève, vient vers moi et me surplombe de toute sa hauteur. Il me regarde dans les yeux, et je sens mon cœur battre à rompre ma poitrine. Evann : Moi, personne ne me donne d'ordre, Sylvie. Que tu sois ma fiancée, ou même ma grand-mère, je m'en bats fortement les couilles. Ton statut ne te permet pas d'entrer dans mon bureau sans frapper. Je suis ton fiancé, pas ton chien. Mes larmes se remplissent automatiquement d'eau. Je n'aime pas quand il me parle sur ce ton. Ça peut me rendre folle. Moi, ce que je veux c'est...être son point faible. Mais je me rends compte que je suis très loin de l'être. A vrai dire, j'ai un peu forcé sur notre relation. Je voulais tellement être avec lui, que je suis allée jusqu'à coucher avec. Bon, il n'y a rien d'anormal, alors je ne vois pas le problème. Je l'aime et c'est tout, et quand je vois le regard des filles en chien sur lui, ça m'énerve. Tout comme le regard de cette chienne là. Elle faisait semblant d'être innocente, j'en suis sure. Vivement que je sache qui c'est pour avoir une discussion sérieuse avec elle. —Très bien. Excuse-moi Evann. Cela ne se reproduira plus. Evann : Je l'espère. —Mais.. je voudrais savoir qui est la fille qui vient de sortir. Evann : Est-ce que tu considères que j'ai des comptes à te rendre ? —N..non. Evann : Alors annonce-Moi la cause de ta visite qu'on en finisse. Il retourne à son bureau et s'assoit, avec cette assurance qui déstabilise tout le monde. Il attend que je parle en arquant un sourcil. —Je voulais juste te voir. Tu me manquais. Evann : Sylvie, j'ai besoin que tu as arrêtes de me coller. Il est agaçant. A chaque fois il me répète la même chose. —Mais, Evann.. Evann : Arrête. Laisse-moi travailler maintenant. J'ai envie de lui hurler que je n'ai pas envie de partir parce que je ne veux le voir dans les bras d'aucune autre p*****e, mais je me ravise. Personne ne crie sur Evann Dark. Même pas sa mère, et encore moins moi. Son « père » oui. Parce que c'est le doyen de cette puissante mafia. Je mets bien mon sac sur mon épaule. —Très bien. Je me rapproche de lui, je lui fais un b****r sur les lèvres qu'il n'a même pas daigné me redonner. —Au-revoir bébé. Je t'aime. Evann : ... Il ne me répond pas et plonge sa tête dans ses documents. Je soupire et je sors de son bureau, furieuse !! Satis Je fais les 100 pas, les 1000 pas même dans la chambre. La femme de tout à l'heure avait l'air de ne pas m'aimer. Je l'ai vu à travers son regard. Si elle avait pu m'éteindre comme une flamme de bougie, avec un seul de ses souffles, je ne serai plus en ce monde. Je suis habituée à ce regard haineux. À ce regard de dégoût que j'exalte en certaines personnes. Je tourne encore et encore.. Je suis fatiguée de tourner à vrai dire. J'ai envie de sortir. Il est vrai qu'il m'a dit d'aller dans « ma » chambre, mais bon. Je vais juste sortir et revenir comme-ci de rien était. Il n'y a rien de grave. Je prends un poncho dans le placard. Le seul que j'avais déjà vu est celui de ma génitrice. Je le mets au tour de mon cou, j'ouvre la porte, et je sors de la chambre tout doucement. Je me retrouve dans le grand couloir. Gauche ou droite ?? Droite !! Je vais à droite, et je marche silencieusement, comme-ci je faisais un acte ignoble. J'essaie d'effacer la scène qui s'est passée dans son bureau. Je ne voulais pas qu'il me punisse. J'avais tellement l'impression de les voir devant moi. Je descends les escaliers que je trouve et j'atterris dans un grand salon, magnifiquement décoré. Je marche encore. Je vois une porte-fenêtre, que je me dépêche de faire glisser. Je la referme vite, et tourne encore à droite. Je me retrouve dans le grand jardin magnifique . Il est rempli de fleur de toutes sortes et au milieu de ce dernier est placé une grande fontaine. Je me rapproche de ce lieu. Le vent glacé souffle contre la peau de mon visage. Je mets mes mains dans l'eau, très glacée d'ailleurs. Mon ventre gargouille, je me rends compte que j'ai vraiment très faim. Je pense à tout ce que je vis. Quel est le but de ma vie au fait? Je ne sais même pas si je peux appeler ça une vie .. ? : À quoi est-ce que tu penses? Je sursaute à l'entente d'une voix que je ne connais pas du tout. Je me retourne doucement et fait face à un parfait inconnu.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD