Josephine

Dîner

PDV Moussa

Après avoir fais l’amour, nous nous sommes endormis. Et j’ai été soudainement réveillé par la sonnerie de mon cellulaire.

C’était Abraham qui voulait nous informer qu’on avait plus qu’une quinzaine de minutes pour être prêts. Nous nous sommes aussi entendu sur le lieu pour le dîner. Un restaurant quatre étoiles en bordure de mer.

Je réveille Bella sans pour autant l’effrayer, nous prenons notre bain et nous nous préparons. La sonnerie de mon cellulaire retentit encore , j’y jette un coup d’œil et cette fois ci c’est Sidick. Il est sûrement déjà prêt aussi. Je l’avais informé après nos ébats ma femme et moi, pour la grossesse et le dîner. Je ne décroche pas, il reste plus que mes manchettes et c’est bon. Bella est sous la douche, pour son maquillage. Ahhhhh, les femmes.

-Bella chérie, tout le monde nous attend tu sais.

-Oui j’arrive, juste m-o-n gl-o-ss et c’est tout. Fait-elle avant de sortir.

Dès qu’elle franchit le seuil de la porte, je reste immobile face à ce que je vois. Elle est à couper le souffle.

-Tu es splendide mon amour.

-Merci mon chéri, tu es beau aussi. Je t’aime.

-Je t’adore.

Un petit b****r, les clés de la voiture et nous nous sommes mis en route mais avant, j’ai notifié à Abra par message que nous étions en route pour le restaurant.

* *

*

Chez Sidick avant le dîner

Après avoir parlé avec Abraham, j’ai décidé de me reposer un petit peu avant que l’heure du dîner ne sonne. Gisèle est encore à l’entreprise, que mon défunt père m’a légué. Gisèle m’aide beaucoup à gérer cet empire, mais tout le monde pense qu’elle en a après mon argent. Ils se trompent tous, je crois. Nous sommes mariés mais pas encore d’enfants. C’est vrai qu’elle a de ses comportements qui collent pas mais ça peut aller, j’imagine.

Je lui ai envoyé un message quoi disant que j’allais à un dîner avec les autres, est-ce qu’elle aurait envi de se joindre à nous mais sa réponse fût un NON. J’en étais sûr, elle déteste leur compagnie mais je fais comment moi, ce sont mes frères. Et en plus, pour je ne sais quelle raison, madame fait la tête depuis un moment.

Je réfléchissais à tous ces événements lorsque j’ai été pris par le sommeil.

-Sidick? Sidick? Lève toi tu seras en retard pour ton dîner.

-Hummmm, d’accord. Répondis-je à moitié endormie.

-Oui lève toi. Il est 19 heures 55 minutes.

-D’accord je suis réveillé. Et le travail, lui ai-je demandé en souriant.

-Bien . Lance-t-elle sèchement.

-Tu me cache quoi en fait depuis un moment ?

-Qui, moi? tu dois faire fausse route. Répond-t-elle

Je ne place plus un mot. J’ai voulu l’embrasser mais elle me repousse gentiment. Depuis près d’un mois, c’est le même scénario. Et ça me mets tellement en colère, j’ai tellement envi d’elle mais elle me repousse. Je ne tiendrai plus longtemps et à ce moment là je verrai ailleurs. Je me lève en colère, je prends mon bain, je m’habille puis je lance un coup de file à Abraham.

-Allô Sidick.

-Oui je suis prêt et toi.

-Aussi , Moussa et moi , nous avons convenu faire le dîner dans un restaurant quatre étoiles en bordure de la mer.

-Super, tu m’enverras le nom et l’indication donc.

Abra me donne les renseignements qu’il faut par messagerie téléphonique et je crois que je reconnais l’endroit. Je prends mon trousseau de clés. Gisèle est allongée sur le lit, elle fixe mes mouvements, rien de plus. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle elle voudrait rester dans ce lit mais tant pis, je n’ai aucune envi d’entamer une discussion qui finira mal. Je me dépêche de m’en aller sinon je risque de me mette en rogne et de tout foutre en l’air dans cette pièce.

Avant de démarrer ma voiture, j’appelle Moussa plusieurs fois. Sans suite alors je démarre ma bagnole et j’y vais. Il nous rejoindront plus tard.

Abraham.. après avoir quitté sa maison.

J’ai quitté la maison dès que j’ai finis, et en route j’ai eu l’idée d’un restaurant quatre étoile en bordure de mer. En plus à ma montre, il sonne 20 heures 10 minutes. J’appelle Moussa pour que nous nous mettons d’accord sur ce endroit et pour lui notifier qu’ils n’ont plus qu’une quinzaine de minutes pour s’y retrouver.

Depuis quand Moussa est en retard lui, il a horreur de cela. Ou peut-être, à cause de Isabelle, cette grossesse s’annonce très bien je crois. Je souris à cette hypothèse.

J’étais sur le point de lancer l’appel pour Sidick mais il le fait déjà. Je décroche puis je lui donne les détails et l’indication de l’endroit.

Je suis proche du restau. Je descends et j’entre. Je choisis une place adéquate qui nous donne vue sur la mer. Je m’installe je fais signe au serveur de patienter l’arrivée des autres. Je lance un coup de file à Moussa et Sidick mais aucune réponse. Ils sont sûrement en chemin.

* *

*

Une trentaine de minutes après, les trois derniers que j’attendais sont arrivés. Enfin, ce n’est pas trop tôt et heureusement qu’ils soient arrivés au même moment.

Je leur fais signe de la main pour qu’ils me rejoignent.

-Salut Abra !! Fait Bella une fois arrivée à mon niveau.

Je l’enlace et elle répond à mon étreinte. C’est ma grande sœur.

-Salut grande sœur. Ça va ?

-Oui et toi? Demande-t-elle en asseyant. Moussa lui avait en effet tiré une chaise près de lui évidemment.

-Ça va aussi. Et le reste je vous salut pas. Lançai-je ironiquement.

-Va te fair-

-Chéri pas ici quand même!?L’arrête immédiatement Bella.

Sidick et moi, nous nous sommes fixés et avons essayé de retenir nos rires. Il est assis prêt de moi, pas de besoin de salutation. Nous nous comprenons ainsi mes frères et moi.

Nous discutons et rions à gorge déployée, bien que ça déplaise à ma sœur, avant que nos commandes arrivent.

-D’ailleurs, où est passé ta dulcinée Sidick? Demande Moussa sur un ton moqueur.

-Allongée sur le lit à la maison.

-Ce n’est plus trop la vie rose entre vous on dirait.

-Ouais. Répond-t-il avec lassitude et baissant la tête l’air soucieux.

Il m’a fait de la peine à cet instant. Moussa et moi avons échangé un regard et lui comme moi sommes inquiets. Il n’a jamais été aussi bizarre. Plus tard, nous aurons une discussion.

-Mec, t’as de la chance d’être au moins marié et moi donc? Lui ai-je demandé afin de lui remonter un peu le moral.

-Mais tu es plus heureux.

Oups!! Nous l’avions prévenu à maintes reprises plus tôt sur cette union, il aurait pu nous écouter mais il en a fait à sa tête.

PDV Sidick

J’étais sur le point de parler lorsque nos commandes sont arrivées. Je sens qu’ils s’inquiètent tous pour moi et cela me fait du bien, il faut l’avouer. J’en suis presque émue. J’ai donc pour l’instant mis tout de côté et nous avons finit ce dîner dans la bonne entente et la bonne humeur. Plus tard je leur dirai tout afin de me libérer.