L'obsession d'apollon

CHAPITRE1.5

"je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez" /!

Je baissai la tête n’ayant pas l’intention de répondre à sa question ma vie privée ne là concerne pas

- Là n’est pas la question dis-moi plutôt ce que c’est qu’une pipe

- En fait tout ce que tu as à faire c’est de s***r le pénis ou l’appareil génital si tu préfères d’un homme jusqu'à ce qu’il jouisse

- s***r ? comme un bonbon ?

- Oui, mais sans les dents juste avec tes lèvres ta langue et tes mains en fessant des mouvements de va-et-vient

- Sérieusement donc les hommes aiment ça jusqu'à ça les fait jouir ?

- Oui, quand tu le fais bien

- Mais je ne l’ai jamais fait comment saurais-je comment m’y prendre, ? il le lavera avant, j'espère, je ne souhaite pas aspirer toute la sueur de la journée. Il est propre au moins ?

- Là, je ne sais pas, je vais lui en parler et lui dire que c’est ta première fois donc il devra être doux avec toi et te guider. pour tes autres questions, tu verras ça avec lui, je n'en sais rien.

- J'espère que je vais m'en sortir.

- Quelques minutes avant, je vais essayer de te montrer comment faire jusqu’à ce que tu t’y connaisses un peu mieux

- Et toi, tu l’as déjà fait aux clients ?

- Tu penses que je gagne ma vie comment ? Je fais des pipes, je couche et je fais même des chattes, je mange dans tous les plats ma belle, dit-elle avec un large sourire aux lèvres

- Les chattes ? Qu’est-ce que c’est encore ça ?

- Tu comprendras un jour, voudrais-tu être comme moi ?

- C’est à dire ?

- Avoir une jolie maison et être heureuse

- Je devrais aussi faire les chattes et les pipes et coucher avec les gens ?

- Évidement, c'est comme ça que je gagne ma vie et je vis bien et je suis heureuse ainsi et vu que tu es mon amie, je voudrais que tu le sois aussi

- Toutes tes amies le font ?

- Non pas forcément

- On n’est pas vraiment amie, on n’est pas encore à ce stade-là, on sympathise juste, je ne connais rien de ta vie et tu ne connais rien de la mienne et si tu me considères comme ton amie classe moi dans la catégorie de celles qui ne sont pas comme toi

- Comme moi? Qu'est-ce que tu entends par là, tu penses être meilleur que moi, qui penses-tu êtres pour me juger ? dit-elle le regard méchant et le ton sec

- Mais non ! je ne te juge pas, ne te fâche pas, tu m’as mal comprises, je dis juste que pour l’instant limitons-nous aux pipes de soixante mil rands

- D’accords, je vais parler au client, seras-tu d’accords pour avoir d’autres pour plus d’argent ? je peux voir avec d'autres clients

- On verra plus tard juste un pour ce soir est suffisant

- D’accords, c’est comme tu veux ma belle

Dit-elle avec un sourire n’atteignant pas ses yeux, il était plutôt dénué de sentiments ça me fit un peu froid dans le dos, mais je ne m’en formalisais pas.

Le service se passait bien, j'étais perdu dans mes pensées face à ce qui m’attendait dans quelques heures, j’appréhendais, car c’était l’inconnu. J’étais au bar attendant que l'on me serve mes commandes pour que je les rapporte à mes clients, mais apparemment ça devait attendre, car le bartender servait d’abords les serveuses du carré VIP

- Ils sont vraiment trop Canons p****n, ils se sont perdus ici, j'en suis sur… les muscles… le mekat … non pas le noir… non ce sont des VVIP

Je ne suivais que les bribes de leurs conversations, car or mis le fais que le volume de la musique était trop élevé leurs ragots me passaient par-dessus la tête. Puis j’entendis quelqu’un crier mon nom par-dessus la musique ensuite, on me tapota le dos, quand je me retournai, je vis un serveur dont j’ignorais carrément l’existence

-Lalie tu… de…

– Je ne te suis pas bien, tu peux répéter, dis-je en criant à mon tour

Puis, il se pencha à mon oreille frôlant mon épaule et collant ses lèvres à mon oreille

Je dis, tu es demandé pour un service au carré VIP

- Non, je ne fais pas le service là-bas, il faudrait demander à Ane c’est son secteur

- Non, tu m’as mal compris, dit-il en se repositionnant pour mieux parler dans mon oreille un client a soumis la requête d’être servi par toi, tu n’as pas le choix tient sa commande et va à la table dix du carré VIP

- Ah d’accords

Lui répondis-je en prenant le plateau qu’il me tendait avant de me diriger vers les escaliers. Cependant, pourquoi un client demanderait-il à être servi par moi, décidément c’est ma soirée des premières fois, première pipe, premier service au carré VIP première demande express d’un client. Une fois arrivées au carré VIP, je demandais au vigile la table dix. puis il me pointa du doigt une table un peu à l’écart et je me dirigeais vers mes fameux clients l’un était de dos vêtu d’un T-shirt longue manche blanc, c'était un blanc, et l’autre en face de lui était un noir vêtu tout en noir, plus je m’approchais plus mon corps se recouvrait de frisson et j’ignore pourquoi je commençais à avoir des bouffés de chaleurs quand le mec noir me vit, il fit un signe de tête au mec blanc qui se retourna légèrement. Les néons de la lumière m’empêchaient de voir son visage, mais le fait était là, le choc fut tel que je restai paralysé au milieu de la salle la bouche entrouverte, les yeux fixés sur lui et une avalanche d’émotion et de frissons me parcourait tout le corps, j’irais même jusqu'à dire, toutes les fibres de ma peau

-Apollon

Laissais-je échapper dans un murmure suivi d’un léger souffle mes mains agrippant bien mon plateau le regard figé. Mon cœur battait à un rythme effréné, j'avais la bouche sèche que venait-il faire là, il faisait clairement tâche dans le décor, il était beaucoup trop classe pour le green, et l'on dirait même que l'on a resserré les autres tables pour pouvoir l’isoler, il était assis dans son coin à l’écart de tout le monde et il avait la tête tournée vers moi, et dire que je pourrais enfin voir de près son visage admirer sa musculature et sentir son parfum, je suis presque sûr qu’il sent bon que vais-je lui dire ? comment dois-je me tenir et me comporter ?

-Hey ma poule tu bouges ? tu nous bloque le passage

- Ah pardon désolé

Dis-je embarrassé en me dirigeant d’un pat tâtonnant vers la table d’apollon bien qu’il ne me regardait plus depuis je ne sais combien de temps je ressentais la pression monté je n’étais pas préparé à ça