Un feu superbe crépitait dans la grande cheminée ; une lampe de cuivre projetait sa gaie lumière sur le petit comptoir garni de balances étincelantes, de grosses mottes d’un appétissant beurre jaune, de bocaux de pruneaux et de friandises diverses. Le long des murs s’alignaient les tiroirs et, au-dessus, les planches supportant des pains de sucre, des boîtes de conserves... toutes choses vendues par l’épicière avec bien d’autres encore, recelées par ces profonds tiroirs où les ménagères du quartier trouvaient les objets les plus divers.
I La petite boutique de Marie-Françoise Le Bail présentait un aspect vraiment attirant, en cette soirée de novembre, glaciale et embrumée. Un feu superbe crépitait dans la grande cheminée ; une lampe de cuivre projetait sa gaie lumière sur le petit comptoir garni de balances étincelantes, de grosses mottes d’un appétissant beurre jaune, de bocaux de pruneaux et de friandises diverses. Le long des murs s’alignaient les tiroirs et, au-dessus, les planches supportant des pains de sucre, des boîtes de conserves... toutes choses vendues par l’épicière avec bien d’autres encore, recelées par ces profonds tiroirs où les ménagères du quartier trouvaient les objets les plus divers. Marie-Françoise avait l’air accueillant comme son petit magasin. Une coiffe bien blanche cachait ses cheveux et enc