Des yeux marron, une petite taille fragile, des cheveux bouclés et la peau mate. Le genre de fille normale mais différente ; sa personnalité laisse croire qu'elle peut être distante, mais rien qu'à écouter ce qu'elle pense, on comprend qu'elle veut être protégée. Elle a besoin d'une épaule sur laquelle pleurer. Cette femme était sa raison de vivre, la personne qui calmait ses pulsions meurtrières...
J'entends un craquement de porte. Je lève les yeux de mon livre, je fixe devant moi et tourne ma tête vers Aaron, qui se laisse tomber sur le canapé. Je remarque les traces de boue sur ses vêtements.
- Quoi ? me demande-t-il comme si qu'il n'était pas en faute.
Je continue à caresser le chat que j'ai sur les cuisses, puis je ferme le livre que j'ai entre les mains.
- Tu crois en la réincarnation ?
Aaron lève les sourcils et soupire.
-Zayne, tu devrais arrêter de lire ce genre de livre. Tu te fais du mal.
- C'est vrai je suis la réincarnation même du destructeur.
- Tu n'es pas comme lui. Tu es plus calme que moi et plus sage comment, Ari pourrais s'être tromper.
Je regarde mon frère qui s'énerve toujours pour un rien. D'ailleurs, quand il a compris ce qu'Ari a dit, à savoir que j'étais la réincarnation de celui qui mettrait fin au monde, il n'a pas accepté et a hurlé qu'elle mentait, avant de manquer de lui sauter au cou. Si je ne l'avais pas retenu, il aurait fait une grave bêtise.
Je caresse avec mon doigt sous le menton du chat qui ronronne. Aaron grogne lui-même et sort ses oreilles.
-p****n ! Ou tu as trouver cette m***e ?
- N'est-il pas mignon ? Il m'a suivi.
-Arrête de garder les choses qui te suivent.
Je rigole ne pouvais pas cacher le faite que ce qu'il vient de dire est très marrant.
- Je ne plaisante pas ! Tu es affectueux avec tout les animaux errant !
- C'est eux seulement que je peux approcher .
- C'est toi qui refuse d'approcher les autres.
- Je ne serais pas très fière de moi si jamais je blessais quelqu'un.
- Tu n'es pas dangereux.
- Parce que tu ne m'as pas vu à l'œuvre.
Il grogne très fort pour exprimer son mécontentement, une chose qu'il fait très souvent ce qui montre qu'il a mauvais caractère.
- Arrête de grogner quand quelque chose te contrarie.
- C'est toi qui me contrarie ! me crit-il presque.
Sans même le regarder je sais que ses canines sont de sortis.
Je tournes les yeux dans sa direction et lui souris.
- Peu importe. Tu devrais aller te changer avant que les parents te voit. Un sang pure ne doit pas participer à ce genre de chose illégale.
Il pouffe, il pose ses pieds sur la petite table basse ou se trouve les livres que j'ai sorti pour lire.
- Ça s'accorde au vampire tel que toi.
J'ouvre a nouveau mon livre.
- Oui, rappel toi que tu es en parti vampire. Tu ne bois pas de sang comme moi mais...Tu as les sens.
- Tout comme tu as les sens des loups mais ça ne fait pas de toi un loup.
Il n'a pas tords mais quand même, il ne de rends pas compte en tant que future Alpha, il faut qu'il arrête de déraper.
[J'ai la dalle ! ]
Je le regarde du coin de l'œil.
- Maman a cuisiner.
- Je ne veux pas manger ce qu'elle a cuisiner. dit-il sèchement.
Je sais pourquoi il agit comme ça mais on est plus des enfants.
- Si elle te dis que je suis dangereux tu devrais la croire.
Il frappe sa main sur la table.
-Tu ne l'es pas imbécile !
Je ferme à nouveau mon livre puis me lève du canapé.
- Arrête d'agir comme un enfant Aaron.
Je monte dans ma chambre et ferme la porte. Je me couche sur mon lit et fixe le plafond.
D'après Ari, je suis la seule qui a été réincarnée. Cette personne pour qui le 'destructeur' avait des sentiments ne peut renaître. Pourtant, je l'ai vue devant moi ; mon cœur a battu la chamade dès l'instant où j'ai croisé son regard. Mes canines avaient envie de se planter dans sa chair, et mon envie de boire son sang était très tentante.
Je me redresse, ma main posée sur mes lèvres.
Je recommence à avoir des envies bizarres. La nuit tombe, donc mes pensées sont très impures et démoniaques.
J'ai envie de la revoir.
Je me lève, me dirige jusqu'à mon armoire et remarque que je n'ai plus ma cape. Je souris en repensant qu'elle l'a. J'enfile mon manteau noir et saute par la fenêtre. Je cours sur les toits des bâtiments, je suis son odeur dans la ville. Je m'arrête sur le toit de la boutique et la vois en train de discuter avec son amie.
Je ne me trompe pas, je suis sûre qu'elle est la réincarnation de celle que j'aimais. Mon instinct ne me trompe pas, et je sais qu'elle aussi l'a senti. Ce n'est pas qu'une histoire... C'est la mienne.
Je passe l'après-midi à l'observer. J'écoute ses pensées et marche à son rythme, sur le toit des maisons, alors qu'elle marche sur les trottoirs. Je souris à chaque geste qu'elle entreprend, je l'examine et la suis jusqu'à chez elle. Je reste assis sur le toit de son immeuble et fixe le coucher du soleil.
- Je la veux près de moi.
Je reste un petit moment sur le toit, puis décide de rentrer, mais avant, je fais un tour chez Ari. Je toque à sa porte, les lumières sont éteintes, mais elles s'allument quelques minutes après. Ari me regarde par la fenêtre avant de se précipiter sur la porte. Elle ouvre et me fait signe de rentrer. Je rentre chez elle et regarde sa maison, qui est toujours aussi... glauque. Ari se tourne face à moi.
- Un problème Zayne ?
Je regarde les livres sur sa bibliothèque, je les touches en lisant le titre.
- J'ai une question.
- Je vous écoute.
Je me tourne face à elle ne sachant pas comment engager cette conversation.
- La femme de celui qui a tenter la destruction.
- Vous parlez de la femme qui est morte ?
Elle soupire puis croise les bras.
- Zayne. J'ai déjà parler de ça à votre mère plusieurs fois. Rien ne dit que cette femme aussi c'est réincarné.
- Alors pourquoi je suis de retour...Je fais des rêves...
- Zayne...Cette femme n'avait aucune chance de se réincarné. Le destructeur n'était pas un vampire donc il était impossible pour lui de faire en sorte de faire celle qu'il aimait se réincarné.
Elle s'approche de moi.
- J'ai bien été claire sur le sujet...Vous ne reverrez pas cette femme.
- Si je me suis réincarné, c'est pour une raison. Non ?
- Zayne...
- Ari. Si jamais vous avez tords et si jamais elle était réincarnée et si je devais l'empêcher de mourir cette fois.
- Personne ne sait comment elle est morte.
Je fais des rêve de mon ancienne vie, je revie sans cesse la mort d'une femme dans mes bras mais je ne vois jamais la cause.
Je regarde les livre qui sont disposer sur la table.
- Ari...Tu dois savoir qui l'a tuer.
- Non, je ne vie pas depuis aussi longtemps.
- C'est ridicule.
- Pourquoi êtes vous sûre que celle que vous avez aimer dans votre ancienne vie est réincarnée ?
J'ai l'impression que si jamais je lui dit que j'ai vue une femme qui lui ressemble, si je lui parle de Ella, j'ai peur qu'on me l'enlève.
Je me contente de sourire à Ari.
- Je me sens un peu seul c'est tout.
- Vous avez votre frère et vos parents.
- Vous voulez dire mes gardiens ? Il surveille mes fait et geste et je suis sûre...Que Aaron n'est pas loin. A croire que je suis un suicidaire.
Je rigole de ma dernière phrase mais cela ne fait pas rire Ari, elle semble même sur la retenu.
-Qu'est-ce que vous cachez ?
- Vous devriez rentrer.
- Ari. Qu'est-ce que vous ne me dite pas ?
- Zayne, Aaron est devant la porte.
Je regarde la porte et sens l'odeur de Aaron que je n'ai pas remarquer se rapprocher. Elle va ouvrir la porte pour éviter de répondre à la question, Aaron se précipite vers moi...
- Imbécile ! Je pensais que tu étais évanouie ou souffrant quelque part ! Dis moi quand tu part !
Je fixe Ari du regard, elle semble pas vraiment prête à me parler, j'essaie de lire dans ses pensée mais elle m'a bloquer l'accès.
- Zayne ?
Je sors de chez Ari et marche pour sortir, Aaron me rattrape rapidement et essaie de marcher à ma vitesse.
- Zayne !
Je doute qu'Aaron le sait...Donc c'est ma mère et mon père qui savent.
Je m'arrête brusquement en sentant la douleur dans ma poitrine, je pose ma main sur mon cœur, je tousse et crache du sang dans ma main.
- Ça recommence.
- m***e ! dit Aaron affoler.
Il me laisse et court chercher Ari. Je m'écroule au sol, les yeux rivés au ciel. Je me rends compte maintenant qu'il fait nuit. Une décharge électrique traverse tout mon corps, accompagnée d'une douleur intense, et je perds connaissance...