Il veut jouer au désagréable il verra entre nous deux qui est le plus désagréable. Dama dieul Sama kanam athie KO bâ si kaw assamane bi ( j'ai tiré la tronche). Et les jours suivants je faisais la même chose. On se parlait qu'au boulot et c'était strictement professionnel. À la maison rien. Le matin pour ne pas qu'il parte sans moi à 7h 50min je sortais l'attendre et s'il partait sans moi il posait les dix-mille Francs sur la table. Je mettais l'argent dans le bocal que je rangeais dans le tiroir de la table qui était à l'entrée. Il ne disait rien je ne disais rien.
Le samedi je me suis réveillé très tôt car je m'étais endormi tôt la veille. Je me suis levé pour m'installer dehors. Dans la maison d'à côté je crois que tout le monde etait réveillé car ils faisaient du bruits. Tout à coup le ballon a passé au dessus du mur et s'est logé dans la piscine. Quelques secondes après j'ai vu un homme se pencher. Il s'est mis à pivoter sa tête de tous les sens avant qu'il ne me voit.
- heu bonjour mademoiselle désolé notre balle n'est pas par ici ?
- tu n'es pas vieux pour jouer au Ballon.
- si si mais que ferions nous pas pour nos neveux.
- hum dans la piscine.
- je peux ?
- bien-sûr
Avec habileté il traversa le mur et se jeta dans la piscine. Il prit le ballon et se dirigea vers moi.
- je ne vous reconnais pas dans le quartier vous êtes nouvelles ?
- oui oui depuis quelques temps.
- moi c'est Abdou khadre.
- Mously
- enchanté. Et désolé pour le bruit mes neveux sont venu en vacances mais ils rentrent bientôt.
- ne vous en faites pas. Une maison sans enfant est vide de vie.
- j'adore votre pensée. Bon j'y vais et encore désolé.
- de rien.
Je me sentais seule dans cette maison
Je me sentais vraiment seule je m'ennuyais grave. La situation avec bianchi était toujours la même. Toute la semaine je déprimais. Je me demande bien ce qui m'a pris d'avoir accepté ce fichu contrat. Cette grande maison était devenu étouffante.
Le samedi suivant en me réveillant j'ai eu l'idée d'aller chez ma sœur pour voir un peu des personnes aimables. Sans informer bianchi j'y suis allée. Ils étaient entrain de prendre le petit déjeuner je me suis donc installé avec eux.
- yaw hana séne keur amoul ndeki( y'a t'il pas de petit déjeuner chez vous ?) ? Me demanda ma sœur.
- Myriam yaw bo yorone thiabi aldiana kene d'où douguou( si tu détenais les clefs du paradis personne n'allait entrer) de toute façon c'est Mon beau frère qui donne l'argent donc keep calm .
- elle a raison, dit son mari, Mously mange tout ne l'écoute pas.
- mom kay elle écoute pas vu qu'elle mange.
- tu es juste 3*2 chum.( avare)
C'est ça qui me manquait l'ambiance de la maison. Les disputes avec ma sœur et son mari qui est toujours de mon côté. Ma nièce qui est trop rew( impolie) pour son âge, le frère de papis trop c*n bref c'est la maison qui me manque.
Ma sœur elle n'était pas surprise de me voir non elle était plutôt déçue de ne pas avoir vu bianchi avec moi. Pour me changer les idées j'ai préparé le déjeuner. Dans l'après-midi on s'est regroupé dans le salon pour boire du thé et discuter après j'ai eu sommeil je me suis endormi dans mon ancienne chambre. À mon réveil il était déjà 20h et je comptais pas rentrer. J'ai alors pris un bain. Ma sœur je lui demandais de me prêter quelque chose que je puisse porter et elle en profite pour aller à la pêche aux infos.
- yaw que fais tu là pourquoi tu rentres pas ?
- j'ai pas le droit d'être ici
- non tu devrais plutôt être avec ton mari.
- il est en voyage et j'ai peur de rester seule là-bas.
- ha oui c'est vrai.
- maintenant prête moi quelque chose.
- je te prêtes quoi ? Tu sais que tu rentre ni dans mes jupes ni dans mes pantalons encore moins dans mes robes. Si je te donne une pagne seule une partie de tes fesses seront couverts.
- tu veux me faire croire que mes fesses sont si grosses que ça? Ou tu veux juste pas me prêter ?
- l'armoire est devant toi defal loula neh.( fais ce que tu veux).
Vraiment elle exagérait c'est vrai que hanches et fesses etaient mes domaines mais pas à ce point.
Après le dîner on a formé un grand place dehors. J'adorais Diacksao, c'est vrai qu'il y avait beaucoup de bagarres mais c'est un quartier humain et surtout qui ne dormait jamais. Les gens lavaient le linge dans la rue ce qui jamais ne serait arrivé à Thiès. À Thiès même tu verse de l'eau dans la rue tu as des chances d'être amendés par la service d'hygiène. À Diacksao tu vois une personne après avoir écailler ses poissons creuse un trou au milieu de la route pour y jeter les déchets. Mais j'ai toujours aimé leur liberté leur goût avancé pour le foot de rue ou la lutte.
On est resté dehors jusqu'à très tard. De retour dans la chambre je ne pouvais pas dormir à cause de ma sieste. J'ai voulu appeler bianchi pour lui dire où j'étais mais je crois qu'il ne s'était même pas rendu compte de mon absence.
Le lendemain j'ai aidé ma soeur à laver le linge. Après le déjeuner je suis allée a lamsar voir un ami. De retour j'avais décidé de rentrer car je travaillais le lendemain.
- tu reste pas ?
- non Myriam, bianchi revient aujourd'hui.
- attend papis il te dépose.
- je vais le fatiguer RK laisse je vais prendre un taxi.
Elle m'a accompagné jusqu'à la route nationale. C'était pas facile d'avoir un taxi par là mais j'ai quand même réussi à en avoir. À cause des bouchons J'ai même crû que le taxi avancé à reculons. Je suis arrivée très tard. Dès que j'ai ouvert la porte je suis tombé sur bianchi qui allait et venait.
- bonsoir... Dis-je avant de passer
- tu étais où Mously ?
- occupe toi de tes oignons.
- tu disparais durant deux jours et tu me dis de m'occuper de mes oignons?
- tout ceci est une mascarade je ne suis pas ta femme alors ne te fatigue pas à jouer celui qui était inquiet. Bonne nuit.
Je me suis enfermé dans ma chambre et je me suis mise au lit j'étais trop fatigué. Le lendemain à mon réveil il était parti. J'étais pas en retard c'est lui qui est parti trop tôt. 8h 00min j'étais au bureau. Je lui ai emmené son café, le journal, j'ai rangé le bureau puis je me suis mise au boulot. Après avoir passé le week-end avec ma famille j'avais la jauge de morale pleine. Dorénavant chaque week-end se sera là-bas.
Le chemin du retour on était comme deux étrangers. Moi cela me dérangeait pas. À la maison je suis montée directe dans ma chambre. J'étais entrain de parler au téléphone quand il toqua
- oui?
- Mously tu viens parler avec ma mère.
- non.
- quoi ? Pourquoi ?
- bianchi j'ai dit non.
- qu'est-ce qui t'arrive ?
- je m'occupe de mes oignons tu vois.
- tu me fais toujours la gueule ?
- nan tu crois ?
Il entra à l'intérieur et s'assit sur le lit.
- faut m'excuser Mously je suis désolé je voulais pas te froisser.
- pourtant tu l'a fait. J'avais juste posée une question.
- c'est un sujet délicat pour moi.
- j'ai vu ça mtx je m'occupe de mes oignons tu vois je te pose pas de questions je te parle même pas. Appelle ta mère je parle avec elle puis tu sors de ma chambre.
il appela sa mère et on discuta durant un long moment et comme je le lui avait ordonné il sortit de la chambre.
S'il ne s'était pas excusé jamais je n'aurais reparlé avec lui. Dou day diay nekh. ( il jouait au fier)
Le week-end qui suivait je voulais aller chez ma sœur mais les amis de bianchi venaient dîner et le gars avait tellement bien insisté que j'avais pas d'autres choix. Il a même commandé chez un traiteur disant qu'il voulait juste ma présence. Bon je vais lui gracier de ma présence. C'est même lui qui a dressé la table et c'était même bien fait.
Badara et ami sont venu les premiers. Les deux autres couples Malick, maimouna , mariétou et Mamadou sont venu ensemble. J'étais habillé d'une robe blanche.
On c'était installé dans l'entrée les filles sur un canapé et les hommes sur un autre canapé. Je ne savais même pas de quoi ils parlaient j'étais comme absente. C'est Ami qui m'a sortie de cet état de transe.
- ma chérie tu n'es pas là d
- ha oui désolé j'étais un peu absente.
- j'ai vu ça. Dis-moi le boulot tout va bien ?
- oui oui.
- bon demain on passera l'après-midi ensemble avec les filles. J'espère te comptais parmi nous
- sisi je serais là-bas bien-sûr on se voit où ?
- je passerai te prendre a 16h.
- d'accord ça marche
Après avoir dîné on s'est installé dehors sur la terrasse. La maison avait un peu de gaieté. Tout le monde discutait , rigolait mais après leur départ le climat de toujours c'est réinstallé dans la maison. Je risque d'éclater si ça continuait moi je ne connaissait pas cela. Le lendemain comme avait dit ami elle est venu me prendre vers 16h les autres nous attendaient à la plage le virage. Le thème c'était leurs maris ou devrais-je dire nos maris? Loumassi ham. ( qu'est ce que j'en sais?).
- maimouna les trucs que je t'avais donné la dernière fois j'espère que tu les avais utilisé? Demande marietou.
- holal j'ai même pas eu le temps sérieux le mec il était déjà chaud rien quand j'ai porté l'ensemble.
- yaye bandit..( tu es dangereuse)
Elles parlaient de trucs que je ne savais pas, c'était trop pour mes oreilles wallah.
- tu es silencieuse d ma puce, dit ami, mon cousin il est en forme d hamna tu t'occupe bien de lui.
- heu hana kay ( je crois bien).
- elle fait la timide hum j'espère que dans la chambre tu joue pas à la timide.. Dit marietou
- sagnouko( elle n'ose pas) , dit maimouna, Mously djiguene la( c'est une vrai femme) une femme n'osera pas de s'approcher de bianchi.
Moi d j'étais choqué. Elles m'ont posés une question et elles l'ont répondu ndeyssane. Affaire bou Graw...
Vers 19h on a diné puis nos maris sont venu nous prendre au resto.
Avec bianchi on a arrêté de se faire la gueule. Je lui avais montré que je pouvais bien être désagréable s'il voulait que je m'occupe de mes oignons kay.( wa louy oignons sah?). Je n'ai plus jamais reposé de questions et il restait poli.
C'était le début de l'année et il m'a convaincu de m'inscrire dans un école de commerce. Il a payé toute l'année. Il restait juste à l'école de commencer les cours. J'étais entrain de lui trouver une nouvelle secrétaire. Il avait beaucoup de boulot donc c'était à moi de faire la sélection. J'ai accepté le CV de 6 personnes et c'était à lui de choisir le dernier. Ce n'est qu'à 20h 30min qu'on a fini et j'étais vraiment trop fatigué. Je n'ai même pas pris la peine d'aller dans ma chambre. Je me suis jeté sur le canapé. Bianchi se dirigeait vers l'escalier mais avant qu'il ne monte on n'avait sonné à la porte.
- va ouvrir bianchi i can't.
- paresseuse va
J'ai même pas répondu. Il a fait demi tour pour ouvrir la porte
- bianchi si tu pouvais m'amener jusqu'à ma chambre tu sera vraiment gentil.
- maman ? Dit bianchi.
Je me suis levé comme un éclair et je me retrouve en face de sa mère. Oui sa maman Michelle avec l l e.