Ma sœur n'arrêtait pas de me parler prétendant me donner des conseils mais franchement je ne l'écoutais pas. Tout ce que je voulais c'était entrer dans ce bus et quitter la ville. C'est pas que j'aime pas Louga mais j'avais vraiment Envie de changer d'air, de voir d'autres zones. C'est pour mon bien , et ce ne sont pas mes mots Hein c'était ceux de ma sœur.
- j'espère que tout ira bien pour toi là-bas...me dit-elle le regard lointain.
- hey je ne vais qu'à Dakar moi je sors pas du pays à ce que je sache.
Depuis la mort de notre mère c'est-à-dire depuis 4 mois, ma sœur se comportait telle une mère pour moi. Bien qu'elle soit mariée elle venait tout le temps à la maison pour voir si j'allais bien, si je n'avais pas besoin de rien. C'était la parfaite grande sœur.
Et si je quittais Louga pour Dakar c'était grâce à elle. Elle disait que rester à la maison me faisait trop penser à maman que c'était mieux pour moi de m'éloigner.
Les apprentis avaient fini de mettre les bagages en haut alors ils nous ont dit de monté.
- appelle moi dès que tu sera arrivé.
- d'accord.
- tu as le numéro de tonton Omar ?
- oui et je l'appellerais quand je serai à Rufisque pour qu'il puisse m'attendre.
- voilà et surveille tes affaires.
- tu penses pas que ça suffit là ? Je ne suis pas une gamine je te signale.
- tu restera toujours ma petite sœur adorée. Ok vas-y au revoir.
Je lui ai répondu par un mouvement de tête et suis monté. Son mari m'avait retenu une bonne place à côté de la fenêtre. Je me suis assise Juste une minute puis une dame est venu s'assoir. Elle était tellement grosse qu'elle m'etouffait. J'avais envie de lui dire " hey tu m'etouffes là" mais comme je suis bien élevé, Motus!
Je n'ai pu respirer que quand elle est descendue à Thiès et là une autre est monté et a pris la place de la dame. Elle au moins pouvait contrôler son corps.
- bonjour tu vas bien ? Me demande-t-elle après s'être assis.
- oui.
- et tu me demandes pas si je vais bien.
- je suppose que tu vas bien.
- ha oui tu as raison je vais bien. Tu n'as pas l'air bavarde.
- je ne suis pas bavarde oui.
Elle se met à me regarder un moment puis s'est concentré sur son téléphone mais pas pour longtemps.
- tu vas à Dakar ? Demande-t-elle de nouveau
Mously Aïdara.
- maman je vais voir papa....cria aboubacar.
- tu n'ira nulle part après les cours tu attend Tata et elle va venir te prendre sinon tu vas me sentir.
- je blaguais juste et tu te fâche.
- chip suis ta mère pas ton pote maintenant va rejoindre ta soeur et Tata elles sont déjà dehors.
- bonne journée maman.
- à toi aussi.
Après leur départ je me suis préparé pour le bureau. J'y allais à 09h comme tous les jours. Ma secrétaire m'accueillit avec une tasse de café et des journaux.
- bonjour madame.
- bonjour à toi.
- madame le grand patron vous demande... M'informa ma secrétaire.
- quoi ? Tôt le matin ?
- il est passé avant votre venue et m'a dit de vous dire de passer le voir dès votre arrivée.
- j'y vais. Je sens que ma journée ne va pas être bonne. Souhaite moi bonne chance.
Je me suis dirigé vers le bureau en me préparant de ce rencontre dès le matin.
- salut ton patron est là ?
- oui il vous attend.
J'ai poussé la porte en inspirant avant d'entrer.
- Bonjour mously.
- madame Aïdara je préfère.
- il fut un temps où tu étais Madame Bathily.
- tu as bien conjugué. Il fût un temps. Ce temps n'est plus.
- certes on a divorcé mais je reste toujours le père des enfants alors je te prierai d'arrêter d'emmener des amants chez toi sachant que les enfants sont là-bas.
- des amants ? Non mais tu te moque de qui là bianchi ? J'invite chez moi qui je veux ma vie ne te regarde pas alors mêle toi de tes oignons et oublie moi un peu. Ici on est au bureau si tu as des choses personnelles à me dire tu attend qu'on finisse notre travail.
- je te parle de mes enfants là c'est plus important que le travail.
- bien-sûr et on y croit tous. Passe une excellente journée.
Je suis sorti en claquant la porte qui fait sursauter sa secrétaire.
Travailler avec bianchi était vraiment trop dure. On travaillait ensemble depuis quelques mois. Son entreprise était au bord du gouffre il lui fallait des capitaux sa mère à proposer de racheter quelques parts et elle me les a donné. Ça n'a pas vraiment plu à bianchi. Il aurait voulu que sa mère lui choisisse et il n'a pas bien digéré.
Chaque jour je terminais à 16h. Pour pouvoir me reposer et faire mes cours de soirs à 18h chez moi. Je connaissais rien au gestion alors il me fallait apprendre pour mieux gérer.
Dès que je suis arrivée je me suis mise au lit. Je n'ai pas perdu l'habitude de faire une sieste.
Même pas une demi heure de sommeil les enfants me sautent dessus.
- laissez moi dormir s'il te plaît.
- papa a appelé il vient nous chercher.
- OK va ranger tes affaires ceux de ta soeur sont déjà prêtes.
J'ai fini par me lever pour de bon. J'ai donné son bain à hapsatou avant de vérifier leurs affaires puis de me préparer pour mon cours.
Mon prof est venu à 18h et on s'est installé dehors près de la piscine.
- alors tu as fait ton exercice mously ?
- oui oui.
J'ai tourné mon ordinateur vers lui et il s'est mis à lire mon travail.
- bien c'est bien. Qui t'as aidé ?
- weuh je vais me vexer d?
- je blague. Maintenant on commence le prochain chapitre. Tu apprends vite.
- j'ai un bon prof.
On était déjà à fond quand abou vint vers nous.
- maman papa est là.
- oui vas-y je te retrouve tout de suite.
- je reviens tout de suite Ablaye...dis-je à mon prof.
- prend ton temps.
Bianchi était dans le Salon entrain de discuter avec hapsatou.
- va prendre vos affaires Abou.
Bianchi s'est levé et s'est avancé vers moi.
- ton amant est là encore ? Dit-il en Souriant
- oui tu veux peut-être le saluer.
- je ne suis pas ton égale mously.
- ça on le sait déjà.
- fais attention.
- tu vois tes putes et moi j'ai pas le droit de voir mon petit ami ?
- contrôle tes paroles.
- sinon quoi ? Tu vas me frapper devant ta fille?
- assez sinon je vais perdre mon sang-froid.
- il n'a jamais été froid ton sang. Pff
Il s'est retourné vers sa fille et l'a pris dans ses bras.
- bientôt tu vas perdre les enfants.
- c'est ce qu'on va voir bianchi.
- vous vous disputez encore... Se plaignit Abou qui venait de redescendre.
- non non beau gosse viens.
Il s'est dirigé vers son père qui pris les deux sacoches.
- on y va maman. On va t'appeler avant d'aller au lit.
- d'accord chéri à dimanche.
Je me suis approché de bianchi pour pouvoir embrasser ma fille.
- profite bien de ton amant... Chuchota leur connard de père.
Je décide de ne pas répondre vu que c'était juste pour m'énerver.
Quand ils sont parti suis retourné à " mon amant" comme le prétendait bianchi. Il est trop jaloux pour voir les choses telles qu'elles le sont. Je n'ai rien à voir avec Ablaye sauf que c'est mon professeur et y'a rien d'autre entre nous. Je le laisse croire le contraire il peut croire ce qu'il veut je m'en fou.
Après son départ je suis resté seule à la maison. Bintou partait chaque week-end vu que les enfants partaient chez leur père.
Je me sentais toujours vide quand ils partaient les vendredis soirs pour revenir les dimanches soirs. Mais je devais me sentir chanceuse car il n'a pas obtenu la garde des enfants. C'est juste pour que les enfants ne grandissent pas sans père. Ils avaient besoin
d'un repère masculin dans leur vie c'est uniquement pour ça que je les laisse partir chez leur père le week-end.
J'ai regardé " into the badlands" toute la saison en une nuit c'est à dire 10 épisodes. Et quand le muezzin à fait l'appel pour la prière de l'aube j'étais toujours debout.
J'ai prié avant de me coucher. J'ai pas boulot donc y'a pas feu.
C'est la sonnerie de la porte qui m'a réveillé. Je me suis pas tout de suite levé car j'espérais que la personne qui était derrière la porte allait partir mais non. Au final je me suis levé.
Quand j'ai ouvert la porte je suis tombé sur Mariama.
- oh la dreing.
- qui est la dreing ici ?
- pffff entre.
- tu viens de te réveiller on dirait.
- les enfants ne sont pas là alors hier j'ai fait soirée cinéma jusqu'au petit matin et tu viens de me réveiller.
- il est 15h 39min Mously.
- non tu rigole.
- vas prendre un bain on sort.
- pour aller où ?
- surprise.
- fais comme chez toi madame la dreing.
- impolie.
Quand j'ai pris une douche je me suis totalement réveillé. Ne sachant pas où elle allait m'emmener je me suis habillé avec une jupe et chemise.
- waouw madame bathily vous êtes superbe.
- c'est aïdara ichh.
- j'ai le sentiment que vous allez retourner ensemble. Mously vous vous aimez c'est évident alors pour quoi ne pas vous expliquer et vous pardonner mutuellement.
- je n'ai rien à me faire pardonner.
- on en a toujours surtout quand on a la langue pendue comme toi.
- OK on va où ?
- arrête de fuir Mously on va en parler un jour ou l'autre.
- alors ce sera sûrement un autre jour. Mariama j'ai faim alors tu me dis où on va.
- on va déjeuner d'abord.
- moi je vais prendre le petit déjeuner et le déjeuner.
- gourmande.
- et fière.
- bon allons-y
- Je ferme les portes vas-y devant.
- OK.
J'ai fermé toutes les portes avant de la retrouver dans la voiture. On est directement allé au resto.
- tu me dis toujours pas où on va?
- nulle-part je voulais juste passer un peu de temps avec toi.
- et tu pouvais pas dire ça avant petite folle.
- et si on allait à ta boutique ? Un peu de shopping.
- on attend quoi ?
- nos commandes.
- j'ai failli oublier la nourriture. sacrilège.
- ha-ha Mously arrête tu es folle.
- c'est reconnu mondialement.
Après avoir mangé on est allé a la boutique. J'avais toujours la boutique Michelle. J'ai pris un gérant et woly l'a seconde.
Mariama s'est mise à tout essayer. Moi je n'avais plus de place pour mettre de nouveaux habits. C'est la nuit tombante qu'on est revenu à la maison.
- merci de m'avoir tenu compagnie.
- c'est toujours un plaisir de sortir avec toi.
- je voulais passer cet après-midi avec toi car je ne voulais pas penser à une chose.
- à quoi ?
- mon ex-mari est revenu.
- hé bien vas le reconquérir.
- il s'est remarié aujourd'hui.
- le connard.
- cela fait des années qu'on a divorcé. Je suis même étonné qu'il ait laissé passer tout ce temps.
- c'est un connard qu'en même. Tu l'aime toujours pourquoi tu ne lui a rien dit. Suis sûre qu'il t'aime toujours.
- on se faisait trop de mal ensemble.
- et maintenant tu vas mal.
- on va mal. Toi aussi tu vas pas bien.
- je vais bien.
- à d'autres. On va pas bien et moi au moins je l'admet. Admet au moins que tu n'es plus le même depuis le divorce.
- je ne peux pas être le même Mariama. Mais j'essaie d'aller bien pour mes enfants.
- et toi? Tu pense pas à toi ?
- si mais je pense d'abord à mes enfants. Désormais je ne suis pas seule.
- le bonheur de tes enfants c'est d'être avec leur père et leur mère pas de les voir séparément.
- c'est mieux ainsi.
- ça ne l'est pas et tu le sais
- n'en parlons plus s'il te plaît. Tu vas passer la nuit ici. Je ne veux pas que reste seule cette nuit.
Mbacké est mon nom mais on me surnomme ghost car je m'évapore vite. En gros je suis arnaqueur, voleur et parfois quand il le faut je peux ôter la vie pour avoir ce que je veux. Je connais tout les bars et les endroits mal sains de Dakar. Après tout ce sont les endroits où on prépare et mets en œuvre les deals. Pas de morale j'ai choisi cette vie et je l'assume
Seynabou est mon nom mais communément appelé Hanna. Je suis fille unique et je me permet toutes les folies. Je suis du genre calme mais y'a du venin a l'intérieur.
Chapitre 29
Seul dans la chambre avec les deux corps, Moulaye venait de se rendre compte de la gravité de la chose qu’il a fait. Il venait de tuer son père et Linda par jalousie. Il n’a pas pu maîtriser sa jalousie et sa colère et a commis l’irréparable. En tapant sur la porte plusieurs fois sans réponse, il s’est dirigé vers son père priant qu’il soit toujours en vie. Il savait déjà qu’il l’avait tué mais il se disait qu’un miracle pouvait ressurgir.
10 minutes après l’appel de Sophie, la police est venu . Capitaine Sow a trouvé Sophie par terre entrain de pleurer il l’a aidé à se lever et l’a emmené dans le salon.
- Vous m’aviez prévenu que mon fils était instable et je ne vous ai pas écouté
- C’est normal. Moi aussi si on m’avait dit ça à propos de mon fils j’allais me braquer et protéger mon fils. Et tu viens de faire une chose que beaucoup ne pourront pas faire.
- envoyer mon fils en prison ?
- envoyer un meurtrier en prison.
Il est allé chercher de l’eau pour elle puis est allé en haut. Il a croisé des policiers qui avaient Moulaye menotté et le sang était partout sur ses habits et son corps. Quand il a vu la chambre avec les deux morts il s’est dit qu’il n’a jamais vu ça de sa vie.
Linda a reçu plus de 100 coups de couteaux et d’après le légiste les blessures étaient post mortem. Mais elle avait souffert beaucoup plus que Idrissa qui est mort dès que le couteau a été retiré.
Quand Sophie a entendu l’ambulance elle est sortie mais quand elle a vu les corps elle a vomis et est retourné à l’intérieur. Son cerveau avait beugué elle n’arrivait pas à réfléchir ni à imaginer la finalité de tout ceci. Son fils allait retourner en prison et cette fois pour toute la vie certainement. Mais après il se passera quoi? Elle allait faire comment ? Continuer à vivre sachant que son fils a commis deux meurtres? Comment Penda allait-elle réagir ? Elle qui avait tellement insisté pour que son père revienne à la maison ? Elle allait lui dire que son frère avait tué son père par jalousie? Et Linda? Qu’est-ce que qu’elle pouvait bien dire à sa famille ? Ça aurait été mieux que Moulaye la tue aussi au moins elle n’aurait pas à donner des explications sur l’acte horrible de son fils.
Les corps ont été transportés à la morgue de l’hôpital et Moulaye a été tout de suite mis en détention. Il avait gardé le silence depuis qu’il a été arrêté. Il aurait voulu voir sa mère pour lui expliquer. Mais qu’allait-il bien pouvoir dire? Que ça faisait des ee
Bigué était sur la route depuis un moment pour avoir un taxi. Mais la plupart des taxis ne voulaient pas aller dans son zone sûrement à cause des embouteillages. Elle a essayé de faire de l'auto-stop mais personne ne s'arrêtait. Elle était entrain de perdre espoir quand une voiture s'est arrêté. Elle n'y croyait pas , elle s'est avancé vers lui pour lui parler et par chance le gars passait par son quartier
- merci de m'avoir pris. Sinon j'allais acheter un pyjama et passer la nuit ici.
- c'est un plaisir d'emmener une si jolie fille. Ça me dérange pas de te déposer jusqu'à chez-toi. Tu t'appelles comment ?
- bigué.
- tu es jolie mais ton prénom est trop moche...dit le gars avec un sourire charmeur.
- tu peux me rebaptiser et me donner un prénom qui te plaît...dit-elle en suçant son doigt.
- je vais y penser pour le moment je vais juste t'appeler belle inconnue.
- le mot belle y est alors ça me va. Et toi tu t'appelles comment?
- appelles moi bel inconnu. Suis un bel inconnu.
- je dirais que vous êtes un Dieu.
- houla elle blasphéme déjà. Elle va faire quoi quand je lui aurais montré mes talents?
- elle tombera raide dingue je crois.
Tout en parlant, elle faisait tout pour montrer ses jolies jambes qui ne sont pas passé inaperçu au bel inconnu qui n'arrêtait pas de la regarder. Et le fait qu'elle suçait son doigt augmentait son désir et c'était un ouf de soulagement quand il s'est garé devant l'immeuble de la jeune fille.
- dis moi tu es célibataire ? Demande bigué.
- je suis tout ce que tu veux que je sois.
- hum alors tu veux entrer ?
- pourquoi pas?
Il a alors souri et quand bigué est sorti il l'a rejoint. Quand ils sont entrés dans l'appartement bigué n'a pas attendu trop de temps pour se jeter dans ses bras.
- alors tu me montre tes talents de Dieu ? Demande-t-elle en enlevant son soutif.
Le bel inconnu s'est levé et s'est approché d'elle. Il l'a tenu par la taille et a capturé sa bouche. C'était tellement intense qu'ils se sont retrouvé par terre et ont renversé tout ce qui se trouvait sur leur passage.Ils s'embrassaient comme des bêtes assoiffés. Il a abandonné sa bouche pour se concentrer sur sa poitrine généreuse. il suçait ses seins puis mordait légèrement comme pour augmenter son désir. Bigué gémissait en lui disant de continuer. Il l'a laissé sur sa faim puis avec sa jambe il a écarté ses jambes puis a introduit sa main dans son entrejambe.
- je vois que tu brûles de désirs ici...dit-il.
- sautons les préliminaires s'il te plaît.
- ce ne sera plus fun alors.
...
- Moi c'est mountaga Sall adios petite garce.
- hey on va se revoir?
- non ma belle.
...
- D'accord maman je vais l'épouser si c'est ce qu'il faut pour te faire plaisir.
- je savais que tu allais pas laisser la honte tomber sur moi. Tu es mon enfant préféré.
- maman j'ai accepté maintenant arrête de m'amadouer.
- Zakaria j'ai déjà donné ma parole à ses parents avant qu'ils ne décèdent. Cette fille est seule avec son oncle et sa tante.
- tu me l'a déjà dit maman. OK je vais l'épouser n'en parlons plus.
- je vais lui dire de nous envoyer sa photo
- pas besoin j'adore les surprises. Bon j'y vais.
Fanta Sene une jeune fille qui quitte son village natal pour Dakar afin de continuer ses études.
Belle jeune et timide elle réussi peu à peu à s'intégrer à cette vie nouvelle et les tentations de la ville.
Elle rencontre un homme et tombe très vite amoureuse de lui. Cet amour n'était que mensonge car l'homme était marié et après avoir coucher avec elle il l'abandonne.
Des jours plus tard elle eu un malaise à son école on l'amène à l'hôpital et les médecins découvrent qu'elle a un tumeur au cerveau et ça s'agrandit de petit à petit et qu'elle avait 6 mois à vivre.
C'était difficile à gérer surtout pour une si jeune fille pleine de rêves. Dans la semaine qui suit elle eu un autre malaise et cette fois-ci elle découvre qu'elle a le sida.
Choc, déclic, elle se voit anéantie et dès ce moment une idée germe dans sa tête, contaminer le plus d'hommes possible avec sa maladie comme on le lui avait transmis.
Fanta Sene se met dans la peau de l'ange de la mort pour se venger de la vie.
- MOUSLY
encore ? Le gars il vient de sortir de l'ascenseur, il n'est même pas encore à mon hauteur et il se met à crier mon nom comme toujours. En vitesse je me suis levé pour l'attendre.
- dans mon bureau tout de suite.
Je le suis dans son bureau et il se met à le balayer du regard.
- Mously?
- oui monsieur.
- vous êtes ma secrétaire alors vous devez venir avant moi.
- oui
- on dit oui monsieur
- oui monsieur.
- pourquoi le bureau n'est pas rangé?
- je suis votre secrétaire pas votre assistante.
- maintenant vous l'êtes.
- je ne peux pas monsieur
- vous aurez deux salaires.
- vu comme ça d'accord ça marche.
- alors apportez moi du café Sans sucre et mon journal.
- tout de suite.
Sans plus attendre je suis allée à la cuisine pour lui préparer son café et j'ai pris le journal qui était sur mon bureau. Après lui avoir donné ce qu'il voulait je me suis mise à ranger le bureau. Au moment où je voulais sortir il m'a dit de m'asseoir.
- je vais me marier....me dit-il
- oh monsieur c'est une merveilleuse nouvelle je suis vraiment ravie pour vous.
- pas si vite bon j'ai tout ce qu'il faut sauf la mariée.
- hein ? Louy lolou ? ( ça veut dire quoi ?)
- Mlle aîdara
- désolé monsieur. Mais je ne comprends pas. Vous voulez vous marier alors que vous n'avez pas de fiancée ?
- tu as tout compris. Il me faut une jeune femme belle très belle, élégante qui a de la classe intelligente pas une cruche qui sait se tenir.
- OK qu'est-ce que je peux faire ?
- tu voudrais pas m'épouser ?
- quoi ? Moi? C'est quelle blague ça encore ?
- ma mère doit me donner une somme conséquente mais avant ça elle veut que je me mari. Tu te maries avec moi juste pour une année. On ne fera rien ensemble on va juste habiter dans la même maison mais il n'y aura rien entre nous. En échange je te paie ta formation et dès qu'on divorcera je te donnerais de l'argent pour compenser.
- non je peux pas faire ça.
- je te laisser réfléchir et maintenant sors de mon bureau.
- d'accord. Mais fallait être gentil si tu veux que j'y pense.
Non mais mon patron il est con m'épouser moi ? Juste pour avoir de l'argent ? Mon œil ouais. Je regagne mon siège en rigolant. Toute la journée j'arrivais pas â arrêter de penser à ça et à chaque fois un sourire se dessinait sur mes lèvres. À 18h j'avais plus de travail alors je suis allé dans le bureau de monsieur Bathily.
- monsieur j'ai fini je peux rentrer?
- l'assistante doit toujours attendre que son patron rentre pour rentrer.
- vous avez besoin de moi ?
- possible j'ai des coups de fils à passer dehors.
Celui-là chip'.je rejoins mon bureau et n'ayant rien à faire je me mets à surfer sur le net. Ce n'est que vers 19h qu'il est sorti du boulot.
- ha tu es toujours là ?
- n'est-ce-pas vous qui m'avez dit que vous pourrez avoir besoin de moi?
- quoi j'ai dis ça moi ?
Ki dou ma KO Ray( je risque de le tuer). Sans même lui répondre j'ai éteins l'ordinateur puis j'ai rangé mes affaires. À cette heure la plupart des secrétaires étaient rentrés mais mon patron lui il fait ce qu'il veut. Heureusement que l'arrêt de bus n'était pas loin. Les bus on dirait que quand on n'a besoin d'eux ils ne se montrent pas. J'ai vu passer presque tout les bus sauf celui qui devait m'emmener. Il n'est venu qu'une demi-heure plus tard et était à craquer mais j'avais pas le choix. C'est presque aux alentours de 21h que j'ai foulé le pas de la porte. Je fus accueillit par ma nièce Aïcha.
- bonsoir ma chérie je t'avais manqué ?
- nan
- namoma( je te manque pas)
- non
- grawoul.( pas grave).
Je l'ai pris dans mes bras avant d'entrer avec elle pour saluer mon beau-frère.
- bonsoir papis.
- Mously sava ? Aujourd'hui tu es revenue tard.
- mon patron et les bus voilà je résume mon retard avec ça.
Je dépose Aïcha et je me dirige vers la chambre. J'étais tellement fatigué mon dieu. Chaque jour je faisais ce trajet de Diacksao jusqu'en ville. Je le fais depuis cinq mois. Je vis chez ma sœur depuis que j'ai eu le bac. C'est à dire depuis deux ans. Et depuis deux ans ans on ne m'a pas orienté à l'Université. J'ai décidé de travailler pour me payer les études. Là la proposition de mon patron m'est revenu. L'épouser pendant une année et il me paie les études. C'est tentant oui mais ce serait perdre une année avec lui mais aussi j'aurais droit à une formation privée. J'ai pas réussi à dormir tôt je ne faisais que penser à cela.
Le lendemain j'ai rangé le bureau avant son arrivée. Et encore une fois dès qu'il sort de l'ascenseur il se mit à crier mon nom. Je me précipite pour aller dans la cuisine. C'est avec une tasse de café dans une main et le journal dans l'autre que je suis entré dans le bureau.
- journal ?
- tenez
- café ?
- voilà.
- parfait.
- j'accepte votre proposition... Dis-je d'un trait.
- c'est vrai ?
- je choisis l'Université de mon choix je veux une augmentation et quand les cours commenceront vous continuerez de me payer. Chapitre séparée pas de mots du genre chérie et autre OK ?
- vous avez fini j'accepte et à moi OK de grâce plus de Jean au bureau. Portez des tailleurs, jupes, pantalons mais pas de Jean.
- c'est quoi le problème avec les Jeans ?
- c'est pas convenable pour le bureau.
- ce que vous portez là c'est quoi ?
- moi je suis un homme et ça diminue en rien mon élégance tu vois bon il faut que tu change ton code vestimentaire juste des robes et des jupes pour les pantalons ce sera blanc ou noir pas de couleurs fades.
- donnez moi votre carte bancaire et je le change.
- pas de problème. Vous ne devez pas avoir de petit ami et Le contrat ne doit être révélé à personne même pas à vos parents.
- OK
- et maintenant on va chez tes parents je te dois leur dire que je veux t'épouser.
- mes parents sont à Thiès.
- ha on y va
- tout de suite là ?
- Mously le mariage doit être célébré très vite j'ai pas de temps à perdre.
- bon je dois passer à Diacksao pour me changer.
- Diacksao c'est où ?
- parce-que vous habitez Dakar et vous connaissez pas la banlieue?
- bon on y va tu es trop bavarde.
Il me traite de bavarde ? OK. Je range mes affaires puis je le suivis jusqu'au parking. Je voyais toujours cette voiture imposante mais j'y suis jamais montée. C'est le genre de patron qui ne proposait jamais de vous déposer. La température était vraiment agréable. Il roula un moment avant que je me baisse pour allumer la radio mais il la tout de suite éteint.
- quand je conduis je préfère le silence.
Quelqu'un a compris ce qu'il vient de dire lui ? Une fois à tableau tivaouane je lui montre le chemin à prendre.
- chaque fois tu fais ce trajet ?
- oui je prends le bus.
- bus ?
- quoi tu n'as jamais pris le bus ?
- jamais quelle horreur. Même quand j'étais enfant ma mère me déposait à l'école.
- vous étiez un pourri gâté quoi.
- tu parles avec qui là ?
- heu avec personne bon c'est ici.
Il arrêta la voiture et je descendis en lui disant de m'attendre. Je ne retrouve que le frère de mon beau frère. Je me suis changé et je lui ai dit de dire à ma sœur que j'allais partir à Thiès.
Je remonte dans la voiture et le gars démarra. Et quand il avait dit que quand il conduisait il voulait le silence il ne badinait pas. Il se concentrait sur la route et me jetait des coups d'œil de temps en temps. Ce n'est qu'une fois à Thiès qu'il a ouvert sa bouche.
- je prends quel chemin ?
- continuez tout droit
- c'est quel quartier ?
- dixième.
- pourquoi pas onzième ?
- vous vous moquez ?
- jamais ma Mère vient d'ici même de Cité Malick Sy.
- ha oui elle où maintenant ?
- en Afrique du sud.
Le reste du trajet jusqu'à chez moi c'est passé en silence. Au moment où je descendais de la voiture je vois ma sœur sortir de la maison. Elle donna la main à monsieur qui c'est vu obliger de la prendre puis elle se dirigea vers moi.
- sava Fatou
- cava bien.
Elle s'éloigna de nous sûrement on l'avait envoyé quelques parts. j'avançais dans la maison quand il tient le bras.
- tu as intérêt à tout faire pour que ça marche. Et si ton père accepte tu lui diras que moi je ne veux pas de choses qui débordent là. Tu lui diras qu'on fera juste un mariage religieux et le même jour on va aller en lune de miel.
- on va aller en lune de miel ?
- non c'est juste pour que ta famille ne débarque pas à la maison pour voir si on a couché ensemble ou pas.
- hum je pensais qu'on va aller en Lune de miel.
- c'est ça oui bon on y va.
Mes parents étaient dans la cour cote à cote comme toujours.
J'étais amusé en voyant monsieur Donner la main à mon père. Lui qui n'aimait pas les contacts physiques .
- sant Ba ( le nom) ? Demande mon père
- bathily. Bianchi bathily.
Durant plus de deux minutes mon père était dans ses salutations et j'ai vu que Bianchi n'en pouvait plus. Je me suis alors approché de mon père pour le saluer tandis-que bianchi saluait ma mère.
Après les éternelles salutations bianchi prit la décision de dire ce qui nous a emmené. Mon père le cuisina pour savoir d'où il venait. Il était soninké apparemment je ne savais pas moi. Et nous on était des nars drôle de mélange.
- si vous emmenez même demain vos aînés elle sera votre épouse.
- papa et pour le mariage il dit qu'il ne voudrait pas de fêtes. Il dit que le jour du mariage même on fera un voyage.
- ha si c'est ce qu'il veut on y peut rien.. Répondit mon père.
C'était pas si difficile hein ? Ma mère a tenu que l'on passe la journée et elle n'a pas arrêté de me questionner sur lui comment je l'ai rencontré s'il est riche. Thiey ma warou. Quand je lui ai dit que c'était mon patron j'ai eu droit à des félicitations.
17h on a repris le chemin du retour.
Ai-je fait le bon choix en acceptant cela ?
- maman pourquoi tu as toujours les yeux fermés ?
Rokhaya qui ne savait que répondre s'est mise à pleurer. Sa fille ne cessait de lui demander ça.
- maman ?
- oui ma chérie.
- tu es très belle.... dit-elle en lui caressant le visage.
Quand la main de sa fille est arrivé à côté de sa cicatrice, elle a posé sa main sur celle de sa fille.
- maman je peux te maquiller pour cacher ça ?
- oui ma chérie.
Après le feu vert de sa mère, elle a couru vers la chambre de sa mère et a rapporté le coffret de maquillage qu'elle utilisait pour jouer
Elle est revenu à côté de sa mère et a commencé à la maquiller. Tel un peintre devant sa toile, elle s'est mise à colorier son visage. Fière du résultat elle a ramené un miroir qu'elle plaça en face de sa mère.
- ouvre les yeux maman et regarde comme tu es belle.
Rokhaya étouffa un sanglot qui fini par sortir et qui fit peur à sa fille.
Comment lui dire qu'elle était aveugle et que plus jamais elle n'allait voir le visage de sa fille ?
Je ne ressentais plus le besoin de crier car c'est comme si quelque chose était calée dans ma gorge et m'empêcher d'émettre un son. Il était la couché sur mes pieds et ne respirant plus. Mon regard passa a revu toute la chambre et s'arrête sur la coiffeuse ou il y'avait un ciseau. Instinctivement, j'allonge ma main jusqu'à attraper le ciseau que je me plante dans le ventre. Je ressentais une douleur vive mais cela ne m'a pas arrêté. Je ressentais la besoin de mourir près de lui. Douloureusement, j'essaye de le ressortir et à ce moment je voyais les choses en deux, mon regard c'est brouillé et la douleur plus vive puis.................
Le destin a été cruel avec Ramatoulaye qui a perdu son mari le jour même de la nuit de noce et Cherif qui a perdu sa femme emportait par le cancer.
Ramata: Parce que la vie a était injuste..
Chérif : par ce que le destin a été cruel.
Trois femmes font un pari qui consiste à séduire un homme. Un homme pas comme tous les autres. Il est hautain il est arrogant il est cynique il est riche et bien-sûr il est beau.
Salamata, zeina et mariéme se promettent de le faire tomber sur leurs filets mais qui va gagner ?
Sur qui Mountaga va-t-il tomber ? Qui sera l'heureuse élue ?
Alors envie de voir la suite ?
Taper sur cette petite étoile et vous verrez. Entre coup bas, traîtrise amour et passion.
Cette chronique qui est basée sur la vie de youma aissata la fille aînée de Rayhan et hakim ( les protagonistes de l'épouse du cheikh) est la dernière suite de la trilogie. Dans cette histoire, Youma a rejoint la famille de son mari. Nouvelle maison, nouvelles personnes, nouveaux règles et biensur ce n'est pas facile. surtout qu'elle a grandi avec une famille riche et soudé ce n'était pas évident pour elle de de faire avec une famille qui n'a pas beaucoup de moyens. Sans compter une belle mère qui ne l'aime pas, des belles sœurs à problème et une coépouse, ça elle ne s'y attendait pas du tout.
Tome 2 de l'épouse du cheikh. la chronique est concentré sur les 5 enfants. Bêtises après betises les parents devraient prendre sur eux et éduquer leur enfants.
Rayhan a quitté la France après une trahison de son fiancé et de sa cousine. Elle a commencé à travailler dans une entreprise d’agroalimentaires. C’est une fille joviale, drôle et se fait aimer par tout le monde naturellement sans effort. C’était du genre qui disait tout ce qu’elle pensait, sans honte. Et elle n’a pas eu honte de dire à son patron qu’elle était amoureuse de lui. Meme si rayhan était tout a fait son contraire, un marabout qui ne donnait pas la main aux femmes , qui avaient toujours la tête baissé et parlait doucement. Il a été surpris quand rayhan a osé lui avouer ce qu’elle ressentait. De là est née un amour sincère puis le mariage s’est vite fait et le couplé est allé s’installer au fouta ou était déjà la première épouse de hakim. Entre jalousie et méchanceté rayhan avait du mal à s’adapter sans oublier un changement de comportement qu’elle devait adopter étant l’épouse d’un “ Cheikh “.